OEuvre de Abdelhamid Hanafi
Carnaval
J’aime l’exubérance de tes folles farandoles.
J’aime tes mulâtresses qui dansent presque nues.
J’aime tes couleurs vives, tes plumes, tes filles folles.
Je pleure les morts qui restent, une fois les chants tus.
J’aime le mystère de tes masques raffinés.
J’adore tes femmes que leur mystère rend belles,
Tes reflets sur l’eau, sur tes robes satinées,
Mais non la pourriture que ta lagune récèle.
J’aime ta gaieté de princesse du Rhin.
J’adore tes Mädel qui me tirent la langue.
J’aime tes chariots dorés, ta bière et ton vin,
Mais non ton rire gras, ni tes vulgaires harrangues.
Rio, Venise, Cologne et vous tous, autres lieux,
Où foules abhorrées faites d’hommes, de femmes que j’aime
Fêtent les rémanences barbares des anciens dieux,
À votre stupre je mêle rire et blasphèmes.
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