dimanche 30 septembre 2012

Poème d'Athanase Vantechev de Thracy en français, en albanais, en anglais et en tamazight

Puvis de Chavannes : Le Rêve.


TANT DE SILENCE ALENTOURS

À Ali Prodrimja

Où vont les gens que j’aime
Vêtus de robes rouges
Dans le haut crépuscule du soir ?

Où mène-t-il, le vent cuivré de l’automne,
Les voix glorieuses des mésanges ?

Seuls restent ici,
Emplies de soleil frais,
Les voluptueuses grappes de raisin
Et mon enfance heureuse
Assise à la fenêtre
Ouverte sur l’infini.

Dis-moi, Ali Prodrimja,
Dis-moi, ami solitaire des ruisseaux,
Frère des montagnes de Rugova,
Où emmènent-elles, les cavales du temps pressé,
Les corps que mes mains
Ont si longtemps habillés
De lumière !

Athanase Vantchev de Thracy

Paris, le 18 août 2012

Glose :
Ali Prodrimja (1942-2012) : un des plus grands poètes de langue albanaise. Il est né à Kosovo et mort en France.

Rugova : chaîne de montagnes entièrement située à l’intérieur de Kosovo, longue de quelque 20 km.

ENGLISH :


So Much Silence Around

To Ali Prodrimja

Where do they go, the people I love
Dressed in red robes
At the height of the evening twilight?

Where do they lead, the coppery autumn wind,
The glorious voices of the blue tits?

All that remains here,
Filled with fresh sunlight,
Are the voluptuous clusters of grapes
And my happy childhood
When I sat by the window
Which opened onto infinity.

Tell me, Ali Prodrimja,
Tell me, solitary friend of rushing waters,
Brother of the mountains of Rugova,
Where do they take us, the mares of hurrying time,
The bodies that my hands
Have so long dressed
In light!

Translated from the French of Athanase Vantchev de Thracy by Norton Hodges
August 2012



ALBANAIS :
KAQ HESHTJE RRETH E RROTULL



Ali Prodrimes


Ku venë njerëzit që dua
veshur me të kuqe
Në muzgun e artë të mbrëmjes ?


Ku e shpie era e bakërt e vjeshtës,

Këngën e lavdishme të trishtit ?


Mbeten këtu
Mbushur me diell te freskët
Vetëm kokrat joshëse të rrushit
Dhe fëminia ime e lumtur
Ulur te dritarja
Hapur drejt pafundësisë.


Më thuaj, Ali Prodrimja,
Më thuaj, mik i vetmuar i përrenjve,
Vëlla i maleve të Rugovës,
Ku i çojnë kuajt e kohës,
trupat që duart e mia
kaq gjatë i kanë veshur
Me dritë !

Athanase Vantchev de Thracy

Traduit du français en albanais par la poétesse Bessa Myftiu

TAMAZIGHT  (BERBERE)
mchta n ususm g idgharn
I Ali Prodrimja
Mani ghr eddan medden enna righ
Insan iaaban izgwaghn
G taghzi n tberbixt n tadgwat
mani ghr ittawy uzwu awragh n amwan
asmummy abaraz n tjdad n tyuggawine ?

xs nitnti ayd iqqiman da
Aamrant s tafukt tasmmat
Iskkun n wadil
tmzi nu ighudane
iqqimn g tattaqt
irzmen ghif awarsmur

ini yi Ali Prodrimja
ini yi amddakwl uzzif n ighzran
Gmas n idurar n Rugova
Mani ghr ettawy tazzla n uzmez izerbn
…..enna snsan ifassn inu mchta d mchta
s assid!

