Le 3 avril 2017
Faculté des Lettres des Arts et des Humanités de Manouba
Faculté des Lettres des Arts et des Humanités de Manouba
École Doctorale Communication, Culture, Patrimoine
UR : Analyse Textuelle, Traduction et Communication
UR : Recherches en Littérature médiévale, Moderne, contemporaine et Didactique du français.
Normandie Université de Rouen
Laboratoire de recherches DYLIS « Dynamique du langage in situ »
En partenariat avec l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts Beït al-Hikma
Organisent un Congrès international sur Pratiques langagières des « jeunes » en milieu urbain au Maghreb
Tunis, 3-6 avril 2017
Depuis leurs indépendances, les sociétés maghrébines connaissent des mutations sinon radicales, du moins très profondes. Le développement urbain des grandes métropoles, la mondialisation, l’exode rural, les flux migratoires, la mobilité socioéconomique et l’utilisation grandissante des nouvelles technologies de la communication ont provoqué des changements majeurs au niveau des sociétés maghrébines. La Tunisie, tout particulièrement, a connu une révolution, en 2014, qui, sur le plan politique, entre autres, a libéré la parole publique et mis fin à une censure qui a touché tous les domaines. Ces changements sociopolitiques ont entrainé de nouvelles pratiques sociales et linguistiques, notamment chez une catégorie de la population, celle des jeunes générations. Plus généralement, depuis les années 80, en Europe et aux Etats-Unis, en particulier, des travaux s’attachent à étudier les rapports entre l’environnement urbain, dans la plupart des cas, pluriculturel et plurilectal, et des pratiques langagières propres à des groupes de jeunes (J. Cheschire[1], 1987 ; P. Eckert[2], 1989 ; J. Billez[3], 1992 et bien d’autres). Mais avant d’aller plus loin dans la réflexion sur les liens entre jeunesse et langage, interrogeons-nous sur le vocable « jeune » : que signifie, au fait, être « jeune » ? S’agit-il tout simplement d’une catégorie d’âge intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte qu’il faut appréhender en tant que telle ? L’hypothèse de l’existence de pratiques langagières « spécifiques aux jeunes » pose-t-elle la question de la pertinence de la dénomination « parlers jeunes » ? (M. Auzanneau & C. Juillard[4], 2012) ? Pour P. Bourdieu[5] (1984), la catégorie « jeune » n’est pas une donnée mais une construction. Pour J. Lefort[6] (2012, 83), ce n’est pas la tranche d’âge à laquelle appartiennent les individus qui est pertinente mais ce sont plutôt les rôles sociaux qu’ils y tiennent en fonction de leurs activités. Jusqu’à quel point ces pratiques langagières, observées chez les jeunes générations, constituent-elles des traits linguistiques particuliers ? L’émergence de ces pratiques langagières est-elle provoquée par le développement urbain et les nouveaux contacts de langues, liés à toutes sortes de mobilités sociales ou économiques ? En quoi ces pratiques langagières des jeunes diffèrent-elles des plus âgés ? (R. Chennoufi-Ghalleb[7], 2009)
Se focalise-t-on sur les pratiques langagières des jeunes par ce que les changements les touchent de façon plus intense ? Ou parce que les jeunes sont plus concernés par la mobilité, l’éducation et le travail ? Les nouvelles technologies de la communication, les télévisions satellitaires, les téléphones portables et internet touchent-ils plus particulièrement, plus intensément et plus rapidement les jeunes parce qu’ils ont davantage accès à ces objets numériques modernes, devenus incontournables dans leur vie quotidienne ?
Si l’on admet, donc, qu’il existe chez les jeunes, au Maghreb, des façons de parler qui leur sont propres et qui sont identifiées comme telles par les autres locuteurs, jusqu’à quel point on considère que ces traits linguistiques deviennent des outils permettant de construire une catégorisation sociolinguistique dite « parlers jeunes » ? Par ailleurs, compte tenu de la situation diglossique classique, au Maghreb, s’agit-il, tout simplement, d’un phénomène lié à une tradition orale ? Les langues premières des jeunes Maghrébins ne sont pas standardisées, ni les normes ne sont fixées, ce qui laisse la place à toutes sortes d’innovations langagières, même si elles ne sont pas réservées exclusivement aux jeunes.
