mercredi 30 avril 2014

A propos d' Al Ghriba

Photo Radio Mosaïque fm
Le nom de la plus illustre des synagogues Al Ghriba de Djerba, dont le pèlerinage coincide avec la fête du  ל"ג בעומר n'est pas à traduire par "solitaire", ni par "étrange" et encore moins par "étrangère". En arabe, le mot Gharib est d'une étonnante polysémie. La racine du mot غ ر ب, GRB signifie également "inouïe", "extraordinaire", "dont on n'a jamais entendu parler", c'est-à-dire un autre nom du sublime, du merveilleux.
Mais à la réflexion, ces traductions ne s'excluent qu'en apparence, puisque le propre du beau est d'être inouï, de comporter une part d'étrangeté, d'extranéité.  



mardi 29 avril 2014

En marge d'un colloque 2 Sfax et les îles Kerkenah

Sfax : ses remparts
Son bassin aghlabite qui alimentait la ville en eau :


Splendeur de sa grande mosquée du IXeme siècle :

Son minaret sobre et  richement calligraphié :

Frise calligraphiée ornant la mosquée Sidi Bahri :

Les portes de la ville :


 Kerkennah, son petit port paisible :

Plage de silence :

 La troupe de la ville :

 Et des amis en promenade amoureuse :


lundi 28 avril 2014

En marge d'un colloque : le musée de sfax 1

Sfax, l'antique Taparura, est aussi un grand centre culturel. Son musée municipal recèle de pures merveilles. Il est situé au siège même de la mairie, un bel écrin :
J'y admire surtout cette mosaïque représentant le poète Ennius (IIeme siècle). Le père de la poésie latine et l'inventeur de l'hexamètre latin est entouré des neuf muses :
Voici un fragment représentant Ennius, où l'on mesure toute la différence avec le poète tel que l'imagine Raphaël :
J'aime à regarder longuement cette gorgone. Elle sait fasciner :
Bien que pressé, j'ai tout de même le temps d'admirer ces peintures romaines :
Et ce portrait qu'on ne peut que trouver ressemblant bien qu'on n'en connaisse pas le modèle :









samedi 19 avril 2014

Appel à contribution

Un groupe de chercheurs tunisiens et français s'apprête à publier un ouvrage collectif sur le thème de la Créativité (en littérature, en art....).
Cet appel s'adresse à tous les doctorants, à tous les universitaires.
Envoyez vos contributions à : jalel.elgharbi[@]gmail.com. Je transmettrai
Dernier délai pour l'envoi des textes : 10 mai 2014

mercredi 16 avril 2014

Colloque L'imaginaire du sacré. Sfax-Les îles Kerkennah du 24 au 26 avril


 COLLOQUE INTERNATIONAL DU LABORATOIRE LERIC
Laboratoire d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires et Comparées
L’imaginaire du sacré
24-26 avril 2014 Sfax-Kerkennah



Lieu : Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax (Amphi1)

Jeudi 24 avril

8h30: Accueil des participants
9h-9h30: Allocutions de bienvenue par M. Mabrouk El Béhi, Doyen de la Faculté des Lettres et
Sciences Humaines de Sfax, M. AbdelWahed Mokni, Directeur du Laboratoire LERIC,
M. Kamel Skander, Directeur de l’équipe Littérature et civilisation et M. Hichem Ismail,
coordinateur du colloque.

Première séance (plénière) : 9h30-10h30

Président : Lassaâd JAMMOUSSI (LERIC, Université de Sfax, Tunisie)

09h30-09h50 - Jean-Jacques WUNENBURGER (Université Jean-Moulin Lyon III, France) : « Le sacré :
invariants et variations »
09h50-10h10 - Agnès LHERMITTE (Université Bordeaux-Montaigne, France) : « L’imaginaire du sacré,
ferment de deux légendes féministes contemporaines : Carole Martinez : Le cœur cousu (2007) et Du
domaine des murmures (2011) »
10h10-10h30 - Daniel ARANJO (Université du Sud-Toulon, France) : «"Comme la tête tranchée
d´Orphée, la mythologie continue à chanter, même après l’heure de sa mort, même à travers l’éloignement.
"(Kérényi) Vie et survie du sacré grec et chrétien en poésie ; témoignage d’un auteur »

Discussion (15 mn)
Pause-café

Deuxième séance (plénière) : 11h -12h30

Président : Arbi DHIFAOUI (Université de Kairouan, Tunisie)

11h-11h20 - Jalel EL GHARBI (Université de la Manouba, Tunisie) : « Du sacré dans la poésie de
Darwich »
11h20-11h40 - Mohamed BEN AYED (Université de Sfax, Tunisie) : « منسجم حيزا صوفيّ ال الكون»
 