Athanase Vantchev de Thracy
Paris, ass n 18 août 2012

vendredi 28 septembre 2012

En lisant Eugène Fromentin

Eugène Fromentin : La chasse au faucon en Algérie ; la curée

L'explicit d'Un Eté dans le Sahara, récit de voyage d'Eugène Fromentin publié en 1857, est poignant. Le voici : 
"N'importe, il y a dans ce pays je ne sais quoi d'incomparable qui me le fait chérir. 
Je pense avec effroi qu'il faudra bientôt regagner le Nord ; et le jour où je sortirai de la porte de l'Est pour n'y plus rentrer jamais, je me retournerai amèrement du côté de cette étrange ville, et je saluerai d'un regret profond cet horizon menaçant, si désolé et qu'on a si justement nommé - Pays de la soif.

samedi 22 septembre 2012

Une romancière qatari en français


La semaine prochaine paraîtra ma traduction du roman de Dalal Khalifa "La Fable du lac" aux éditions Aden dans sa collection Lettres du Monde.

Voici la quatrième couverture ;

Peut-on réellement rester soi-même quand l’image renvoyée par les eaux du lac nous révèle notre véritable personnalité et nous laisse entrevoir un destin auquel on n’aurait pu rêver ?
L’amitié qui unit le flamboyant Mokhtar au raisonnable Amir sera-t-elle assez solide pour résister aux dangers de l’attrait du pouvoir ?
Le lac peut-il se tromper, ses révélations peuvent-elles altérer notre personnalité ? Peut-on rester juste quand on emprisonne les murmures de sa conscience et que l’on préfère ignorer les souffrances d’autrui ?
C’est tout l’enjeu de cette fable, relatée minutieusement par Dalal Khalifa, où se mêlent amour, amitié, trahison, meurtre, misère, fidélité, révolte, espoir et désespoir, ambition et humanité.


Dalal Khalifa est professeur d’anglais. Elle vit et travaille au Qatar. Elle a déjà publié plusieurs romans et nouvelles en langue arabe. La Fable du lac est son premier roman traduit en français.

aden 
La Fable du lac 
Dalal Khalifa
Editions Aden
LETTRES DU MONDE 
ISBN 978-1-909226-44-9

vendredi 21 septembre 2012

«Habbaytak bi sayf» (Fairuz), interprété par Amrie Saurel

« Femme enfant, Femme fleur, regard vif tendre et attentif, mobilisée à l’autre, Amrie dit avec force douceur et Beauté sa quête d’Espoir, de Tolérance, de Paix, d’Amour et de Vie.
Née dans la singularité de son origine, dans un curieux mélange de pudeur retenue et d’extériorité suggérée doucement persuasive et fortement convaincue, elle dit avec passion son choix de vivre deux cultures.
Sur l’aile de la colombe, messagère de Paix Universelle, elle aborde sans crainte toutes les rives de la Méditerranée hérissées des fracas des Hommes.
Sœur de Tous, elle exprime le juste et le bon ; elle magnifie la pureté des cœurs d’enfants, sa confiance en l’humain, sa foi dans la loi juste… celle du créateur.
Empreinte de spiritualité, subtilement mystique, Amrie est aussi pleinement femme et chante l’amour charnel, réminiscence du paradis perdu qu’elle invite à retrouver !
Avec ravissement elle s’exprime en langue arabe ; polyglotte dans ses créations et son tour de chant, nourrie de la Méditerranée-Mémoire, inspirée par son mentor Mabrouk ABDENBI guide de ses premiers pas, elle chante la fusion, la communion, le partage, l’élévation de l’esprit de l’Homme.
Terrestre et éthérée, charnelle et spirituelle, française et arabisante, méditerranéenne, elle appelle au Renouveau possible !
Trait-d’union entre l’Occident judéo-chrétien et le monde arabo-musulman, elle prône la réconciliation et, par un retour à la source matricielle de Mare Nostrum, à partir du socle judéo-chrétien enrichi par le siècle des lumières, elle ouvre la voie progressiste et moderne vers une civilisation islamo-chrétienne.
En partageant son écriture, sa musique, ses interprétations et son atmosphère, vous rejoindrez les constructeurs éclairés de la Méditerranée nouvelle. »

