Maurice Lobre (1862-1951), sa palette me fait me fait penser à celle de Laurence Bost. Même sentiment de proximité et de distance.
Peintre d'intérieur, Lobre fut l'élève de Jean-Léon Gérôme et de Carolus Duran. Voici le portrait qu'en fit Léon Daudet, fils d'Alphonse Daudet, dans un ouvrage aussi plaisant qu'instructif "L'Entre-deux-guerres. Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux de 1880 à 1905" ouvrage que j'ai plaisir à lire dans son édition de 1915.
Léon Daudet écrit : "Il en va autrement de Lobre, le Vermeer français, le peintre exquis des intérieurs et du palais de Versailles, des reflets sur les meubles rares, de la lumière prisonnière des miroirs, des laques et des cuivres polis. Lobre est joyeux comme un coup de vent, qui fait envoler les préjugés et les poncifs, éloquent, passionné, ivre de la couleur et des formes, charmant et conquérant de toutes les matières. Il se promène ici-bas ainsi que dans un musée en plein air, s'amuse de tout, rejette et maudit le laid et le vil, accueille et bénit le beau et le bien..."
4 commentaires:
Merci pour cette découverte, cher Jalel. Vermeer français ; Combien vrai ! Par contre, ta comparaison avec Laurence Bost ne me convainc pas. Sa peinture est nettement moins soft, plus marquée que celle de Lobre. Parlons-nous de la même personne ? J'ai découvert au moins 5 Bost peintres sur le Net, dont ne Laurence : www.boulevard-arts.com/selection/BOST. C'est d'elle que tu parles ?
Oui, cher Giulio, je parlais de Laurence Bost.
Merci, mon cher.
Ce signe me fait plaisir, cher Antonio
Amicalement
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