11h40-12h - Mohamed GHIDAOUI (Université de Kairouan, Tunisie) : « Polarisation du sacré par la
langue : lexique, expressions figées »
Discussion (15 mn)
Troisième séance (plénière) : 12h15-13h30
Président : Mohamed BEN AYED (Université de Sfax, Tunisie)
12h-15-12h35 - Ali ABASSI (Université de la Manouba, Tunisie) : « Lectures profanatrices du sacré
révolutionnaire en Tunisie »
12h35-12h55 - Mustapha TRABELSI (Université de Sfax, Tunisie) : « Albert Camus ou le sacre d'un
style »
12h55-13h-15 - Arbi DHIFAOUI (Université de Kairouan, Tunisie) : « Le discours religieux ou le
danger des liaisons »
Discussion (15 mn)
14h- Déjeuner à l’hôtel Les Arcades
16h30- Déplacement vers les Iles Kerkennah

Vendredi 25 avril
Quatrième séance (salle des conférences 1) : 8h30-9h50
Président : Daniel ARANJO (Université du Sud-Toulon, France)

8h30-8h50 - Zahia AMARA (Université de Sousse, Tunisie) « Arnobe, témoin et interprète du sacrifice
sanglant »
8h50-9h10 - Juliette THIBAULT (Université de Poitiers, France) : «Tristan et Iseult, un amour interdit
et sacré de l'imaginaire médiéval »
9h10-9h30 - Mouna ABDESSALEM (Université de la Manouba, Tunisie) : « Dassoucy et la
désacralisation »
9h30-9h50 - Ali AOUN (Université de) : « Désacralisation de la mort dans les écrits des libertins du
XVIIe siècle : métempsycose et refus de la résurrection »

Discussion (15 mn)
Pause-café
Cinquième séance (salle des conférences 1) : 10h30 -11h50
Président : Abdelkrim OUBELLA (Université Ibn Zohr, Maroc)
10h30-10h50- Abbes MARZOUKI (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « « Le sacré au croisement
du corporel et du spirituel dans Justine ou les malheurs de la vertu du Marquis de Sade »
10h50-11h10 - Habib MEJDOUB (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « La sacralisation de l’amitié
chez Voltaire »
11h10-11h30 - Wafa NASRI (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « Blasphème et transgression du
sacré dans la correspondance de Marie-Jeanne Riccoboni »
11h30-11h50 - Radhouan BRIKI (Université de Kairouan, Tunisie) : « "Le jour de la raison" et la mise
en branle du sacré »

Discussion (15 mn)
  
Sixième séance (salle des conférences 1): 12h10 -13h-30

Président : Kamel SKANDER (LERIC, Université de Sfax, Tunisie)

12h10-12h30 - Nabil NAJJARA (Université de Sousse, Tunisie) : «Quand le romancier reconstitue le
monde»
12h30-12h50 - Injazette BOURAOUI (Université de Sousse, Tunisie) : « Henri Michaux : de la
désarticulation du sujet sacré à la profanation du signe sacralisé »
12h50-13h10 - Mouna JERBI (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « La subversion du sacré dans
L’âge d’homme de Leiris »

Discussion (15 mn)
Déjeuner
Septième séance (salle des conférences 1) : 15h-16h-20

Président : Jalel EL GHARBI (Université de la Manouba, Tunisie)

15h-15h20 - Sophia BEZINE (Université de Sfax, Tunisie) : « Poèmes Antiques et Modernes ou les
manifestations du sacré dans l’univers poétique d’Alfred de Vigny »
15h20-15h40 - Somaya REBAI (LERIC, université de Sfax, Tunisie) : « Le travestissement scientifique
de la représentation du sacré dans la poésie parnassienne »
15h40-16h - Zhi BIE (Université de Bretagne Occidentale, France) : « Poésie de l’être inaltérable »
16h-16h20 - Eléonore COMA (Université d'Avignon, France) : « Saint-John Perse et le sacré »

Discussion (15 mn)

Pause-café

Huitième séance (salle des conférences 1) : 17h-18h20

Président : Agnès LHERMITTE (Université Bordeaux-Montaigne, France)

17h-17h20 - Besma KAMOUN (Université de Jendouba, Tunisie) : « La traduction du sacré chez Adonis
et Al Bayati »
17h20-17h40 - Aziza AWAD (Université du Caire, Egypte) : « L’imaginaire du sacré dans Une même
nuit nous attend tous de Lamia Berrada-Berca »
17h40-18h - Ferdaous BOUAINE (Université Lumière Lyon II, France) : « La sainteté qui profère le
blasphème. »
18h-18h20 - Rachida SIMON (Université de Batna, Algérie) : « Spirale, volute, étoile et arabesque,
l’imaginaire du sacré chez Stétié et Dib »

Discussion (15 mn)

