dimanche 10 février 2013

Oui au gouvernement de technocrates

Oui au gouvernement de technocrates annoncé par Mr  Hamadi Jebali.

11 commentaires:

Djawhar a dit…

Oui, il est temps que la rigueur et la performance s’emploient à faire redémarrer le train Tunisie, et que le peuple qui a trop souffert prône le contrôle de la raison en s’employant, lui aussi, à ne plus tenir compte des différences idéologiques des uns et des autres, et se considère comme le seul fabriquant de son destin.
Il ne faut pas que les crises aient souvent raison des hommes. Les peuples intelligents, et le tunisien l’est par nature (même si une certaine frange de la société est rendue aujourd’hui sotte par un endoctrinement diabolique), se métamorphosent pour subsister et gagner les paris de la stabilité et de la prospérité , même si aux dépens de quelque chose de plus précieux, s’il faut aller dans cette justesse de l’écrivain québécois Rex Desmarchais : "On ne tire de soi la vie et la beauté qu'au détriment de sa chair."
André Gide écrit en connaissance de cause aussi :" L'intelligence, c'est la faculté d'adaptation."

Halagu a dit…

Sans vouloir anticiper les événements à venir, je ressens le vertige de l'Histoire quand elle se met dans la posture du serpent qui se mord la queue... Jebali a fait un rêve, et le rêve en politique ne vit - sauf miracle- que l'espace d'un instant fugitif. L'arrogance et le sectarisme des partis politiques, ont les dents longs !

Halagu a dit…

rectification: L'arrogance et le sectarisme des partis politiques, ont la dent dure!

Jalel El Gharbi a dit…

Halagu, l'heure est grave et nous avons l'obligation de tout miser sur la moindre chance qui se présente. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être intransigeants. L

Halagu a dit…

Je suis d'accord avec vous, cher Jalel. Nous pouvons, néanmoins, avoir une seule exigence, celle qui obligera les partis à penser à l'avenir de la Tunisie. Jebali réussira ou pas, et ce sera la volonté des partis qui en décidera... Inchallah!

giulio a dit…

Dans une situation de crise extrême, il ne faut confier des responsabilité qu'à des hommes responsables et capables de mettre non seulement leur propre intérêt en veilleuse, mais aussi celui du parti dont ils sont issus, car ils n'ont pas été élus ou nommés pour défendre leurs intérêts, ni ceux d'une frange, fût-elle importante, de la population, mais du peuple tout entier, dont ils ont assumé la responsabilité. Exemple José Mujica, le président d'Uruguay, dont même ses adversaires politiques reconnaissent l'abnégation.

Voici un extrait de Wikipedia (mais des dizaines d'autres articles sur son cas remplissent la toile) :

Mujica se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel de la fonction présidentielle. Délaissant le palais présidentiel, il habite la petite ferme de son épouse, « au bout d'un chemin de terre » en dehors de Montevideo. Il continue à y cultiver des fleurs avec son épouse, Lucia Topolansky, à des fins commerciales, et donne environ 90% de son salaire présidentiel à des organisations caritatives ou pour aider des « petits entrepreneurs », conservant pour lui-même l'équivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900€ par mois).

Tout l'article sub fr.wikipedia.org/wiki/José_Mujica

Djawhar a dit…

Une lecture qui pourrait intéresser, et à travers ses commentaires surtout :
http://www.leaders.com.tn/article/lecture-dans-la-derniere-initiative-de-hamadi-jebali?id=10738

giulio a dit…

Excellent article, chère Djawhar ! Ce carthaginois a l'air d'être un fin connaisseur ; mais il n'est tout de même pas madame Soleil. Wait and see.

christiane a dit…

Je viens de relire toutes les pages de votre blog, cher Jalel. quelle splendeur ! tant de beauté...


“épeler lentement sur la table rugueuse
ces images dont sombre le dessin
ceci n’est pas, cela est.
Et tout ce que ta parole avait pouvoir
de lier se délite, se fragmente, se sépare.
Peu de choses, débris.
Règne tout autour la sereine démesure.
Tu réchauffes encore dans ta voix émue
toutes choses s’abreuvant à soif et à sel —
le sifflement sur les crêtes de lumière
toujours même quand s’éteint le jour
la migration des sources, cette part
nomade de l’âme levée dans la pierre
dans les fosses et les failles impensées."
Lorand Gaspar - Patmos

Feuilly a dit…

Nous nous demandons tous comment tout cela va finir... La Révolution était nécessaire, mais elle a permis l'arrivée au pouvoir d'un parti religieux (démocratiquement élu). Ce serait un moindre mal si ce parti se donnait pour tâche de relever le pays et de répondre aux attentes des citoyens. Malheureusement, il semble surtout soucieux de l'aspect religieux des choses, et pour cela entretient de bonnes relations avec des Salafistes non-tunisiens (originaires d'Arabie et du Qatar pour l'essentiel).

Permettre que le pays soit sous l'influence de l'étranger me semble plus que dangereux, surtout que ces gens se moquent complètement des revendications sociales du peuple tunisien.

Tout ce qui les intéresse, c'est de répandre leur conception de la foi et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette conception n’est pas progressiste. Ou bien ils l’emporteront d’office ou bien on se dirige tout droit vers une guerre civile.
Une nouvelle fois, je me demande qui tire profit de ces situations. Car finalement on se bat dans pas mal de pays musulmans, dans des conflits fratricides (troubles en Egypte, règlements de compte en Libye, attentats quotidiens en Irak, guerre « civile » en Syrie, etc.) C’est Israël et son gouvernement d’extrême-droite qui doit rire.

NicoleA a dit…

NicoleAJe viens auxnouvelles sur votre blog cher jalel . C 'est le seul lieuoù je peux trouver quelques informations intéressantes et intelligentes sur ce qui se passe en Tunisie . Vous savez combien la Tunisie et son peuple me sont chers. Combien je souhaite que la démocratie puisse enfin s'y installer, celle dont vous témoignez ici ! Bon courage ! .

NicoleA