mercredi 31 août 2011

Serge Reggiani - Les mensonges d'un pere a son fils. (Pour Sophie)

1 commentaire:

  1. Ah, la jolie réponse à Sophie, cher Jalel!

    En effet, Kipling, c'était une autre époque, celle des empires impitoyables.

    Tout ce que j'espère, c'est que l'époque des Reggiani et des Brassens ne soit pas en train de s'évanouir à son tour.

    Et voilà le texte, que l'on peut si joliment lire en écoutant la chanson :

    Le temps, petit Simon
    Où tu m'arrivais à la taille
    Ça me semble encor' tout à l'heure
    Mais déjà tu m'arrives au cœur
    Pour toi commence la bataille...

    Le temps, petit Simon
    Que je te fasse un peu l'école
    Me semble venir aujourd'hui
    Redonne-moi de cet alcool
    Que je te parle de la vie...

    Tu verras...
    Les amis ne meurent pas
    Les enfants ne vous quittent pas
    Les femmes ne s'en vont pas...

    Tu verras...
    On rit bien sur la Terre
    Malbrough ne s'en va plus en guerre
    Il a fait la dernière
    Tu verras...

    Et puis, petit Simon
    Chez nous, personne ne vieillit
    Nous sommes là et ne crois pas
    Que nous partirons d'aujourd'hui
    Pour habiter dans autrefois...

    L'amour, c'est tous les jours
    Qu'on le rencontre dans la vie
    Et rien ne passe et rien ne casse
    Redonne-moi de l'eau-de-vie
    A peine à peine, voilà merci

    Tu verras...
    Les amis ne meurent pas
    Les enfants ne vous quittent pas
    Les femmes ne s'en vont pas...

    Tu verras...
    On rit bien sur la terre
    Malbrough ne s'en va plus en guerre
    Il a fait la dernière
    Tu verras...

    Les femmes infidèles
    On les voit dans les aquarelles
    Elles vous querellent sous les ombrelles
    Dans la vie ce ne sont pas les mêmes
    Elles nous aiment, elles nous aiment...

    Un homme, petit Simon
    Ce n'est jamais comme un navire
    Qu'on abandonne quand il chavire
    Et tout le monde quitte le bord
    Les femmes et les enfants d'abord...

    Tu verras...
    Les maisons ne meurent pas
    Les idées ne vous quittent pas
    Le cœur ne s'en va pas

    Tu verras...
    Tu va suivre en beauté
    Les chemins de la liberté
    Tu vivras tu verras
    ...comme moi...

    Le temps, petit Simon
    Où tu m'arrivais à la taille
    Ça me semble encore tout à l'heure
    Mais déjà tu m'arrives au cœur
    Pour toi commence la bataille

    Alors, petit garçon
    Moi qui t'aimais, toi qui m'aimais
    Souviens-toi que ton père avait
    Une sainte horreur du mensonge
    Une sainte horreur du mensonge....

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