Neuvième séance (salle des conférences 1) : 18h40-20h

Président : Ahmad JAOUA (Université de Sfax, Tunisie)

18h40-19h - Angelo CARERI (Université Sorbonne-Nouvelle, Paris III, France) : « Anthropologie du
sacré dans les œuvres de Flaubert : la figure du survivant »
19h-19h20 - Imen BEN SAÏD (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « L’expression sensorielle du sacré
dans La Faute de l’abbé Mouret de Zola »
 
 19h20-19h40 - Tomasz SZYMANSKI (Université de Wroclaw, Pologne): « "L’homme n’a jamais eu
qu’une religion" : sur l’imaginaire de la " religion universelle" chez Balzac »
19h40-20h - Yasmine ADIB (Université d’Oran, Algérie) : « La compréhension et l’interprétation d’un
extrait de François René de Chateaubriand : "le mal de vivre romantique" »

Discussion (15 mn)

Dixième séance (salle des conférences 2) : 8h30-9h50

Président : Mustapha TRABELSI (Université de Sfax, Tunisie)

8h30-8h50 - AbdelKrim OUBELLA (Université Ibn Zohr, Maroc) : « La conception filmique de la
sainteté et du sacré chez le cinéaste marocain Hamid Bénani »
8h50-9h10 - Claude PUIDOYEUX (Université Bordeaux-Montaigne, France): « Les aventures de
Pinocchio, entre « gaminerie » et anthropogonie »
9h10-9h30 - Bénédicte MASELLI (université Rennes II, France) : « Invariance et contemporanéité du
sacré dans le Théâtre des Orgies et des Mystères d'Hermann Nitsch »
9h30-9h50 - Loula ABD-ELRAZAK (Université de Waterloo, Canada) : « Entre sacré et profane : les
images des miracles de Notre Dame du ms. fr. 9198 »

Discussion (15 mn)

Pause-café

Onzième séance (salle des conférences 2) : 10h30 -11h50

Président :Elisabeth MAGNE (Université Bordeaux-Montaigne, France)

10h30-10h50- Ilhem ZARROUK (Université de Kairouan, Tunisie) : « Traces du sacré dans l’art
contemporain »
10h50-11h10 - Chiara PALERMO (Université de Milan, Italie) : « Les traces du sacré dans l’art et la
sculpture africaine : le cubisme de Picasso »
11h10-11h30 - Imen MANSOURI (Université de Kairouan, Tunisie) : « Entre le Tabou et l’imaginaire
du sacré : une "réconciliation" entre la liberté et la religion »
11h30-11h50 - Besma HNANA (Université de GABES, Tunisie) : « La désacralisation du corps féminin
dans l’art contemporain »

Discussion (15 mn)

Douzième séance (salle des conférences 2) : 12h10 -13h-30

Président : Mohamed BENYAHIA (Université Ibn Zohr, Maroc)

12h10-12h30 - Souad MATOUSSI (Université de Sousse, Tunisie) : « Les danses des confréries
religieuses musulmanes en Tunisie et leur rapport avec les représentations de l’espace et du temps sacrés»
12h30-12h50 - Frédérique AUFORT (Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), France) :
« Kindertotenlieder mis en scène par Gisèle Vienne et la philosophie de Georges Bataille »
12h50-13h10 - Ghada CHATER (Université de Carthage ENAU, Tunisie) : « Le rôle de l'imaginaire
dans l'architecture de la zaouia »

Discussion (15 mn)

Déjeuner


Treizième séance (salle des conférences 2) : 15h-16h-20

Président : M’Hamad WAHBI (Université Ibn Zohr, Maroc)

15h-15h20 - Farouk BAHRI (Université de la Manouba, Tunisie) : « "Le désenchantement du monde" ou
la quête de la gloire dans Le désert des Tartares de Dino Buzzati »
15h20-15h40- Sami TLILI (Université de Sousse, Tunisie) : « La figure du Maître spirituel dans
L'Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Khane et dans Les Bouts de bois de Dieu de Sembène
Ousmane »
15h40-16h - Dalal MEZGHOUNI (Université d’El Oued, Algérie) : « L'imaginaire du sacre dans Et si la
polygamie etait impossible en islam? de N. Bennabi »
16h-16h20 - Yassine ZOUARI (Université de Tunis, Tunisie) : « L'islam des Lumières ou le sacré en tant
qu'amour. L'exemple de Moheïddin Ibn 'Arabi »

Discussion (15 mn)

Pause-café

Quatorzième séance (salle des conférences 2) : 17h-18h20

Président : Hédia ABDELKEFI (Université Tunis El Manar, Tunisie)

