lundi 1 avril 2013

En lisant Guéhenno

Sait-on jamais d'où souffle sur vous le désir, et ce qui fait de vous cet animal avide prêt pour la damnation ?

2 commentaires:

giulio a dit…

Rien d'étonnant, que le désir ou quoi que ce soit de puissant et d'exceptionnel surprenne quelqu'un qui écrit par ailleurs :

"... l'imagination du malheur ne me manque pas. De ces choses je n'aime pas me souvenir. Heureusement je me souviens mal. L'instinct de conservation règle notre mémoire, et j'ai, pour durer et vivre oublié. (102)

Un esprit d'homme veut être respecté: il n'est pas de plus grand crime que de lui rendre la vérité suspecte. (249)"

christiane a dit…

"Le désir nous trompe
Qui nous fait oublier le reste
Et pourtant réussit où il échoue"
P.80 "Prière du vieux maître soufi le lendemain de la fête" - Jalel El Gharbi (Éditions du Cygne)