Le mot عين Aïn (œil) est fortement polysémique en arabe, comme dans les autres langues sémitiques.
Notons d’abord que c’est un nom Féminin. L’œil ne peut être que féminin. En arabe, il est le comparant de la beauté absolu : أبهى من العين « plus beau que l’œil »
Il désigne aussi l’habitant « pays avec peu d’yeux » (peu d’habitants). Métonymiquement, il désigne le gardien, le surveillant, l’espion.
Aïn signifie aussi le soleil.
Aïn désigne l’essence d’une chose.
Philosophiquement, il signifie ipséité (ce qui fait qu’une chose est elle-même.) d’où une autre signification : la partie principale d’une chose.
Ain désigne la pluie qui tombe plusieurs jours de suite.
Ain ( diminutif aouina) ; fruit (les prunes), l’argent comptant, le vice, les notables,
Ain : la source.
Ain : entre dans la composition de nombreux noms de villes, par exemple Ain Es-Sobah (source du matin) près de Tabarka.
Ain : une lettre de l’alphabet.
Notons d’abord que c’est un nom Féminin. L’œil ne peut être que féminin. En arabe, il est le comparant de la beauté absolu : أبهى من العين « plus beau que l’œil »
Il désigne aussi l’habitant « pays avec peu d’yeux » (peu d’habitants). Métonymiquement, il désigne le gardien, le surveillant, l’espion.
Aïn signifie aussi le soleil.
Aïn désigne l’essence d’une chose.
Philosophiquement, il signifie ipséité (ce qui fait qu’une chose est elle-même.) d’où une autre signification : la partie principale d’une chose.
Ain désigne la pluie qui tombe plusieurs jours de suite.
Ain ( diminutif aouina) ; fruit (les prunes), l’argent comptant, le vice, les notables,
Ain : la source.
Ain : entre dans la composition de nombreux noms de villes, par exemple Ain Es-Sobah (source du matin) près de Tabarka.
Ain : une lettre de l’alphabet.
7 commentaires:
Une de mes tantes dit très souvent à ses enfants en termes de tendresse : "Aïni", ce qui équivaudrait à "Mon coeur" (corrigez-moi si je me trompe cher Jalel).
@ Meriem : Vous avez raison. Ain signifie mon coeur. D'où dans les chansons Ya Habibi Ya Aini ou Ya Ain ya Lil.
Merci chère Meriem
A GLIMPSE OF AIN
La source du matin
Ne connait des coulées
Que le mouvement des cils
Peignant l'eau de reflets
Qui vagabondent gaiement
Sur des rétines pourpres
Ensoleillées par l'ombre
Qui défigure les opales
Au son monocorde
Empreint de douceur
put-être que le tréma sur le i change tout. Attention aux contre-sens en cas de traduction, alors. "L"ipséité, ce qui fait qu'une chose est elle-même, l'oeil" c'est éminemment poétique. Bonne journée à vous.
@ GMC: merci cher poète.
@ Brigitte Giraud : ce qui serait intéressant d'étudier c'est le passage/disparition des connotations dans une traduction. (J'y travaille un peu). Exemple : "j'ai bu à la source" dit en arabe a des connotations qui se perdent en français.
Merci
Que n'y ai-je pensé plus tôt ! Ne dit-on pas tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux ?
@ Meriem : il semble que ce soit une "métaphore" universelle, chère Meriem
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