17h-17h20 - Candy HOFFMANN (Université Paris IV-Sorbonne, France et Université de Montréal,
Canada) : « L'art sacré chez Georges Bataille et Hubert Aquin »
17h20-17h40 - Souad KHLIF (Université de Sousse, Tunisie) : « Pierre Michon ou l’écriture comme
pratique sacrée »
17h40-18h - Hanen ALLOUCHE (Université de la Manouba, Tunisie) : « Vers une sacralisation de
l'enfance : entre désir incestueux et interdit religieux dans Les Mégères de la mer de Louis-René des
Forêts »
18h-18h20 - Saim VOUSSAD (ENS des Lettres et Sciences Humaines de Bouzaréah, Algérie) :
« Figures de méditation et la dimension du sacré dans Désert de Le Clézio »
Discussion (15 mn)

Quinzième séance (salle de conférences 2) : 18h40-20h15

Président : Hafedh GOUIAA (Université de Sfax, Tunisie)

18h40-19h - Noureddine SABRI (Université de Sousse, Tunisie) : « Mythes fondateurs, mythes
littéraires : l’idéologie du sacré »
19h-19h20 - Najate NERCI (Université Hassan II, Maroc) « Le mythe de la côte courbée ou la géométrie
imaginaire du corps féminin »
19h20-19h40 - Rim TAGA GABSI (Université de Jendouba, Tunisie) : « Jeanne d’Arc, un mythe sacré,
désacralisé ? »
19h40-20h - Samia SALLEM (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « La désacralisation de l’héroïsme
ou le désenchantement patriotique dans Le Diable au corps de Raymond Radiguet »

Discussion (15 mn)


 21h : Dîner du colloque

 Samedi 26 avril

Seizième séance (plénière) : 8h30 -9h50

Président : Ali ABASSI (Université de la Manouba, Tunisie)

8h30-8h50 - Alice DE GEORGES-METRAL (Université de Nice-Sophia Antipolis, France) : « La
Retraite de M. Bougran de Joris-Karl Huysmans : Retraite spirituelle d’un petit rond de cuir »
 8h50-9h10 - Lassaâd JAMMOUSSI (LERIC, Université de Sfax, Tunisie) : « La dérision du sacré dans
l'œuvre de Beckett »
9h10-9h30- M’hamad WAHBI (Université Ibn Zohr, Maroc) : « La thématique du sacral chez Leila
Sebbar »
9h30-9h50 - Bernadette KASSI (Université du Québec en Outaouais, Canada) : « Discours social, sacré
et écriture au féminin »

Discussion (15 mn)

Pause-café

Dix-septième séance (plénière) : 10h30 -11h50

Président : Jean-Jacques WUNENBURGER (Université Jean-Moulin, Lyon III, France)

10h30-10h50 - Samir MARZOUKI (Université de la Manouba, Tunisie) : « L'imaginaire de l'au-delà :
les manifestations de Dieu dans Risalat al-ghofrane de Ma'arri et l'Enfer de Dante »
10h50-11h10 - Mohamed BENYAHIA (Université Ibn Zohr, Maroc) : « La Philosophie et le Sacré »
11h10-11h30 - Hafedh GOUIAA (Université de Sfax, Tunisie) : « .المعاصر العربي االدب في دسّالمق انتهاك
 ن ّص محمود المسعدي نموذجا «
11h30-11h50 - Hédia ABDELKEFI (Université Tunis El Manar, Tunisie) : « Pour une didactique des
imaginaires : l'imaginaire du sacré dans l'enseignement de la littérature française à l'université tunisienne »

Discussion (15 mn)

Dix-huitième séance (plénière) : 12h10 -13h-30

Président : Samir MARZOUKI (Université de la Manouba, Tunisie)

12h10-12h30 - Elisabeth MAGNE (Université Bordeaux-Montaigne, France) : « Mais où vont les anges
d’Antony Gormley ? »
12h30-12h50 - Christine DAVENNE (Université Bordeaux-Montaigne, France) : « Esprits de l'art »
12h50-13h10 - Ghislaine AZEMARD, Jean-Pierre DALBERA, Xiao ZHANG et Henri HUDRISIER
(Université Paris VIII, Chaire ITEN-Unesco, France) : « Pluralité des cultures sacrées et mondialisation
(entre autres numérique) des musées »

13h20 : Synthèse du colloque par Jean-Jacques Wunenburger

13h40 : Clôture du colloque

 Déjeuner

16h : Retour à Sfax

 
Comité scientifique :

Jean-Jacques Wunenburger (Université de Jean-Moulin, Lyon III), Ali Toumi Abassi (Université de la
Manouba), Samir Marzouki (Universite de la Manouba), Lassâad Jammoussi (LERIC, Université de
Sfax), Gérard Peylet (CLARE-LAPRIL, Université Bordeaux-Montaigne), Hédia Abdelkéfi (Université
Tunis El Manar ), Arbi Dhifaoui (Université de Kairouan), Jalel El Gharbi (Université de la Manouba),
Mohamed Ben Ayed (Université de Sfax), Hafedh Gouiaâ (Université de Sfax), Elisabeth Magne
(Université Bordeaux-Montaigne), Mustapha Trabelsi (Université de Sfax), Leyla Rammeh (Université
de Kairouen), Mohamed Wahbi (Université Ibn Zohr, Maroc), Agnès Lhermitte (CLARE-LAPRIL,
Université Bordeaux-Montaigne), Abdelkrim Oubella (Université Ibn Zohr, Maroc), Kamel Skander
(LERIC, Université de Sfax), Hichem Ismail (LERIC, Université de Sfax).

