Ce que veulent les terroristes
Ce qu’ils veulent mettre en péril : le doute, ce corollaire de la foi, l’ivresse, la sosie de la connaissance, le désir, cette raison d’être. Ils en veulent à la séduction, à la proximité avec l’autre.
Incultes, ils ne supportent pas la culture. Ils ne savent pas aimer, ni ne savent, ni n’aiment (intransitivement et transitivement). Ils feraient mieux d’entrer dans l’école de la vie, par l’école, par la vie, par le travail, par la soif de connaissance qui commence par l’aveu de sa propre ignorance.
Fanatiques, assassins, voyous, criminels de droit commun, surtout absolument incroyants (justement à cause de leur absence de doute), orthodoxie de la haine, ...Que savent-ils ? Ont-ils seulement idée du sens du mot "connaissance" ? Aucune spiritualité, en eux, ni en leur "guide", de purs matérialistes qui ont seulement appris à appuyer sur une gâchette et qui n'aspirent qu'aux lois de la balistique et de la déflagration
RépondreSupprimerNul soif du désert en eux...Nul innommable...
Oui, cher Cléanthe, pourtant j'ai toujours l'impression que les mots manquent toujours pour qualifier l'infâme, l'inqualifiable
RépondreSupprimerils manquent, en effet, Jalel
RépondreSupprimer"Le passé choisit son jour pour revenir, il revient un jour des Morts. (...) La chimie nervalienne ne consiste pas à revivre les souvenirs au présent mais à vivre le présent au passé (...). Palimpseste inversé où le plus ancien serait à la surface et le plus actuel enfoui. Lignes et portées illisibles tant que ne les ravive l'écriture même."
RépondreSupprimer(F. Delay - "Dit de Nerval" )
Je ne connaissais pas ce livre, chère Christiane
RépondreSupprimerMerci
Il a été couronné par le Prix du roman de la Ville de Paris en 1999. Un très beau livre, très dense.
RépondreSupprimerc'est noté, chère Christiane, merci
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