mercredi 30 novembre 2016

Somptueuse exposition au palais Kasr Said



A ne pas rater sous aucun prétexte, une exposition "L'Eveil d'une nationعهد الأمان organisée par l'Institut
National du patrimoine et la fondation Rambourg. On peut y admirer plus de 300 objets remontant à l'époque où la Tunisie entrait dans la modernité avec la promulgation de la constitution de 1861 (on peut voir le texte original), des peintures de l'époque des manuscrits (Ibn Abi Dhiaf, Cheikh Temimi, l'oeuvre de Khayreddine) ainsi que divers objets d'époque savamment présentés par une équipe jeune, attentionnée et hautement professionnelle qui mérite d'être vivement remerciée.
Pour de plus amples renseignements cliquez ici

samedi 26 novembre 2016

Nouvelle publication : Poésie et science(s) chez Saint-John Perse de Laurent Fels


 La lecture du « Discours Nobel » où Saint-John Perse précise que, chez le savant aussi bien que chez le poète, « l’interrogation est la même qu’ils tiennent sur un même abîme, et seuls leurs modes d’investigation diffèrent », nous a incité à approfondir l’analyse des influences des savoirs scientifiques sur la poésie de Saint-John Perse, mais aussi de la philosophie de Henri Bergson, d’autant plus que, plus loin, l’écrivain fait directement allusion à Einstein et à la physique quantique. Fernand Hallyn souligne dans son ouvrage La structure poétique du monde : Copernic, Kepler qu’« [u]ne poétique s’occupera de la formation d’une hypothèse en tant que phénomène global, débordant largement les cadres constitués et s’organisant d’une manière propre : résultat, certes, de déterminations et de conditionnements logiques et autres, mais également configuration unique, synthèse originale qui, en tant que totalité, demande une étude sui generis de la structuration et de l’interaction des éléments qui l’encadrent et l’informent ». Dans Les structures rhétoriques de la science de Kepler à Maxwell, il ajoute que « [l]a poétique n’est pas à exclure totalement de la science : celle-ci possède, au contraire, une poétique propre, pourvue de règles et de valeurs spécifiques ». Autrement dit, il y a interaction entre la vérité poétique et la vérité scientifique, les « modes d’investigation » (Saint-John Perse) des deux étant différents, mais l’objet de la quête restant le même. Nous avons donc analysé comment les influences du bergsonisme, mais aussi les savoirs scientifiques viennent nourrir l’œuvre de Saint-John Perse, celle-ci se réclamant d’une ouverture cosmique.

Pour commander l'ouvrage :  info@editionsnamuroises.be

samedi 19 novembre 2016

Qui est L Hainneville ?

Quelqu'un parmi vous connaît-il ce peintre, L Hainneville ? Le traitement du bleu, le travail sur les reflets ont tout pour plaire.

samedi 12 novembre 2016

Donovan - The Song Of Wandering Aengus (WB Yeats's poem)


I went out to the hazel wood
Because a fire was in my head
 And cut and peeled a hazel wand
 And hooked a berry to a thread
And when white moths were on the wing
And moth-like stars were flickering out
I dropped the berry in a stream
And caught a little silver trout
When I had laid it on the floor
 I went to blow the fire a-flame
But something rustled on the floor
And someone called me by my name
It had become a glimmering girl
With apple blossom in her hair
Who called me by my name and ran
And faded through the brightening air
Though I am old with wandering
Through hollow lands and hilly lands
I will find out where she has gone
And kiss her lips and take her hands
And walk among long dappled grass
And pluck till time and times are done
The silver apples of the moon
The golden apples of the sun

jeudi 10 novembre 2016

Les Mystères du Belvédère de Zinelabidine Benaïssa

Notre cher collègue Zinelabidine Benaïssa vient de publier cet ouvrage richement illustré par Aïcha Brahim, préfacé par Issam Marzouki.

mardi 1 novembre 2016

La Rose de Giulio-Enrico Pisani




LA ROSE
Pourtant tu vécus plus que n'osent vivre les roses.
J'eus dû m'en douter, mais on se veut toujours autre,
oubliant dans l'amour ce que le sage n'ose :
le placer hors du temps, en ce qu'il est le nôtre.

Mais quelque fût l'ampleur de l'égotique folie,
réclamant du calice l'exclusive possession,
sans tâcher de savoir combien tu aurais de vie
tu continues à m'aimer en quête d'un pardon,

que seule tu peux vouloir nous avoir accordé,
que tu m'auras offert, m'accompagnant encore
au travers d'océans, monts et sombres vallées,
que j'aurai pu franchir grâce à toi sans efforts.

Bien loin de ce bonheur, don du poète à Ulysse,
face au dernier voyage que tu me pousses à faire
et qui reste pour moi tout chargé de mystère,
sauf pour l'issue rêvée : que la mort nous réunisse !


Giulio-Enrico Pisani est né en 1943 à Rome, émigre en 1951 en Suisse, puis en Belgique et en Allemagne et s'établit en 1964 au Luxembourg. Brièvement auteur de théâtre dans l'adolescence, revient tard à la littérature avec un grand roman historique, Der Flug des Bussards (Édit. Op der Lay 1994). Suivront de nombreux recueils de poèmes, des romans et des essais. De 1990 à 2014 ont paru également un millier de ses nouvelles, articles, poèmes et textes divers dans la presse et diverses revues, ainsi qu'en anthologies et ouvrages collectifs.

Distingué au Concours Littéraire National en 1998 (essai) et 2002 (poésie), obtient en 2003 et 2005, pour deux de ses nouvelles, le Prix spécial Hans-Bernhard Schiff.

Giulio-Enrico Pisani
CLAUDINE
Poèmes

84 Pages
12,5 x 20,5 cm
Language: FR
ISBN 978-99959-36-29-7

16,00 €
Éditions Schortgen