Comité d'organisation :

Agnès Lhermitte (CLARE-LAPRIL, Université Michel de Montaigne, Bordeaux3), Ali Toumi Abassi
(Université de la Manouba), Kamel Skander (LERIC, Université de Sfax), Hichem Ismail (LERIC,
Université de Sfax).

Comité d’organisation étudiant :

Sémia Sallem (LERIC, Université de Sfax), Mohamed Boussarsar (LERIC, Université de Sfax),
Mouna Jerbi (LERIC, Université de Sfax), Imen Ben Saïd (LERIC, Université de Sfax), Abbes
Marzouki (LERIC, Université de Sfax).

Coordinateur :

Hichem Ismail.

samedi 12 avril 2014

Palazzo Barberini

Le plafond du Palazzo Barberini, Allégorie de providence et de puissance divines de Da Cartona de Pietro est une splendeur : avoir une telle allégorie pour seul ciel, rien qu'un instant !

vendredi 11 avril 2014

Où en est la Tunisie ? + un mot pour M Jomaa : M. Jomaâ, osez croire au miracle, et vous le réaliserez !, Giulio-Enrico Pisani

-->Giulio-Enrico Pisani

Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek



Luxembourg 10/11.4.2014



 



Tunisie : la révolution est un long torrent tumultueux  I.



Le prix de la liberté après trois années d’incurie


Cela fait bien trois ans que, en lisant certains articles de journalistes de Tunisie ou d’ailleurs, je m’étonne de les voir se référer à la révolution tunisienne comme étant un évènement ayant eu lieu en janvier 2011.  Même sur Wikipedia on affirme que «Ben Ali est chassé le 14 janvier 2011 par une révolution populaire».  Il eût fallu en fait écrire, respectivement lire, qu’il a été chassé par un soulèvement populaire déclenché par l’auto-immolation par le feu du jeune chômeur Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 et ayant abouti au renversement de Ben Ali...[1]  C’est que, loin de vouloir ergoter sur les mots, nous touchons ici à la définition d’un phénomène politique fondamental: la révolution.  Une révolution n’est pas un instant dans l’existence d’un peuple; elle n’est ni soulèvement, ni émeute, ni insurrection ou autre manifestation plus ou moins violente de l’insatisfaction, des frustrations et de la colère populaires.  Elle peut par contre en résulter, ou plutôt en prendre le chemin, si le peuple a su pousser ses dirigeants de gré ou de force à l’entendre, soit en s’inclinant, soit en partant.  Et même ça, ce n’est qu’à peine le commencement d’une révolution.  Tout reste à faire.


En effet, révolution signifie un retournement, changement, bouleversement politique, sociétal, voire économique fondamental et nécessite aussi bien d’énormes efforts qu’un changement des mentalités.  Elle dure nécessairement de nombreuses années et se voit accompagnée de remises en question fondamentales et de sacrifices, ainsi que de combats entre les forces anciennes et nouvelles, mais aussi entre ces dernières entre elles.  La révolution française (bourgeoise) a duré quatre-vingts ans entrecoupés de retours arrière et de nombreux ratés.  La révolution soviétique a vécu trois quarts de siècle et s’est fourvoyée sans avoir été menée à bon port.  La révolution cubaine, elle, n’est pas encore achevée après soixante ans.  Plutôt que révolution, faudrait-il peut-être employer le terme de processus révolutionnaire, et un telle transformation, constamment menacée par ses propres erreurs et par les forces contre-révolutionnaires souvent appuyées par des puissances étrangères, prend un temps fou.  Il ne s’agit cependant ici que d’un bref rappel, car je n’ai aucunement l’intention de disserter sur les révolutions en général ou d’analyser leurs différents parcours historiques.  Je ne dispose hélas, pour ce faire, ni de l’espace rédactionnel nécessaire, ni des compétences requises.  D’autres que moi, infiniment plus compétents et autorisés, l’ont déjà fait et traiteront encore à l’avenir ce passionnant sujet.