Si nombre de travaux portant sur cette problématique existent, notamment en Europe et aux Etats-Unis, ce n’est pas le cas au Maghreb. Pour ne parler que du cas tunisien, hormis les travaux– dont certains sont précurseurs – de Z. Riahi[8] (1970), M-H. Ounali[9] (1970), H. Skik[10] (1976), A. Brahim[11] (1994), M. Souhnoun[12](2006), R. Channoufi-Ghalleb (2009), les rapports entre « jeunes » et pratiques langagières ont été très peu explorés. Sans doute rien que ce manque justifie-t-il la nécessité d’organiser ce colloque international dédié à cette problématique.
Pour mieux saisir ces traits langagiers spécifiques aux jeunes, nous attendons entre autres des contributions se fondant sur deux types d’approche, une principalement descriptive qui s’attache à analyser ces manifestations sur le plan phonique, lexical et syntaxique (débit de parole, accent, rythme, usages de l’emprunt, du calque ou du code-switching). Sur le plan sociolinguistique, en particulier, il s’agit d’observer les types de contacts linguistiques et leurs significations sociales (formes de prestige vs formes de moindre prestige, effet de mode, traits d’individuation sociolinguistique au sens de J.B. Marcellesi[13], 1986, etc.). La seconde approche est de type épilinguistique mettant l’accent sur les représentations et les discours portés sur les pratiques langagières des jeunes. Comment l’enseignant, le rappeur, le cinéaste ou l’écrivain reçoivent-ils ces pratiques ? Qu’est-ce qu’ils en font ? Certains travaux ont saisi ces « innovations » comme des paroles « déviantes » par rapport à une norme bien établie. En France, « le parler jeune » est socialement stigmatisé, car il est souvent associé aux « banlieues » (J.-P. Goudaillier[14], 1998 ; N. Duchêne[15], 2002) ou aux « quartiers difficiles » (F. Mellier & F. Laroussi[16], 1998, T. Bulot et N. Tsekos[17], 1999). Qu’en est-il au Maghreb ? D’autres ont analysé ces innovations langagières comme des formes cryptiques (L. Rosier & Ph. Ernotte, 2001[18]) que partagent les jeunes afin de se créer un univers qui leur est propre et est, dans la plupart des cas, lié à des revendications identitaires (T. Bulot[19], 2002). Mais de façon générale, la littérature sociolinguistique abonde de travaux ayant mis l’accent sur l’émergence de façons de parler symbolisant des identités particulières tout en questionnant la relation entre l’âge, les différentes formes langagières et le changement linguistique (W. Labov[20], 1963, 1972 ; J-P. Blom et J.J. Gumperz[21], 1972 ; D. Parkin[22], 1977, L. Milroy[23], 1980 ; P. Auer[24], 1998 ; J. Urry[25], 2005…) J. Lefort (op.cit.) a, pour sa part, montré que certains jeunes originaires des campagnes modifient leurs pratiques langagières au contact de la ville. Que se passe-t-il dans nos villes au Maghreb ?
