Messages
de NAJMA FARES
22
juillet
un Genocide", c'est avec ce mot qu'on resume ce
qui c'est passé dans notre famille "Abou Jamee", ou 28
personnes ont ete tues par les missiles israeliens qui ont cible leur maison de
3 étages, qui loge cinq familles au moment ou ils prenaient leur dejeuner
pour casses leur jeune, 3 membres de la famille ont miraculeusement survécu, la
plus part des victimes étaient des enfants et des femmes ,
au cours de plus de 15 heures depuis le crime, l'équipe de defence civile et des dizaines de personnes sont restes a la recherche sous les decombres en se servant de trois bulldozers.
au milieu des sentiments de colere et de mepris les palestiniens font les adieu aux martyrs dans une procession magestieuse malgres le risque des bombardements et dans leur esprit plusieurs questions se posent sans trouver des reponses satisfaisante...
au cours de plus de 15 heures depuis le crime, l'équipe de defence civile et des dizaines de personnes sont restes a la recherche sous les decombres en se servant de trois bulldozers.
au milieu des sentiments de colere et de mepris les palestiniens font les adieu aux martyrs dans une procession magestieuse malgres le risque des bombardements et dans leur esprit plusieurs questions se posent sans trouver des reponses satisfaisante...
Najma Abou Jamee
25 juillet
Chers amis,
Hier soir j’ai pu sortir
de la maison, j’ai profité pour visiter l’école juste à côté de chez moi, où
plus de 2000 habitants de Chaja’iya et Zaitoun
prenaient refuge, parmi eux il y avait qui ont fui les bombardements
aveugles, d’autres leurs maisons étaient détruites, chaque visage marquait tant
de souffrances et de douleurs. Et dans chaque mémoire une triste histoire.
Ils étaient près de 5o personnes dans chaque classe, ils y a même ceux
qui n’ont pas trouvé de place dans les classes
donc ils ont entouré des petites surfaces dans la cour avec des tables pour
s’installer, des couvertures étaient mis par-terre pour s’asseoir et pour
dormir… je ne m’empêchait de parler à quelques femmes, qui ont insisté de me
ramener dans les classes pour voir un peu dans quelle situation elles
vivaient…j’ai passé dans quelques classes et ce que j’ai vu était terrible, des
enfants, des femmes et des vieux même
des bébés, étaient tous là, avec un manque de toute forme d’hygiène, en plus de
coupure d’électricité. Tout le monde était là entrain d’attendre, avec un regard
de tristesse, de mépris et de colère, n’assimilant pas tout ce qui s’est passé.
Les mamans n’arrivant même pas à se
plaindre, elles n’arrivaient à parler, d’ailleurs elles n’ont rien à dire de
plus, tout était claire. Une heure avant le ftour, des engins qui passaient
dans l’école et portaient le manger pour casser le jeune, un jeune volontier
m’a appris qu’hier la quantité n’était pas suffisante, donc ils y avaient ceux
qui ont mangé une demi-heure après, à attendre que d’autre plats viennent soit
des gens qui habitaient à cote ou des
bénévoles. J’ai quitté l’école, en mémoire une souffrance et douleur de
centaines de personnes de tout âge mais
aussi avec un sourire de petites filles dont leurs yeux marquaient l’espoir.
Aujourd’hui matin, j’ai
appris comme tout le monde le bombardement d’une école de l’UNRWA a Beit
Hanoun, où logeaient de centaines de personnes. 15 personnes ont
été tuées et près de 2oo blessés, pour
s’ajouter au 798 martyrs et 5050 blessés
et voilà les écoles aussi ciblés comme les mosquées l’y aient et ils y sont toujours.
Comment les gens dans les
autres écoles vont apprendre ça !? Surtout qu’ils sont dans des écoles de
l’UN, où ils croient que c’est le seul
lieu où ils peuvent être en sécurité.
Ce n’est pas facile
d’avoir la force pour vivre et résister avec une telle mentalité, alors que le
bombardement peut aussi cibler leur
école.
Malgré l’hunimanité et la barbarie de l’ennemie…
Ils sont là, ils
resteront…. ils n’ont rien qu’attendre
leur destin inconnu.