jeudi 30 avril 2009

Traduit du matin


OEuvre de Jérôme Bosch


Où chercher l’amande
Pouvant loger les loups
Qui nagent
Les poissons de Bosch
Qui volent
Et dans la hâte
Ne pas dégrafer l’été du songe
Ne pas défaire la tresse
Qui tient les cheveux de la nuit
Et voir vaguement
Le rêve hypertrophié
Sous les traits du cauchemar.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

D'UN MATIN A L'AUTRE

Où n'est pas la question
Pearly Spencer court toujours
Alors que la course est gagnée
Sans qu'il n'y ait de perdant

Sur place des dauphins
Accompagnent les navires
Immobilisés sur les brisants
Où le sens s'immole

Et la roue tourne
Comme un soleil éteint
Sur la rutilance de la nuit
Qui sourit aux eaux pâles

gmc a dit…

sry, mauvaise manip^^

Philip Seelen a dit…

Je suis ému en lisant votre poème Jalel et je ne peux vous dire pourquoi. Mais il y a un tel rythme dans la succession des inattendus qui emporte mon émotion... et je ne peux résister.

Merci Compagnon de mes émotions depuis quelques temps et pourtant temps si court mais temps si fort.

Philip Seelen

Amel a dit…

Comment ne pas plonger dans cet univers où le raffinement et l'inquiétant se chevauchent comme les dents d'un peigne qui brosse les chevelures ou les tentacules qui vrillent sous le regard hébété de la chouette.

Un bien beau poème que l'on ne se lasse pas de relire au chevet de cette toile du fantastique Jérome
Bosh.

Ps : je reviens avec de nouveaux outils, mon ordi ancien ordi m'a abandonnée. J'ai de la lecture en retard...
Amitiés

Jalel El Gharbi a dit…

@Amel : Ravi que vous soyez de retour. Amitiés