Mon intention se borne à avertir ceux de mes amis tunisiens qui parlent de leur révolution au passé, donc comme quelque chose d’accompli, d’achevé, sur quoi il faudrait bâtir, qu’ils sont encore loin du compte.  Déjà qu’elle a failli leur échapper à peine lancée, leur révolution, à cause des discordes entre la multitude de factions et de partis progressistes, qui ont permis une récupération islamiste ne visant qu’à remplacer la tyrannie Ben–Ali–Trabelsi par une dictature théocratique.  Nous avons déjà vu comment l’ANC (Assemblée nationale constituante), ainsi que les gouvernements dominés par les islamistes de Nahdha et associés, se sont avérés incompétents, compromis avec les extrémistes salafistes qui les avaient soutenus au début et ont dû jeter l’éponge fin 2013.  Du même coup le peuple tunisien soulagé a enfin appris, après deux ans et demi d’un calvaire liberticide et d’une dégringolade économique désastreuse, la désignation du premier ministre laïc et libre de coteries Mehdi Jomaâ[2] ainsi que, en janvier 2014, la formation d’un gouvernement neutre.  Problème: celui-ci est censé réussir la quadrature du cercle, d’innombrables prodiges, des miracles à gogo et l’impossible par-dessus le marché.  En effet, non seulement le nouveau gouvernement a été chargé officiellement de l’organisation d’élections législatives avant fin 2014 – ce qui est pour l’heure, entre nous soit dit, le moindre de ses soucis – mais encore doit-il extraire le pays du gouffre où Nahdha l’a enfoncé, c'est-à-dire poursuivre la révolution et tenter de la sauver. 


Le 4 mars, l’AFP/Le Monde l’annonçaient, le prix de la liberté et de trois années d’incurie: «Le premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ a mis en garde, lundi 3 mars au soir, contre une situation économique qui risque de devenir "catastrophique (…) En toute franchise, la situation est plus difficile que ce que nous ne le croyions", a-t-il dit dans une interview à la chaîne publique Wataniya et à la télévision privée Nessma, un mois après avoir pris ses fonctions. "Il va nous falloir faire des sacrifices (...) On peut ignorer la réalité, mais la réalité ne nous ignorera pas ", a-t-il insisté (...) et expliqué qu'il manquait 4 milliards de dinars (1,8 milliard d'euros) dans le budget de l'État. "Nous ne savons pas d'où les ramener, il faut que nous trouvions les ressources. Nous avons l'intention de lancer une souscription pour financer les caisses de l'État, mais ce n'est pas suffisant" (...) Et il faut examiner au cas par cas la situation des compagnies publiques en difficulté, comme la compagnie aérienne nationale Tunisair, qui demande une aide équivalant à "quatre fois son chiffre d'affaires (...) Nous n'allons pas baisser les salaires, mais il n'y aura pas de nouveaux recrutements dans la fonction publique (...) Soyons sincères: pendant ces trois dernières années, depuis le commencement de la révolution, nous n'avons pas travaillé. L'administration n'a pas travaillé, les compagnies n'ont pas travaillé, nous n'avons pas respecté les lois. Ce n'était pas ce que nous attendions de la révolution (...) Une autre révolution nous attend, celle des mentalités... "».

L’homme est décidemment plus lucide que la grande majorité des politiciens du pays et ne limite pas sa conception de la révolution aux évènements de janvier 2011.  Par ses mots «depuis le commencement de la révolution» il démontre comprendre qu’elle est loin d’être achevée.  Mais le peuple, légitimement impatient après tant de trahisons et d’impairs, lui laissera-t-il seulement le loisir de la remettre sur les rails et de lui imprimer un nouvel élan?  Obligé de prendre son bâton de pèlerin pour aller emprunter à l’international les sommes qui manquent au pays et qu’il faudra ensuite rembourser au prix d’immenses sacrifices, saura-t-il faire face à la grogne populaire, à la faim des plus pauvres et aux velléités de retour aux affaires des islamistes?  N’oublions pas que ceux-ci n’ont accepté de céder le pouvoir à ce gouvernement que pour l’obliger à manger le fruit de leurs échecs et à profiter de la faiblesse de mémoire du peuple pour se re-proclamer sauveurs du pays.  Car le peuple n’aura, à défaut d’amélioration sensible, que trop tendance à oublier (peut-être ne le lui dit-on pas assez) que sa misère actuelle est surtout due aux islamistes qu’il a portés au pouvoir et qui ont employé les capitaux dont ils disposaient surtout en frais somptuaires et à se dédommager généreusement des injustices réelles ou imaginaires subies sous Bourguiba et Ben Ali.  Pour gagner cette gageure Jomaâ n’aura même pas droit à ses cent jours de grâce.  En effet, l’insatisfaction est générale et tourne déjà ici et là à l’émeute...


                                                  [3]



II   M. Jomaâ, osez croire au miracle, et vous le réaliserez !

