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samedi 9 février 2013
L'étau se resserre autour des assassins
L'étau se resserre autour des assassins ...
Ici, Nayrouz, fille du leader Chokri Belaïd en tee-shirt portant l'inscription : qui a tué mon père ?
8 commentaires:
Halagu
a dit…
@ giulio Ta remarque à propos de Marzouki est tout à fait juste. La beauté du discours sied à l'homme qui est mort sous les balles de l'intolérance et j'ai saisi l'occasion pour souligner une coïncidence... Marzouki est un homme sincère dans ses convictions et loin des manigances actuelles. Mais il est trop optimiste jusqu'à la naïveté. Ses propos ne me rassurent pas du tout : je sais de quoi est capable le cerveau de l'islamiste commun et il vient d'exhiber ses exploits une fois de plus, une fois de trop. Ghannouchi est l'un de ces renards du désert capable d'avaler ses propres petits s'il a faim. Or il a faim de pouvoir et de tout ce que celui-ci peut lui apporter. Son rêve est de devenir le nouveau Khomeini d'un monde islamique sunnite. Il utilisera toutes les ruses pour essayer d'y parvenir.
On peut commencer à s'intéresser au droit et à la démocratie quand les besoins primaires (logement, nourriture , travail ) sont satisfaits pour le plus grand nombre. Les pays dits évolués….si la crise se creuse … vont à leur tour expérimenter le fait que la démocratie est très fragile. La Tunisie, c'est à chialer ce qui se passe et ce qui va encore et encore se passer .Comment faire face et trouver une petite lucarne de solution dans ce contexte ? Il me semble que politiquement la seule chance à saisir serait de poser le curseur là où il puisse y avoir un terrain d’entente entre les « religieux » et les « laïcs », je mets ici pleins de guillemets ! Quel pourrait être ce point d’entente ? Les "religieux", tout comme "les laïcs" veulent une autre société ; les premiers veulent une société qui soit fondée sur les valeurs morales de la religion ; les autres veulent une société libératrice de l’individu. Si on y réfléchit d’une manière posée, sans se faire avaler par les extrémistes, il y a un terrain d’entente entre ces deux visions. Pour ce faire il faut bien cibler l’ennemi commun de la religion et de la liberté , et bien cibler la stratégie politique commune qui puisse apporter ces deux éléments à la Tunisie. Il faut d’abord bien comprendre que le libéralisme, au sens du marché libre et ouvert et capitalisme au sens d’accumulation des richesses est un piège fatal pour tous : les peuples et les religieux. Parce que sous cet espace d’apparente liberté se glisse la domination des puissants et de l’argent,la concentration du pouvoir et des richesses par quelques uns , l’injustice , la misère pour le plus grand nombre ; Le fait que la Tunisie soit dans un si grand chaos , peut se transformer en une chance parce que ce chaos est l’éclaireur du grand chaos mondial qui arrive ; la Tunisie peut devenir elle-même un éclaireur et lancer une politique expérimentale mixte qui garde les libertés d’entreprendre individuelles mais conservent l’intérêt général ; qui délimite un domaine privé libre de s’organiser comme il l’entend en terme de productions , de services et d’échanges : le domaine des petites et moyennes entreprises ; et un domaine , public , nationalisé , celui des grandes entreprises. Laisser l’entière liberté du marché et c’est l’argent qui guide la société d’une manière injuste socialement et anti écologique au sens de destruction de la planète et ses ressources . Laisser l’ état tout diriger et c’est l’abus qui vient , avec la corruption. Le chemin politique de la Tunisie est une entente nationale autour d’un objectif économique mixte n’ayant pas pour but le seul enrichissement individuel , mais une visée morale en lien avec les valeurs religieuse de justice et partage . En conséquence , concernant la rédaction d’un constitution il faut laisser du temps au temps afin que cette constitution