vendredi 21 septembre 2012

«Habbaytak bi sayf» (Fairuz), interprété par Amrie Saurel

« Femme enfant, Femme fleur, regard vif tendre et attentif, mobilisée à l’autre, Amrie dit avec force douceur et Beauté sa quête d’Espoir, de Tolérance, de Paix, d’Amour et de Vie.
Née dans la singularité de son origine, dans un curieux mélange de pudeur retenue et d’extériorité suggérée doucement persuasive et fortement convaincue, elle dit avec passion son choix de vivre deux cultures.
Sur l’aile de la colombe, messagère de Paix Universelle, elle aborde sans crainte toutes les rives de la Méditerranée hérissées des fracas des Hommes.
Sœur de Tous, elle exprime le juste et le bon ; elle magnifie la pureté des cœurs d’enfants, sa confiance en l’humain, sa foi dans la loi juste… celle du créateur.
Empreinte de spiritualité, subtilement mystique, Amrie est aussi pleinement femme et chante l’amour charnel, réminiscence du paradis perdu qu’elle invite à retrouver !
Avec ravissement elle s’exprime en langue arabe ; polyglotte dans ses créations et son tour de chant, nourrie de la Méditerranée-Mémoire, inspirée par son mentor Mabrouk ABDENBI guide de ses premiers pas, elle chante la fusion, la communion, le partage, l’élévation de l’esprit de l’Homme.
Terrestre et éthérée, charnelle et spirituelle, française et arabisante, méditerranéenne, elle appelle au Renouveau possible !
Trait-d’union entre l’Occident judéo-chrétien et le monde arabo-musulman, elle prône la réconciliation et, par un retour à la source matricielle de Mare Nostrum, à partir du socle judéo-chrétien enrichi par le siècle des lumières, elle ouvre la voie progressiste et moderne vers une civilisation islamo-chrétienne.
En partageant son écriture, sa musique, ses interprétations et son atmosphère, vous rejoindrez les constructeurs éclairés de la Méditerranée nouvelle. »

Jacques LLORCA

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Alexandra S :
Beau texte de Jacques Llorca.
Vous auriez pu l'écrire cher Jalel.

Halagu a dit…

On ne peut qu'être admiratif devant le combat humaniste de cette dame.
Mais je trouve que c'est une véritable gageure que de s'attaquer à un monument de la chanson arabe. En écoutant Saurel, je n'ai pas pu me détacher de la voix de Faifouz qui passe du murmure le plus doux à des aigus énormes avec une facilité qui n'appartient qu'à elle. Quand on choisit d'interpréter une chanson aussi marquée, on est obligé, de faire quelque chose de nouveau et remarquable. Avec Saurel, la diction était sans originalité et l'émotion n'était pas au rendez-vous. Sur le plan musical, elle ne m'a pas convaincu et c'est dommage.

Jalel El Gharbi a dit…

Oui Halagu, on ne se mesure pas à Feyrouz