Boubaker Ben Fraj écrivait déjà ce 23 mars, notamment que «Au cours des dernières semaines, les deux gouvernorats du Sud-est: Médenine et Tataouine, connaissent une vague protestataire presque ininterrompue. A ce jour, la situation y  est tendue et (...) proche (...) de l’exaspération (...) Dans les deux gouvernorats de cette Tunisie méridionale, d’emblée peu favorisée par la nature, la recrudescence des mouvements revendicatifs devenus endémiques se complique encore par d’autres facteurs générateurs de tensions et d’instabilité: d’un côté, l’impact immédiat des turpitudes qui déstabilisent la Libye voisine et de l’autre, le fait que ces deux  circonscriptions se soient transformées en terrain de prédilection d’une intense contrebande transfrontalière, rattachée à des réseaux mafieux ou terroristes, par des liens à peine voilés, d’intérêts  et de complicités. À Médenine et à Tataouine, comme dans plusieurs autres gouvernorats: Gafsa, Sidi-Bouzid, Kasserine, Siliana, Jendouba, et maints autres endroits de la Tunisie intérieure, nul n’ignore que la colère de plus en plus vive de la population est générée par un sentiment partagé de frustration, du fait d’un retard certes relatif, mais très significatif, en matière de développement économique et social, en comparaison avec les régions du littoral».

Quel défi pour Mehdi Jomaâ[4]!  Quand on pense que dans l’Italie toute proche la dramatique fracture entre le nord et le sud et, pis encore, entre l'intérieur et les zones côtières, héritée des régimes rétrogrades du Royaume des deux Siciles et des États Pontificaux, a duré un siècle et demi après la proclamation de son unité, notre Zorro n’est pas sorti de l’auberge.  Car le sous-développement du Meridione italien est encore loin d'être résorbé, surtout dans certaines régions de l'intérieur des Pouilles, de la Basilicate, de Calabre et de Sicile, où la manne touristique et le développement industriel sont grandement absents.  Et ce, malgré les sommes fabuleuses qui y ont été engouffrées par les gouvernements successifs, ainsi que par la Communauté Européenne puis par l'UE.  Bon, les causes n'en sont pas identiques à celles de la Tunisie, mais furent et restent fort semblables.  Aussi serait-il illusoire de croire que ce problème puisse être entièrement résolu par un, deux ou même trois gouvernements successifs. 

Jomaâ a pourtant relevé le gant.  Mais il s'agit d'un travail de très longue haleine qui devra mobiliser des générations de gouvernants tunisiens.  Cela reviendra à mener sans trêve une lutte à outrance contre les maffias et le terrorisme, à favoriser les investissements et la recherche minière, la modernisation agricole, le développement industriel et la mise en oeuvre d’une véritable solidarité nationale entre le nord et le sud et entre les côtes et l'intérieur.  Seule cette solidarité permettra en effet aux populations défavorisées de supporter la longue durée que prendra le développement de ces régions, même si on s'y met tout de suite, et de ne pas tourner leur colère contre ce gouvernement, qui ne doit à aucun moment oublier d’agir de manière aussi inventive que révolutionnaire.

 Certes, d’aucuns se demanderont dans quelle mesure ce «chevalier blanc», nourri aux mamelles de l’industrie et du libéralisme mondialiste, est le mieux placé pour mener à bien un processus révolutionnaire national.  La réponse ne fait à mon avis aucun doute: pour l’heure probablement oui.  En effet, avant de pouvoir procéder à un changement sociétal sérieux, il faut développer l’industrie, rétablir la confiance du peuple et de l’étranger (tourisme et investissements) envers les dirigeants du pays, assainir les finances et réduire un chômage de 15,7 à 16,7%  (~25% chez les jeunes, diplômés ou non). 


Une première mesure, déjà préparée et mise en route sous le précédent gouvernement a consisté à se rapprocher de certains pays de l’Union Européenne.  Aussi, «la Tunisie et l’UE ont-elles signé le 3 mars un accord qui prévoyant notamment une simplification des visas et une plus grande ouverture à l'immigration régulière en échange de la lutte contre l'immigration clandestine, à l'image de ce qui se fait déjà avec le Maroc.[5]  Ce «partenariat de mobilité», auquel participent dix pays membres de l'UE, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, «vise à faciliter la circulation des personnes entre l'UE et la Tunisie (et) à promouvoir une gestion commune et responsable des flux migratoires existants, notamment à travers la simplification des procédures de l'octroi de visas», a indiqué la commissaire européenne chargée des affaires intérieures (...) Il est également prévu d'informer les citoyens tunisiens sur les offres d'emploi, d'étude et de formation disponibles dans l'UE, et de faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et universitaires. L'UE s'est engagée à favoriser une meilleure intégration des ressortissants tunisiens en situation régulière sur son territoire, ainsi que des migrants en situation régulière en Tunisie».[6]