Jacques LLORCA

lundi 17 septembre 2012

Le mur de l'ambassade et les failles du pouvoir

Babelmed vient de publier mon article sur les derniers évènements à Tunis. Cliquez sur le lien ci-dessous :
Le mur de l'ambassade et les failles du pouvoir

Poème de l'imam Chafi'i


سأضرب في طول البلاد وعرضها ... أنال مرادي أو أموت غريبـا

فإن تلفت نفسي فلله درهــــا ... وإن سلمت كان الرجوع قريبا
Je parcourrai la terre de long en large
J'atteindrai mon but ou je mourrai étranger
Si je péris, gloire à mon âme !
Mais si j'ai la vie sauve, mon retour sera proche
Traduction Jalel El Gharbi

samedi 8 septembre 2012

Dihya, La Kahina : un appel à la femme maghrébine. Giulio-Enrico Pisani


Giulio-Enrico Pisani
Luxembourg 8.9.2012
Zeitung vum Lëtzebuerger  Vollek


Que je considère Gisèle Halimi,[1] l’avocate franco-tunisienne des causes justes, militante féministe et indépendantiste (notamment en Tunisie et en Algérie) comme une amie, du moins de manière livresque, admirative et unilatérale, est bien sûr une vue de l’esprit, de mon esprit.  Par contre, elle fut bien réellement proche de Simone de Beauvoir, avec qui elle écrivit le l’ouvrage Djamila Boupacha sur la manière scandaleuse sadique et cruelle dont l’armée et le gouvernement français Debré traitèrent cette militante du FNL algérien.  Mais Gisèle Halimi fut aussi proche d’un grand nombre de personnages engagés comme Picasso, Sartre, Aragon, Elsa Triolet, Gabriel Marcel, la résistante et militante des droits de l’homme Geneviève de Gaulle, l’ethnologue et résistante Germaine Tillon ou Simone Veil, pour ne citer que ceux-là.  Ce ne fut cependant qu’en 2002 que je lus l’un des ses livres: Avocate irrespectueuse, bouleversant ouvrage qui résume un demi siècle de combats juridiques allant de la défense d’un voleur de pommes de terre aux grandes causes politiques au Congo, en Tunisie, en Algérie et en France.  Bon, j’en reste là, car rien que l’énumération de tous ses combats occuperait un livre entier, que j’aimerais entreprendre un jour, si quelqu’un de plus jeune et compétent ne le fait pas avant moi.

Aujourd’hui je me contenterai d’écrire non pas vraiment dans le cadre, mais plutôt dans l’esprit de ma propre militance – oh, combien modeste – pour la liberté et la démocratie du peuple tunisien en général et de la femme tunisienne en particulier, ce qui revient somme toute au même.  Je rejoins en effet Aragon, quand il affirme que «l’avenir de l’homme est la femme».  Aussi est-ce en cherchant les racines de la femme tunisienne et en étudiant l’histoire et le génie de ce peuple qui ne forma longtemps qu’un avec ses cousins d’Algérie nord-orientale, sous le nom d’Imazighen,[2] (ou Numides, ou Berbères), je tombai sur le nom de Kahina.  Et c’est en tachant d’en savoir plus sur ce personnage aussi mystérieux qu’exceptionnel que je découvris – donc récemment – la biographie romancée de Kahina, publiée en 2006 chez Plon [3] par mon «amie livresque» Gisèle Halimi.

 

La Kahina, ou Kahena, ou Daya Ult Yenfaq Tajrawt ou Dihya de son vrai nom, s’inscrit dans la droite ligne de ses ancêtres amazigh, qui luttèrent quinze siècles durant pour sauvegarder leur indépendance contre les Phéniciens d’Utique, puis contre ceux de Carthage, puis contre Rome, puis contre les Vandales, puis contre Byzance et enfin contre les armées Arabes d’Oqba Ibn Nafii et de Hassan Ibn Numan durant le troisième tiers du 7ème siècle.  Quelques-uns parmi les plus célèbres de ces chefs de résistance furent Massinissa,[4] le premier roi de la Numidie unifiée, Jugurtha, dont le combat contre Rome fut brillamment conté par Salluste dans La guerre de Jugurtha, puis Tacfarinas, Antalas et, au 7ème siècle contre l’invasion arabe, Kocéila (Kusayla) et enfin la Kahina.