Par ailleurs, on ne peut esquisser une problématisation des rapports entre jeunesse et pratiques langagières en milieux urbains au Maghreb sans mentionner l’impact des nouvelles technologies sur ces pratiques, notamment à l’écrit (M. Martin-Jones & K. Jones[26], (ed.), 2000 ; K. Waterschool & M. Van Herreweghe[27] (2007) ; F. Laroussi[28] (ed.), 2011). En effet, les travaux de J. Anis[29] (1999 ; 2001), F. Liénard[30] (2013), A-M. Paveau[31] (2013), F. Laroussi & F. Liénard[32] (2008 ; 2013), S. Zlitni & F. Liénard[33] (2013), pour ne citer que ceux-ci, se sont intéressés à la façon dont les jeunes s’approprient les communications médiées par téléphone (CMT) et par ordinateur (CMO). L’apparition de nouveaux objets numériques connectés à internet permet aux jeunes un nouvel horizon communicationnel (blogs, divers réseaux sociaux, sms, tchats, mails…). Pour P. Lardellier[34] (2006), les jeunes générations ont grandi avec un portable à la main et une souris dans l’autre. Ils inventent une nouvelle culture numérique dont les codes leur sont spécifiques. Grâce à leurs écrans magiques, ils se jouent de la langue, de l’identité, du savoir, de la norme, de l’orthographe… Pour tenter de rendre compte de ces formes langagières protéiformes, mais cohérentes par rapport au contexte sociolinguistique où elles s’inscrivent, les chercheurs parlent tantôt « d’identité virtuelle » tantôt de « e-diaspora » (D. Carpenter[35] (2011) ; D. Marley[36] (2011) ou « d’écrilectes » (F. Laroussi et F. Liénard (op.cit.)). D’autres comme I. Pierozak[37] (2010), R. Joannidez[38] (2014) ou F. Liénard & M-C. Penloup[39] (2009) se sont intéressés à l’impact de l’écriture électronique sur l’apprentissage de l’orthographe française. Quant à A-M. Paveau (op.cit.), elle s’est intéressée à l’écriture et à la création littéraire sur Twitter, la « twittécriture » ou la « twittérature ». Comment fabrique-t-on du littéraire avec des formes brèves ?
Ce sont là autant de questions auxquelles les réponses ne sont pas du tout évidentes mais que nous soumettons à la réflexion des intervenants. Sans vouloir pour autant circonscrire les champs d’investigation de la recherche, nous suggérons les axes de recherche suivants :
Axes de recherchePratiques langagières des jeunes et situations d’interaction Pratiques langagières, contacts des langues, changement linguistique Pratiques langagières des jeunes, discours et représentations Pratiques langagières des jeunes et acquisition des langues Pratiques langagières des jeunes et nouvelles technologies de l’information et de communication (identités linguistiques, identités numériques, identités virtuelles) Pratiques langagières des jeunes et expressions artistiques
Les langues du colloque sont l’anglais, l’arabe et le français
Comité d’organisation
Ben Mustapha Heïkel, Université de Manouba, Tunisie
Ben Rejeb Inès, Université de Manouba, Tunisie
Ghoul Hasna, Université de Tunis, Tunisie
Kheriji Rym, Université de Manouba, Tunisie
Laroussi Foued, Université de Rouen
Zaiem Farah, Université de Manouba, Tunisie
Comité Scientifique
Achour Moncef, Université de Manouba, Tunisie
Auzanneau Michèle, Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle, France
Bacha Jacqueline, Université de Jendouba, Tunisie
Benaissa Zinelabidine, Université de Manouba, Tunisie
Braham Abdelfattah, Université de Sousse, Tunisie
Calvet Louis-jean, Université de Provence, France
Chaouch Mohamed, Université de Manouba, Tunisie
Chérif Mohamed Slaheddine, Université de Manouba, Tunisie
Cherrad Yasmina, Université de Constantine, Algérie
Desprez Christine, Université de Paris IV, France
El Gharbi Jalel, Université de Manouba, Tunisie
Gadet Françoise, Université de Paris10, France
Gsouma Sadok, Université de Manouba, Tunisie
Laouani Fadhila, Université de Manouba, Tunisie
Laroussi Foued, Université de Rouen, France
Liénard Fabien, Université du Havre
Mabkhout Chokri, Université de Manouba, Tunisie
Marzouki Samir, Université de Manouba, Tunisie
Miled Mohamed, Université de Carthage, Tunisie
Miller Catherine, Université de Provence, France
Morsly Dalila, Université d’Angers, France
Mondada Lorenza, Université de Bâle, Suisse
Rifi Hichem, Université de Manouba, Tunisie
Skik Hichem, Université de Manouba, Tunisie
Souhnoun Mokhtar, Université de Manouba, Tunisie
Tabouret- Keller, Andrée, Université de Strasbourg, France
Watson Janet, Université de Leeds, Grande Bretagne
Zlitni Sami, Université du Havre
Coordinateur(s) du colloque : Heikel Ben Mustapha ; Foued Laroussi
Modalité de soumission des propositions de communications :
La proposition de communication doit contenir les éléments suivants:
– un titre de 100 caractères maximum (espaces inclus) ;
– un résumé de 500 mots;
– l’identité de l’auteur ou des auteurs (le prénom, le nom, le statut et l’institution de rattachement) ;
– les coordonnées des auteurs (adresse, E-mail, téléphone) ;
NB : Les participants devront mentionner, au bas du titre de leur communication, l’axe du colloque auquel se rattache leur communication.