puisse être écrite par le peuple et pour le peuple ; dans l’urgence de la crise il faut s’appuyer sur un ou deux grands principes fondateurs de justice de partage de fraternité à inscrire en articles fondateurs et s’y appuyer sans attendre pour lancer un inventaire des ressources Tunisiennes ; puis cet inventaire réalisé délimiter un secteur public nationalisé de quelques grandes entreprises structurantes en matière d’énergie , de transports etc et un secteur privé celui des petites et moyennes entreprises ; le secteur public soutenant le secteur privé et vice et versa. Dans les deux secteurs favoriser l’économie solidaire coopérative. Le fait de renoncer au capitalisme et à une société de consommation et production de masse rejoint les valeurs de la religion et du caractère sacré de la terre et de ses habitants. C’est cette vision qu’il faut politiquement mettre en œuvre, puis, en se donnant du temps, inscrire dans les textes de la constitution et les lois du pays. Sans solution innovante de ce type, la Tunisie n’est pas sortie de l’Auberge …. et nous non plus. La Tunisie a aujourd’hui, sous peine de sombrer, le devoir nécessaire de devenir un modèle pour l’occident
@ digi : 100% d’accord avec vous quand vous dites que le libéralisme (économique), au sens du marché libre et ouvert et capitalisme au sens d’accumulation des richesses est un piège fatal pour tous : les peuples et les religieux. Parce que sous cet espace d’apparente liberté se glisse la domination des puissants et de l’argent, la concentration du pouvoir et des richesses par quelques uns, l’injustice, la misère pour le plus grand nombre…
Mais pourquoi distinguer entre «les peuples» et les «religieux» ? Les peuples sont religieux, et surtout dans les pays musulmans les athées son une infime minorité. Mais les musulmans pensent aujourd’hui de plus en plus qu’on peut être croyant sans être rigoriste et sont de plus en plus jaloux de leur liberté individuelle. Ils sont de plus en plus laïcs, c'est-à-dire qu’ils tendent vers la liberté de pensée, d’expression et de culte. Cette soif de liberté n’a rien à voir avec le libéralisme économique qui, au contraire, coexiste parfaitement dans maints pays (notamment du Golfe) avec l’intégrisme religieux le plus sévère. Et de toute façon, mes hautes hiérarchies de toutes les grandes religions se sont toujours fort bien entendues avec les riches.
Le problème en Tunisie (mais ailleurs aussi) n’est pas entre laïcs (de gauche ou de droite, socialistes ou libéraux) et religieux, qu’est la plus part d’entre eux, mais entre laïcs et islamistes. Ceux-ci ne sont en fait pas plus religieux que la majorité des croyants et même de leurs ministres. Mais ils ajoutent à la religion l’intolérance. Le problème est donc constitué par l’opposition entre les laïcs qui tolèrent les croyances et façon de vivre autrui et les islamistes qui veulent imposer aux autres leur façon de croire, penser, vivre et s’exprimer.
Je me permets en l’occurrence de vous signaler que ces intégristes d’inspiration wahhabite, salafiste ou autre, sont en rupture totale avec la parole du Prophète, dont ils n’ont sans doute jamais lu que ce qu’ils pouvaient arranger à leur sauce. Je cite : «sachez qu'à Notre Envoyé n'incombe que la communication explicite» (V, 92), «or Tu n'es là que pour donner l'alarme, et Dieu est répondant de toute chose» (XI, 12), «à Toi la communication seule incombe, à Nous le compte...» (XIII, 40), «s'ils se dérobent, seule T'incombe la communication explicite» (XVI, 82), et aussi «Nous ne T'avons envoyé que comme porteur de bonne nouvelle et donneur d'alarme (XVII, 105) «Lance donc le Rappel : tu n'es là que celui qui rappelle, tu n'es pas pour eux celui qui régit» (LXXXVIII, 22-23). Cela démontre bien que le Prophète interdit à ses représentants tout coercition, et que, de toute manière, ils n’on pas à s’occuper d’affaires temporelles et que ces gens là n’ont rien à voir le véritable Islam.
