La statue de Abul Ala Al Maari (973-1057) à Maarat Nooman décapitée par
les "révolutionnaires" de Jabhat Al Nosra.
Le poète philosophe, le
philosophe poète auteur de L'Epître du pardon, interdit dans certaines
monarchies du Golfe, ne semble pas convenir au long hiver arabe qui
s'annonce. Telle est l'invasion des ignares !
9 commentaires:
Mais Jalel, n'est-ce pas votre poète, la statue près de laquelle vous êtes pris en photo et qui a si longtemps portait cette image de vous (avant celle prise dans votre bureau). Il me semble que vous aviez évoqué ce grand poète en 2008 et que ce souvenir vous liait aussi à votre père... Alors les poètes ? plus de statue !!! mais douceur de leurs mots... et comme le chantait Trenet :
Longtemps, longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues..."
Bon courage cher Jalel, à vous et à vos amis.
Mais Jalel, n'est-ce pas votre poète, la statue près de laquelle vous êtes pris en photo et qui a si longtemps portait cette image de vous (avant celle prise dans votre bureau). Il me semble que vous aviez évoqué ce grand poète en 2008 et que ce souvenir vous liait aussi à votre père... Alors les poètes ? plus de statue !!! mais douceur de leurs mots... et comme le chantait Trenet :
Longtemps, longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues..."
Bon courage cher Jalel, à vous et à vos amis.
Merci pour tout chère Christiane,
Cela fait des années que je lis ce poète. Aujourd'hui, j'ai honte de ce qu'on a fait à sa statue, j'ai honte pour eux
C'est assurément mauvais signe quand on commence à s'en prendre aux écrivains...
Ho, que tout ceci me fait peur et me rappelle certains autodafés du milieu du siècle passé...On s'en prend aux statues des poètes, puis ensuite aux écrits des poètes et encore un peu plus tard aux poètes eux-mêmes...Mais comment peut-on faire tout ça au nom d'un dieu qu'on dit bon et aimant !
La statue est décapitée mais son esprit n'est pas mort!
Pour ces barbares obscurantistes aux cervelles décapées par les mots d'ordres simplistes et ankylosées par l'absence de toute réflexion, quel pire mécréant peut-il y avoir qu'un mystique, par dessus le marché, agnostique, pis encore, philosophe et, comble de l'horreur, poète ?
Ils sont devenus fous! Après El Maari, ils ont décapité Taha Hussein, un géant de la littérature qui voyait clair et dérange.
http://www.liberte-algerie.com/culture/ils-ont-decapite-el-maari-et-taha-hussein-souffles-195272
Si les révolutionnaires syriens veillaient à ne pas accepter ces fous dans leurs rangs et à chasser ceux qui y sont, leur combat gagnerait en crédibilité et les nations occidentales seraient moins réluctantes à leur fournir des armes qui risquent d'être employées dans quelque djihad comme en Afghanistan, en Somalie ou au Mali.
Enregistrer un commentaire