Délais de réception des propositions : les propositions de communication doivent être envoyées à l’adresse indiquée avant le 20 décembre 2016 par courrier électronique.
Notification d’acceptation : Les auteurs dont les communications seront approuvées par le comité scientifique recevront la notification d’acceptation à partir du 05 janvier 2017.
Annonce du programme : à partir du 05 mars 2017
Frais de participation : 80 euros (logement, déjeuner, publication)
Adresse mail de référence : Congresmanouba2017@gmail.com
[1] Cheschire J., 1987, Age and Generation specific Use of Language, Sociolinguistics, An International Handbook of the Science of Language and Society, de Gruyter, 761-767
[2] Eckert P., 1989, Jocks and Burnouts : Social Categories and Identity in the High School, New York, Columbia University Teachers College.
[3] Billiez J., 1992, « Le “parler véhiculaire interethnique” de groupes d’adolescents en milieu urbain », Des langues et des villes, Actes du colloque de Dakar 1990, Paris, Didier Érudition, 117-126.
[4] Auzanneau M. & Juillard C., 2012, « Jeunes et parlers jeunes : catégories et catégorisations, Langage et Société, 3 (n°141), 5-20
[5] Bourdieu P., 1984, Questions de sociologie, Paris, Minuit.
[6] Lefort, J., 2013, « Nouvelles pratiques linguistiques dans le Dongxiang : vers une catégorisation d’un parler jeune ? », Langage et Société, 3 (n°141), 71-98
[7] Chennoufi-Ghalleb R., 2009, Langue et représentations générationnelles en Tunisie : pratiques d’hier, pratiques d’aujourd’hui. Thèse de Doctorat, Université de Rouen
[8] Riahi Z., 1970, « Emploi de l’arabe et du français par les élèves du secondaire »,Cahiers du C.E.R.E.S., Série Linguistique, 3, 92-166
[9] Ounali H., 1970, « La langue des étudiants", Cahiers du C.E.R.E.S., série Linguistique, 3, 167-213.
[10] Skik H., 1976, « Aspects du bilinguisme à l’école primaire tunisienne », Revue Tunisienne de Sciences Sociales, 44, 73-116.
[11] Brahim A., 1994, Linguistique contrastive et fautes de français, Tunis, Publication de la Faculté des Lettres de la Manouba, vol. VI
[12] Souhnoun M., 2006, Didactique de l’oral : articulation et harmonisation, Le français aujourd’hui, 3, n°154.
[13] Marcellesi J-B., 1986, « Quelques réflexions sur identité et individuation », La production d’identité, Université Paul Valéry, Montpellier, 81-85.
[14] Goudaillier J-P., 1998, La langue des banlieues, culture ou sous-culture ? Pas vraiment une sous-culture ! www.archives.lien-social.com/dossiers/461a467/464-3.html
[15] Duchêne N., 2002, Langue, immigration, culture : parlers de la banlieue française, Meta, 47/1, 30-37
[16] Mlliani F. & Laroussi F., 1998, « Les comportements langagiers des « Maghrébins-francos » à Saint-Eienne-du-Rouvray : construction d’une identité »,Etudes Normandes, 1, Université de Rouen, 72-83.