Par une autre décision tout aussi indispensable qu’immédiate, Mehdi Jomaâ – comme s’il avait pressenti l’article susmentionné de mon ami Boubaker Ben Fraj – s’attaque le 9 mars à la promotion du développement dans les régions intérieures et décide, après sa rencontre avec des hommes d’affaires et des investisseurs de la région de Médenine, de constituer une équipe ministérielle qui se déplacera dans différentes régions du pays pour repérer les difficultés, ainsi que pour trouver et mettre en oeuvre les solutions adéquates.  Il incite de même l’administration à traiter avec le privé en tant que force vive de l’économie et tremplin vers la croissance.[7]


Plus récemment, au cours l’ouverture des travaux du 28ème Forum sectoriel de la FAO du 27 mars 2014, Mehdi Jomaâ a également annoncé une batterie de mesures censées favoriser l'entreprenariat agricole.  Ces mesures sont principalement destinées aux jeunes agriculteurs dans le but d'augmenter l'attractivité du secteur agricole en matière d'emploi.  Parmi les nombreuses mesures décidées: accorder des prêts fonciers aux ingénieurs et aux jeunes à des conditions simplifiées et fournir aux jeunes ingénieurs, enfants d'agriculteurs et jeunes investisseurs du secteur agricole des parcelles de terrain agricole appartenant à l'État à des prix préférentiels.[8]


Mais Jomaâ a-t-il quelques chances de réaliser toutes ces améliorations dans un laps de temps assez bref?  C'est-à-dire suffisamment pour que la majorité des Tunisiens reconnaissent clairement des progrès sensibles et lui renouvellent leur mandat ou l’accordent à un nouveau gouvernement progressiste?  Cela, seul les prochains mois pourront nous l’apprendre.  Aussi ne pouvons-nous pour l’heure, amis lecteurs, que joindre nos souhaits aux recommandations formulées par Farhat Othman[9] dans une lettre ouverte à son 1er ministre sous le titre emphatique: «M. Jomaâ, osez croire au miracle, et vous le réaliserez!».  Il ne lui recommande en effet rien de moins que de réinventer (excusez du peu!), en symbiose avec l’Europe, tout à la fois la Démocratie, le New Deal et le Plan Marshall.  






 








[1]  Décédé le 4 janvier 2011.
[2]  Né 1962 à Mahdia, petite ville côtière au sud de Tunis, cet ingénieur diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis avec un DEA en mécanique, calcul et modélisation des structures s’est essentiellement affirmé dans le civil. Mehdi Jomaâ effectue toute sa carrière au sein d’Aérospace, filiale du groupe français Total, dont il devient en 2009 directeur général de la division aéronautique & défense et membre du comité de direction supervisant six filiales en France, aux États-Unis, en Inde et en Tunisie. Ce n’est qu’il y a moins d’un an (mars 2013), qu’il est appelé par le premier ministre nahdhaoui, Ali Larayedh, à intégrer son gouvernement en tant que ministre de l’Industrie assisté d’un secrétaire d’État chargé de l’Énergie et des Mines, Nidhal Ouerfelli, autre laïc indépendant.
[3]
[4]  Détails sur le parcours de Mehdi Jomaâ dans la 1ère partie de cet article.
[5]  Source Al Huffington Post Maghreb 3/6.3.2014.
[6]  Source Le Monde 3.3.2014.
[7]  Source Tunis Info 10.3.2014.
[8]  Source Business News 27 mars 2014
[9]  Ancien diplomate (Consul Adjoint au Consulat à Strasbourg puis Consul au Consulat Général à Paris et enfin Conseiller social de l'Ambassade à Paris.

mercredi 9 avril 2014

Jérôme Ferrari à La Manouba

 Jérôme Ferrari donnera une conférence à La Faculté des Lettres de La Manouba. Il évoquera son roman Le Sermon sur la chute de Rome (prix Goncourt 2012), mercredi 16 avril à 14h. Vous y êtes cordialement invités.

dimanche 6 avril 2014

الأيام الشعرية بكلية الآداب بمنوبةLa poésie en fête à La Manouba

ككل سنة تحتفي كلية الآداب بمنوبة بالشعر و الشعراء وهي تستضيف يومي 18 و 19 أفريل نخبة من شعراء تونس ويكون ضيف الشرف هذه السنة الشاعر العراقي صلاح نيازي
فمرحبا بكم جميعا
Salah Niazi
La poésie sera en fête à la faculté des Lettres  la Manouba, les 18 et 19 avril. Cette session des journées poétiques sera animée par une pléiade de poètes tunisiens. L'invité d'honneur est  le poète irakien Salah Niazi.
Vous êtes cordialement invités à ces journées