Gisèle Halimi ne pouvait guère baser son livre sur des sources historiques fiables et objectives, mais dut se contenter essentiellement de textes arabes ou de provenance arabe,[5] ainsi que des traditions – d’origine surtout orale – berbères.  Dihya, appelée Kahena ou Kahina, prêtresse ou devineresse en arabe, est donc une reine guerrière massyle, chaouis-zénète des Aurès de la tribu des Djerawa,[6] qui combattit les Arabes Omeyyades lors de l'expansion islamique en Afrique du Nord vers la fin du VIIe siècle.  L’auteure nous présente d’emblée une jeune femme hors du commun, volontaire et ne se pliant aux traditions qu’après les avoir pesées et approuvées.  Fille de Thabet, chef des Djerawa, elle succède à son père et, après sa mort, épouse Kocéila, le roi des Zénètes, qui tente de constituer un premier grand rassemblement de tribus berbères contre l’envahisseur arabe.  Battu par le général Oqba Ibn Naafi et amené en captivité, Kocéila se convertit par opportunisme à l’islam, puis s’évade, retrouve Dihya, réunit une nouvelle coalition de tribus, s’allie aux Byzantins et écrase près de Biskra l’armée d’Okba, qui y perd la vie.  L’armée berbèro-byzantine victorieuse conquiert Kairouan (Tunisie) en 683 et l’occupe pendant plusieurs années.  Mais les Arabes ne pouvaient abandonner Kairouan, aussi finirent-ils par revenir en force.  Koceila fut tué et les Imazighen qui avaient échappé au massacre se dispersèrent.

C’est alors que la Kahina, qui a combattu aux côtés de son homme, reprend son flambeau, fait une entrée fracassante sur la scène de l’histoire maghrébine et... de la longue kyrielle des femmes pugnaces dont furent les Déborah, Didon, Zénobie, ou Cléopâtre.  En 686, à la mort de Kocéila, elle se fait élire reine (ou chef de guerre) par les Zénètes, mais aussi par nombre des tribus berbères de l’Aurès, de la côte et du désert, parvenant à réunir les nomades et les sédentaires.  Forte de ce grand rassemblement, elle mène une guerre impitoyable contre l’envahisseur qu’elle battra à plusieurs reprises avant de devoir se retirer dans l’Aurès.  Et la suite?  Eh bien la suite est à découvrir par le lecteur dans le livre, car il n’est pas question que je le prive du suspense qui l’entraînera de la première à la dernière page à travers cette incroyable épopée.  En effet, au-delà de son intérêt historique, l’ouvrage est romanesque à souhait et relate une aventure passionnante de bout en bout, où l’on sent que l’auteure pénètre à fond un personnage auquel elle s’identifie d’autant plus aisément que sa naissance et son combat lui sont viscéralement proches.