[17] Bulot T ; & Tsekos N., (ed.), 1999, Langue urbaine et identité, Paris, L’Harmattan
[18] Rosier L. & Ernotte Ph., 2001, Le lexique clandestin. La dynamique sociale des insultes et appellatifs à Bruxelles. Duclot
[19] Bulot T., 2002, Le langage des jeunes, Images et Science (19e Rencontres Internationales de l’audiovisuel scientifique), Paris, CNRS
[20] Labov W., 1963, « The Social Motivation of a Sound Change », Word, 19, 273-309
Labov W., 1972, Language in Inner City, Philadelphia, University of Pennsylvanie Press
[21] Blom J-P. & Gumperz J.J., 1972, « Social Meaning in Linguistic Structure : Code-switching in Norway ». In Gumperz J.J. & Hymes D. (eds), Directions in sociolinguistic, Chicago : Holt, Rinehart and Winston, 407-434
[22] Parkin D., 1977, « Emergent and Stabilized Multilingualism : Polyethnic Peer Groups in Kenya », in Giles H. (ed.) Language, Ethnicity and Intergroups Relations, Academis Press, 309-321
[23] Milroy L., 1980, Language and Social networks, Oxford, Blackwell
[24] Auer P. (ed.), 1998, Code-Switching in Conversation : Language, Interaction and Identity, New York, Routledge
[25] Urry J., 2005, Sociologie des mobilités, Une nouvelle frontière pour la sociologie, Paris, Armand Colin
[26] Martin-Jones M. & Jones K. (ed.), 2000, Multilingual literacies : reading and writing differents words. Amsterdam, John Benjamins
[27] Waterschool K., & Van Herreweghe M., 2007, Is it Possible de Find Evidence of Interference from Flemish Sign Language into the written Dutch of Deaf Children ?The 6th International Symposium on Bilingualism, Hamburg, Handout.
[28] Laroussi F. (ed.), 2011, Code-switching, Languages in contact and Electronic Writings, Frankfurt am Main, Perter Lang
[29] Anis J., 1999, Internet, communication et langue française. Paris, Hermès Science Publications
Anis, J., 2001, Parlez-vous texto ? Guide des nouveaux langages du réseau, Le cherche midi éditeur
[30] Liénard F., (ed.), 2013, Revue internationale des sciences humaines et sociales appliquée. Epistémè : Culture, Identity and Digital Writing, 9.
[31] Paveau A-M., 2013, Genre de discours et technologie discursive. Tweet, twittécriture et twittérature, Université de Paris 13, Sorbonne.
[32] Laroussi F. & Liénard F., 2008, « Eléments d’analyse de la CMT de scripteurs plurilingues franco-arabes », in Interagir, transmettre, informer et communiquer : quelles valeurs, quels modèles ? Publication de la SFIC, 451-460
Laroussi F. & Liénard F., 2013, « Révolution tunisienne et communautés de paroles virtuelles : les écrilectes pour communiquer », in Daghmi F. (éd.), Les médias font-ils la révolution ?, Paris, L’Harmattan, 71-86.
[33] Zlitni S. & Liénard F., 2013 « La révolution tunisienne ou l’émergence d’un nouvel espace discursif », in Zlitni, S. & Liénard, F. (éd.) La communication électronique en questions, Berne, Peter Lang, 321-334
[34] Lardellier P., 2006, Le pouce et la souris. Enquête sur la culture numérique des ados. Paris, Fayard.
[35] Carpenter D., 2011, « Harissa.com : Narrative(s), code-switching and nostalgia – a case study », in Laroussi F. (ed.), Code-switching, Languages in contact and Electronic Writings, Frankfurt am Main, Perter Lang, 15-32
[36] Marley D., 2011, « Code-switching in websites for the Moroccan diaspora, in Laroussi F. (ed.), Code-switching, Languages in contact and Electronic Writings, Frankfurt am Main, Perter Lang, 33-52
[37] Pierozak I., 2010, « Les espaces communautaires électroniques plurilingues : quels enjeux didactiques ? » In Castelloti V., (ed.), Les plurilinguismes, Cahiers de l’ACEDLE, vol. 7, n°1, 83-96
[38] Jannidès R., 2014, L’écriture électronique des collégiens : quelles questions pour la didactique du français ? Thèse de Doctorat en Sciences du langage, Université de Rouen
[39] Liénard F. & Penloup M-C., 2009, « Le rapport à l’écriture, un outil pour penser la place de l’écriture électronique dans l’enseignement-apprentissage du français ».Actes du Colloque Le français dans ses états, MSH Poitiers.
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