@ giulio Oui vous avez raison : le problème n'est pas le religieux mais l'extrémisme, qu'il soit religieux ou autre. Mais je pense qu'en Tunisie ou ailleurs le combat contre l'extrémisme ne doit pas être seulement orienté contre les extrémistes mais aussi et surtout contre les causes faisant naître et nourrissant ces extrémismes. Les "démocraties" occidentales sont loin d'être des modèles, et après avoir su apporter richesses et progrès pour un grand nombre, ce modèle arrive aujourd'hui au bout de sa logique et va dévoiler son vrai visage : on ne peut impunément fonder un système sociétal sur l'exploitation du monde et la création indéfini de richesses : la crise est là : économique, sociale, écologique et morale ; elle est durable et n’en est qu’à son début. C’est pourquoi je pense que la Tunisie, dans son malheur, doit tenter de poser les problèmes autrement. Je pense que de toute manière c’est l’économie le cœur du problème : un pays en proie au désordre économique est aussi la proie facile de tous les extrémismes. C’est donc par là qu’il faut commencer : proposer aux Tunisiens de redresser leur économie ensemble ; cette proposition contient par « ensemble » , les vraies valeurs humaines et religieuses ; il y a là un chantier positif qui peut être mobilisateur. Les Tunisiens doivent se souder autour de l’appropriation , la gestion et le développement de leurs biens économiques et trouver un équilibre entre communisme et libéralisme (deux extrêmes …extrémistes).
@ Giulio @ Digi On peut critiquer l'Occident autant qu'on veut sauf que pendant des années il cristallisait cette foi en l'avenir, l'idée de progrès, qui était si chère aux Tunisiens au lendemain de l'indépendance. Aujourd'hui que soufflent d'Orient des vents délétères voulant nous faire croire que l'avenir relève du passé, je préfère regarder vers le nord. Amitiés
@ Digi, @ Jalel : oui, ce doit être faisable. La preuve, c'est que des personnes aussi différentes que nous, en fait que la plupart des amis de ce blog, peuvent s'entendre et pourraient bien si nécessaire construire quelque chose ensemble. Cela s'appelle raison.
Pensez-vous que Hamadi Jebali puisse être pour l'heure l'homme de la situation (en attendant d'atteindre la ligne d'horizon :>) de nouvelles élections) ?
Je pense que Hamadi Jebali est un homme d'Etat. Contrairement à d'autres membres de son parti et de son principal appendice le CPR, il fait passer l'intérêt du pays avant tout.
8 commentaires:
@ giulio
Ta remarque à propos de Marzouki est tout à fait juste. La beauté du discours sied à l'homme qui est mort sous les balles de l'intolérance et j'ai saisi l'occasion pour souligner une coïncidence...
Marzouki est un homme sincère dans ses convictions et loin des manigances actuelles. Mais il est trop optimiste jusqu'à la naïveté. Ses propos ne me rassurent pas du tout : je sais de quoi est capable le cerveau de l'islamiste commun et il vient d'exhiber ses exploits une fois de plus, une fois de trop. Ghannouchi est l'un de ces renards du désert capable d'avaler ses propres petits s'il a faim. Or il a faim de pouvoir et de tout ce que celui-ci peut lui apporter. Son rêve est de devenir le nouveau Khomeini d'un monde islamique sunnite. Il utilisera toutes les ruses pour essayer d'y parvenir.
Tu as une fois de plus raison, cher Halagu. L'ennemi de la Tunisie c'est Ghannouchi, un dangereux monomane.
On peut commencer à s'intéresser au droit et à la démocratie quand les besoins primaires (logement, nourriture , travail ) sont satisfaits pour le plus grand nombre.
Les pays dits évolués….si la crise se creuse … vont à leur tour expérimenter le fait que la démocratie est très fragile.
La Tunisie, c'est à chialer ce qui se passe et ce qui va encore et encore se passer .Comment faire face et trouver une petite lucarne de solution dans ce contexte ?
Il me semble que politiquement la seule chance à saisir serait de poser le curseur là où il puisse y avoir un terrain d’entente entre les « religieux » et les « laïcs », je mets ici pleins de guillemets !
Quel pourrait être ce point d’entente ?
Les "religieux", tout comme "les laïcs" veulent une autre société ; les premiers veulent une société qui soit fondée sur les valeurs morales de la religion ; les autres veulent une société libératrice de l’individu.
Si on y réfléchit d’une manière posée, sans se faire avaler par les extrémistes, il y a un terrain d’entente entre ces deux visions.
