Tarek AL
KARMY ( Palestine)
Poème
rimé de l’esseulé de l’année
Murmure
restera Dieu sur la lèvre d’un enfant et
Dans les
yeux de l’aveugle il y a un tonnerre qui se boit une lumière qui tombe…
Comme ce
monde est étroit comme la fourmilière est vaste
Je marcherai
contre les arbres jusqu’à notre origine dans les cieux
Cette nuit
je dirai à ma femme : ôte-toi je resterai mon orphelin
Qui a
poignardé le taureau volant (mon dieu) tenant une lance fatale afin de planter
ses cornes dans ma chair et sur mon cœur il a circoncis un baiser de sabot
Qui a mûri
mon cœur afin de le cueillir de la branche du tonnerre et qui a nommé la pomme
dans l’assiette tranquille peur
Cette nuit
j’entre comme les enfants de Dieu dans la nouvelle année
Ma peau sont
mes haillons et
Ma bouche
une blessure nucléaire et
Mon chant
hémorragie
Cette nuit
il y aura celui qui retiendra les souffles comme une tempête
Il y a celui
qui jette la vie pour la plier comme un livre de poussière sur
L’étagère
© Traduction
Tahar Bekri
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