Par exemple, à son prisonnier «préféré», son amant Khaled, le neveu de son ennemi, le général arabe Hassan Ibn Numan, la Kahina, qui sait appeler un chat un chat, cloue le bec, lorsqu’il lui vante la guerre sainte, la noblesse du Djihad: «Ne me ressors pas une fois de plus ce conte vertueux (...) Ce que vous voulez, c’est conquérir, occuper, prendre les terres et les biens… votre djihad n’est qu’une guerre de colonisation, Khaled, et vous avez besoin d’un dieu comme alibi!»  Certes, le terme «guerre de colonisation» peut paraître anachronique exprimé au 7ème siècle, mais c’est bien une écrivaine – ici romancière – du 21ème siècle qui s’adresse à nous, ses contemporains.  Qui lui en fera le reproche?  Certainement pas moi!  Et à bon entendeur salafiste et wahhabite pétrodollarisé salut!  De toute manière, dans le couple quasi-fusionnel faisant fi des siècles qu’est le duo Gisèle-Dihya, l’une est nécessairement un peu le reflet, l’ombre, la renaissance mystique de l’autre.
Et combien cela est vrai, la journaliste et anthropologue Hinde Taarji l’évoqua avec une grande sensibilité dans le magazine «La Vie éco» du 23.2.2007 en mettant en parallèle la naissance de Gisèle Halimi avec celle de Dihya/Kahena : «... la déception était si amère que son père cacha la nouvelle à son entourage pendant trois semaines. À ceux qui s'enquéraient de la venue du bébé, il s'obstinait à répondre qu'on l'attendait toujours. Pourtant, dans son berceau, celle qui deviendra l'une des grandes figures du féminisme de notre temps coulait déjà ses premiers jours. C'est ainsi que Gisèle Halimi fit son entrée dans la vie, dédaignée par un père à qui elle avait fait l'affront de naître. Pour le juif berbère qu'il était, la naissance d'une fille représentait une catastrophe (...) Des siècles auparavant, la femme qui symbolisa la résistance berbère à l'envahisseur arabe connut le même départ dans la vie...»  Si l’on ajoute à ma brève présentation le fait que ce roman est un véritable hymne à la tolérance religieuse du peuple berbère, dont les tribus vécurent jusqu’à la fin du 7ème siècle sans problèmes majeurs leurs différentes confessions (animiste, catholique, orthodoxe, arienne ou juive), il ne vous reste plus qu’à le découvrir, amis lecteurs, et ça, c’est votre privilège.







[1]  Gisèle Halimi, née Zeiza Gisèle Élise Taïeb en 1927 à La Goulette (Tunisie), est une avocate, militante féministe et politique franco-tunisienne; elle entre au barreau de Tunis en 1949 et poursuit sa carrière d'avocate à Paris en 1956. Élue à l’Assemblée nationale de 81 à 84, elle y dénonce la misogynie politique. (extr. Wikipedia)
[2]  Les Imazighen (pluriel d’Amazigh) furent appelés Numides par les romains et Berbères par les hellénophones. Le terme Kabyle semble être tardif et désigne aujourd’hui, avec +/- 7 millions de locuteurs surtout en Algérie nord-orientale, le deuxième plus grand groupe berbérophone du Maghreb, le premier groupe (+/- 8 millions) étant constitué par les Chleuhs du Maroc. Mais on trouve des régions villages au parler berbère un peu partout en Afrique du Nord, de la Maurétanie à l’Égypte en passant par la Libye (~10% de berbérophones).

[3]  Édition originale épuisée, cependant encore disponible aux éditions Pocket (~285 p.) de Plon.

[4]  Pragmatiques, ils surent aussi s’allier durant des périodes plus ou moins longues à leurs adversaires.

[5]  Notamment l’Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale d’Ibn Khaldoun, historien, philosophe, écrivain, homme politique et diplomate tunisien d’origine arabe (1332-1406), lui-même tributaire de sources fatalement peu objectives.

[6]  L’Aurès est un vaste territoire montagneux au nord-est de l'Algérie, dans lequel vit majoritairement le groupe berbérophone des Chaouis.  Du point de vue géographique et historico-ethnique il s’étend également sur une large part du nord-ouest tunisien.





mercredi 5 septembre 2012

Biennale internationale de poésie de Liège



La XXVIIème biennale internationale de poésie, un des plus grands rendez-vous poétiques du monde, se tiendra à Liège (Belgique) du 10 au 13 octobre 2012.
La session de cette année sera présidée par Dany Laferrière, poète et scénariste haïtien et s’articulera autour de la question suivante : «La poésie doit-elle être résolument moderne?»
Pour s’inscrire : www.mipah.be