Pour ce faire il faut bien cibler l’ennemi commun de la religion et de la liberté , et bien cibler la stratégie politique commune qui puisse apporter ces deux éléments à la Tunisie.
Il faut d’abord bien comprendre que le libéralisme, au sens du marché libre et ouvert et capitalisme au sens d’accumulation des richesses est un piège fatal pour tous : les peuples et les religieux. Parce que sous cet espace d’apparente liberté se glisse la domination des puissants et de l’argent,la concentration du pouvoir et des richesses par quelques uns , l’injustice , la misère pour le plus grand nombre ;
Le fait que la Tunisie soit dans un si grand chaos , peut se transformer en une chance parce que ce chaos est l’éclaireur du grand chaos mondial qui arrive ; la Tunisie peut devenir elle-même un éclaireur et lancer une politique expérimentale mixte qui garde les libertés d’entreprendre individuelles mais conservent l’intérêt général ; qui délimite un domaine privé libre de s’organiser comme il l’entend en terme de productions , de services et d’échanges : le domaine des petites et moyennes entreprises ; et un domaine , public , nationalisé , celui des grandes entreprises.
Laisser l’entière liberté du marché et c’est l’argent qui guide la société d’une manière injuste socialement et anti écologique au sens de destruction de la planète et ses ressources . Laisser l’ état tout diriger et c’est l’abus qui vient , avec la corruption.
Le chemin politique de la Tunisie est une entente nationale autour d’un objectif économique mixte n’ayant pas pour but le seul enrichissement individuel , mais une visée morale en lien avec les valeurs religieuse de justice et partage .
En conséquence , concernant la rédaction d’un constitution il faut laisser du temps au temps afin que cette constitution puisse être écrite par le peuple et pour le peuple ; dans l’urgence de la crise il faut s’appuyer sur un ou deux grands principes fondateurs de justice de partage de fraternité à inscrire en articles fondateurs et s’y appuyer sans attendre pour lancer un inventaire des ressources Tunisiennes ; puis cet inventaire réalisé délimiter un secteur public nationalisé de quelques grandes entreprises structurantes en matière d’énergie , de transports etc et un secteur privé celui des petites et moyennes entreprises ; le secteur public soutenant le secteur privé et vice et versa. Dans les deux secteurs favoriser l’économie solidaire coopérative.
Le fait de renoncer au capitalisme et à une société de consommation et production de masse rejoint les valeurs de la religion et du caractère sacré de la terre et de ses habitants. C’est cette vision qu’il faut politiquement mettre en œuvre, puis, en se donnant du temps, inscrire dans les textes de la constitution et les lois du pays.
Sans solution innovante de ce type, la Tunisie n’est pas sortie de l’Auberge …. et nous non plus.
La Tunisie a aujourd’hui, sous peine de sombrer, le devoir nécessaire de devenir un modèle pour l’occident
@ digi : 100% d’accord avec vous quand vous dites que le libéralisme (économique), au sens du marché libre et ouvert et capitalisme au sens d’accumulation des richesses est un piège fatal pour tous : les peuples et les religieux. Parce que sous cet espace d’apparente liberté se glisse la domination des puissants et de l’argent, la concentration du pouvoir et des richesses par quelques uns, l’injustice, la misère pour le plus grand nombre…
Mais pourquoi distinguer entre «les peuples» et les «religieux» ? Les peuples sont religieux, et surtout dans les pays musulmans les athées son une infime minorité. Mais les musulmans pensent aujourd’hui de plus en plus qu’on peut être croyant sans être rigoriste et sont de plus en plus jaloux de leur liberté individuelle. Ils sont de plus en plus laïcs, c'est-à-dire qu’ils tendent vers la liberté de pensée, d’expression et de culte. Cette soif de liberté n’a rien à voir avec le libéralisme économique qui, au contraire, coexiste parfaitement dans maints pays (notamment du Golfe) avec l’intégrisme religieux le plus sévère. Et de toute façon, mes hautes hiérarchies de toutes les grandes religions se sont toujours fort bien entendues avec les riches.
