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vendredi 6 juillet 2012
Splendeur de Ghar El Melh
Photo wikipédia
6 commentaires:
giulio
a dit…
À se demander pourquoi nos voyagistes débiles n'orientent systématiquement et quasi-exclusivement les touristes ouest-européens que vers Monastir, Djerba ou Hammamet, lorsqu'il y a tellement de splendeurs à découvrir ?
Je retrace à ma façon l’itinéraire de cette splendeur pour la vivre en moi et vous la faire vire chers amis. Au départ était la Medjerda, puis… , non, c’est trop beau ce qui dort sous le terme "splendeur" de notre ami Jalel et j’ai peur d’amoindrir de son épaisseur, alors je vous laisse la découvrir vous –même en commençant par aller sur les sites qui détaillent sur internet sa beauté, avant d’aller réellement vous enivrer de son eau , de son sable, de sa fraîcheur, de sa douceur de vivre, de son lever de soleil féerique…Allez ! Qui ne tente rien n’a rien. Quant à moi, je termine doucement mon thé "ala kifi" et continue de m’enorgueillir en répétant : on l’appelle pas Tounes el khadra pour rien !
@ Giulio J'ose une réponse lapidaire : c'est la faute du Front Populaire et des congés payés. Le tourisme de masse est au tourisme ce que le supermarché est à l'épicerie fine. Les investisseurs ont construits là où on est sûr d'engranger, sans risques et à moindre frais, des bénéfices substantiels. Les rivages du nord qui respirent la quiétude refusent le tourisme de masse et c'est une attitude salutaire. A Ghar El Melh (anciennement Porto Farina) et autour, il y a encore les plages sauvages d'antan. A Tabarka, le slogan qui s'adressait aux visiteurs des années 70, était ''Ne bronzez pas idiots'', et je pense qu'il reste de mise. C'est là que j'ai vu quelques uns des plus grands artistes de jazz du moment, et j'ai vécu, dans un théâtre local en plein air, une des plus merveilleuses soirées. Une soirée d'été sous un ciel étoilé, mais l'étoile qui brillait de mille feux était devant un piano. Une tignasse blanche, une voix, quelques notes de piano, des mots qui claquent dans un silence bercé par le bruit des vagues et la poésie devient sublime. La marée, je l'ai dans le cœur/Qui me remonte comme un signe/Je meurs de ma petite sœur,/de mon enfance et de mon cygne... On était à mille lieues de la médiocrité des vacances All Inclusive.
@ Halagu : tu as parfaitement raison. Mais c'est aux autorités locales à promouvoir un tourisme culturel et plus respectueux des lieux.
Il existe plusieurs associations et même agences de voyages partout en Europe spécialisées dans le genre.
Voilà qui amènerait en Tunisie davantage de gens pouvant découvrir, puis diffuser l'amour du pays et de son peuple per se, plutôt que de ses plages bon marché quasi-identiques à leurs cousines un peu partout de par le monde.
Un effet à moyen et long terme de cette affection de la part d'un public souvent plus libéral-progressiste et influent pourrait aussi peser sur les autorités tunisiennes, qui devraient tenir compte de leurs désidérata d'environnement culturellement ouvert plutôt de pactiser, comme n'importe quelle dictature assoiffée de devises, avec des amas de chairs blanchâtres indifférentes à tout ce qui n'est pas leur confort.
Ghar El Melh est aussi le titre de l'une de mes toiles réalisées il y a plus de 10 ans. Je vais essayer de retrouver une photo de cette toile, qui tente d'approcher cette splendeur.
6 commentaires:
À se demander pourquoi nos voyagistes débiles n'orientent systématiquement et quasi-exclusivement les touristes ouest-européens que vers Monastir, Djerba ou Hammamet, lorsqu'il y a tellement de splendeurs à découvrir ?
Je retrace à ma façon l’itinéraire de cette splendeur pour la vivre en moi et vous la faire vire chers amis.
Au départ était la Medjerda, puis… , non, c’est trop beau ce qui dort sous le terme "splendeur" de notre ami Jalel et j’ai peur d’amoindrir de son épaisseur, alors je vous laisse la découvrir vous –même en commençant par aller sur les sites qui détaillent sur internet sa beauté, avant d’aller réellement vous enivrer de son eau , de son sable, de sa fraîcheur, de sa douceur de vivre, de son lever de soleil féerique…Allez ! Qui ne tente rien n’a rien.
Quant à moi, je termine doucement mon thé "ala kifi" et continue de m’enorgueillir en répétant : on l’appelle pas Tounes el khadra pour rien !
@ Giulio
J'ose une réponse lapidaire : c'est la faute du Front Populaire et des congés payés. Le tourisme de masse est au tourisme ce que le supermarché est à l'épicerie fine. Les investisseurs ont construits là où on est sûr d'engranger, sans risques et à moindre frais, des bénéfices substantiels. Les rivages du nord qui respirent la quiétude refusent le tourisme de masse et c'est une attitude salutaire. A Ghar El Melh (anciennement Porto Farina) et autour, il y a encore les plages sauvages d'antan. A Tabarka, le slogan qui s'adressait aux visiteurs des années 70, était ''Ne bronzez pas idiots'', et je pense qu'il reste de mise. C'est là que j'ai vu quelques uns des plus grands artistes de jazz du moment, et j'ai vécu, dans un théâtre local en plein air, une des plus merveilleuses soirées. Une soirée d'été sous un ciel étoilé, mais l'étoile qui brillait de mille feux était devant un piano. Une tignasse blanche, une voix, quelques notes de piano, des mots qui claquent dans un silence bercé par le bruit des vagues et la poésie devient sublime. La marée, je l'ai dans le cœur/Qui me remonte comme un signe/Je meurs de ma petite sœur,/de mon enfance et de mon cygne... On était à mille lieues de la médiocrité des vacances All Inclusive.
@ Halagu : tu as parfaitement raison. Mais c'est aux autorités locales à promouvoir un tourisme culturel et plus respectueux des lieux.
Il existe plusieurs associations et même agences de voyages partout en Europe spécialisées dans le genre.
Voilà qui amènerait en Tunisie davantage de gens pouvant découvrir, puis diffuser l'amour du pays et de son peuple per se, plutôt que de ses plages bon marché quasi-identiques à leurs cousines un peu partout de par le monde.
Un effet à moyen et long terme de cette affection de la part d'un public souvent plus libéral-progressiste et influent pourrait aussi peser sur les autorités tunisiennes, qui devraient tenir compte de leurs désidérata d'environnement culturellement ouvert plutôt de pactiser, comme n'importe quelle dictature assoiffée de devises, avec des amas de chairs blanchâtres indifférentes à tout ce qui n'est pas leur confort.
Ghar El Melh est aussi le titre de l'une de mes toiles réalisées il y a plus de 10 ans. Je vais essayer de retrouver une photo de cette toile, qui tente d'approcher cette splendeur.
Oui, chère Amel, retrouvez cette toile s'il vous plaît.
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