Le problème en Tunisie (mais ailleurs aussi) n’est pas entre laïcs (de gauche ou de droite, socialistes ou libéraux) et religieux, qu’est la plus part d’entre eux, mais entre laïcs et islamistes. Ceux-ci ne sont en fait pas plus religieux que la majorité des croyants et même de leurs ministres. Mais ils ajoutent à la religion l’intolérance. Le problème est donc constitué par l’opposition entre les laïcs qui tolèrent les croyances et façon de vivre autrui et les islamistes qui veulent imposer aux autres leur façon de croire, penser, vivre et s’exprimer.
Je me permets en l’occurrence de vous signaler que ces intégristes d’inspiration wahhabite, salafiste ou autre, sont en rupture totale avec la parole du Prophète, dont ils n’ont sans doute jamais lu que ce qu’ils pouvaient arranger à leur sauce. Je cite :
«sachez qu'à Notre Envoyé n'incombe que la communication explicite» (V, 92),
«or Tu n'es là que pour donner l'alarme, et Dieu est répondant de toute chose» (XI, 12),
«à Toi la communication seule incombe, à Nous le compte...» (XIII, 40),
«s'ils se dérobent, seule T'incombe la communication explicite» (XVI, 82), et aussi
«Nous ne T'avons envoyé que comme porteur de bonne nouvelle et donneur d'alarme (XVII, 105)
«Lance donc le Rappel : tu n'es là que celui qui rappelle, tu n'es pas pour eux celui qui régit» (LXXXVIII, 22-23).
Cela démontre bien que le Prophète interdit à ses représentants tout coercition, et que, de toute manière, ils n’on pas à s’occuper d’affaires temporelles et que ces gens là n’ont rien à voir le véritable Islam.
@ giulio
Oui vous avez raison : le problème n'est pas le religieux mais l'extrémisme, qu'il soit religieux ou autre.
Mais je pense qu'en Tunisie ou ailleurs le combat contre l'extrémisme ne doit pas être seulement orienté contre les extrémistes mais aussi et surtout contre les causes faisant naître et nourrissant ces extrémismes.
Les "démocraties" occidentales sont loin d'être des modèles, et après avoir su apporter richesses et progrès pour un grand nombre, ce modèle arrive aujourd'hui au bout de sa logique et va dévoiler son vrai visage : on ne peut impunément fonder un système sociétal sur l'exploitation du monde et la création indéfini de richesses : la crise est là : économique, sociale, écologique et morale ; elle est durable et n’en est qu’à son début.
C’est pourquoi je pense que la Tunisie, dans son malheur, doit tenter de poser les problèmes autrement.
Je pense que de toute manière c’est l’économie le cœur du problème : un pays en proie au désordre économique est aussi la proie facile de tous les extrémismes.
C’est donc par là qu’il faut commencer : proposer aux Tunisiens de redresser leur économie ensemble ; cette proposition contient par « ensemble » , les vraies valeurs humaines et religieuses ; il y a là un chantier positif qui peut être mobilisateur. Les Tunisiens doivent se souder autour de l’appropriation , la gestion et le développement de leurs biens économiques et trouver un équilibre entre communisme et libéralisme (deux extrêmes …extrémistes).
@ Giulio
@ Digi
On peut critiquer l'Occident autant qu'on veut sauf que pendant des années il cristallisait cette foi en l'avenir, l'idée de progrès, qui était si chère aux Tunisiens au lendemain de l'indépendance. Aujourd'hui que soufflent d'Orient des vents délétères voulant nous faire croire que l'avenir relève du passé, je préfère regarder vers le nord. Amitiés
@ Digi, @ Jalel : oui, ce doit être faisable. La preuve, c'est que des personnes aussi différentes que nous, en fait que la plupart des amis de ce blog, peuvent s'entendre et pourraient bien si nécessaire construire quelque chose ensemble. Cela s'appelle raison.
Pensez-vous que Hamadi Jebali puisse être pour l'heure l'homme de la situation (en attendant d'atteindre la ligne d'horizon :>) de nouvelles élections) ?
Je pense que Hamadi Jebali est un homme d'Etat. Contrairement à d'autres membres de son parti et de son principal appendice le CPR, il fait passer l'intérêt du pays avant tout.
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