Le 26eme festival des Migrations des cultures et de la citoyenneté aura lieu au Luxembourg-Kirchberg les 14 et 15 mars. Il sera marqué par la sortie du livre « Nous sommes tous des migrants » de Giulio-Enrico Pisani, œuvre épistolaire fruit d’un échange entre Giulio-Enrico Pisani (Luxembourg) et Jalel El Gharbi, (Tunisie), Anita Ahunon Munoz (France), Laurent Mignon (Luxembourg-Turquie) et Afaf Zourgani (Maroc) sur le thème de l’émigration clandestine. Impuissants à changer les rapports économiques nord-sud et les lois, les auteurs donnent toutefois tant aux émigrants qu’aux sédentaires les bonnes raisons d’accorder à ces héros du voyage estime et admiration.
En l’absence de ses coauteurs dispersés autour de la Méditerranée, Giulio-Enrico Pisani signera l’ouvrage ces 14 et 15 mars.
4eme de couverture :
"Vous tenez en main un échange poignant qui va droit à l’essentiel, beaucoup plus d’ailleurs que les comptes-rendus journalistiques et les analyses des spécialistes universitaires. On est pris à témoin et après la lecture des textes, qui jouent évidemment avec la commisération, on ne saura plus détourner le regard des drames humains qui accompagnent les migrations. "
Mario Hirsch Directeur de l’Institut Pierre Werner
Pour commander l’ouvrage,
mail aux editions@schortgen.lu ou mireille.weiten@schortgen.lu (Tél. 00352.546487)
ou fax : **352.530534 Editions Schortgen, M. Manuel Schortgen ou M’me Mireille Weiten
ou lettre : Editions Schortgen / 108 rue de l’Alzette / BP 367 / L-4010 Esch-sur-Alzette
4eme de couverture :
"Vous tenez en main un échange poignant qui va droit à l’essentiel, beaucoup plus d’ailleurs que les comptes-rendus journalistiques et les analyses des spécialistes universitaires. On est pris à témoin et après la lecture des textes, qui jouent évidemment avec la commisération, on ne saura plus détourner le regard des drames humains qui accompagnent les migrations. "
Mario Hirsch Directeur de l’Institut Pierre Werner
Pour commander l’ouvrage,
mail aux editions@schortgen.lu ou mireille.weiten@schortgen.lu (Tél. 00352.546487)
ou fax : **352.530534 Editions Schortgen, M. Manuel Schortgen ou M’me Mireille Weiten
ou lettre : Editions Schortgen / 108 rue de l’Alzette / BP 367 / L-4010 Esch-sur-Alzette
20 commentaires:
Nous attendions ce livre, quel bonheur. Vous deux pour accompagner cette douleur, merci ! Je le commande immédiatement.
http://duli2.canalblog.com/archives/2008/09/12/10491289.html#trackbacks
Bonjour Jalel.
http://duli2.canalblog.com/archives/2008/09/12/10491289.html#trackbacks
Je ne sais pas faire... rires...
Excusez moi pour cette dernière tentative.
Magnifique, Lidia, je viens de lire....
"Pour vous rassurer" "...Quand le monde sera plein de robots, quoi de plus facile que d'en inventer un doté, par construction de la haine de son espèce ? Alors, tous transformés en Nérons aux mains blanches, nous jouerons de la lyre avec une ficelle et une boîte de conserve en regardant flamber à nos pieds les hangars où les robots se tordront dans les braises comme de présomptueuses fourmis, aux accents majestueux d'une chanson composée par un jongleur prodige de deux ans élevé dans les pattes d'une tigresse à l'abri du monde civilisé..." (Je voudrais pas crever. Vian)
Pour honorer votre fête religieuse, cette pensée d'une grande philosophe, Simone Weil, morte en 1943.
(du livre "La Pesanteur et la Grâce")
"C'est quand nous avons besoin jusqu'au fond des entrailles d'un bruit qui veuille dire quelque chose, quand nous crions pour obtenir une réponse et qu'elle ne nous est pas accordée, c'est là que nous touchons le silence de Dieu."
Chers amis tous, il est triste de vieillir, quand cela s’accompagne d’une calcification des neurones, synapses, capillaires cérébraux et perte de mémoire. Imaginez-vous qu’adorant bouquiner je "découvre" l’autre jour chez mon libraire «Le Premier Siècle après Béatrice» d’Amin Malouf.- À peine chez moi j’y plonge et constate après 15 pages – rien que ça – être en terrain connu. Bien sûr, l’homotome de ma nouvelle acquisition me persiflait gentiment du haut de ma bibliothèque. Bon, estimant en vertu de ma déficience mentale avoir perdu le droit de considérer le contenu du livre comme savoir acquis, je le relus… de plus en plus en plus fasciné au fur et à mesure de ma blibliodévoration. Presque tout ce que nous venons de commenter et débattre le long des derniers buissons (nord-sud, orient-occident, développement sous-développement, émancipation féminine, impérialisme, tolérance, haine, compréhension, revanche, etc., etc.) du jardin de Jalel, s’y trouve. De plus (certes, Amin Maalouf est un grand bonhomme, mais quand même!) ce bouquin, publié en 1992 décrit le génocide ethnique rwandais de 1994; il lui attribue d’autres détonateurs, certes. Mais que sont les détonateurs, sinon des prétextes!?. Plus visionnaire tu meurs.
Alors, si par hasard quelqu’un parmi vous n’avait pas encore lu «Le Premier Siècle après Béatrice» d’Amin Malouf, c’est le moment d’y aller. 17 ans et pas une ride!
À propos, Jalel, ceci n’est pas un post. Ne pourrait-on pas abolir ce vilain mot, chers amis tous, et appeler ça en bon français un papillon ? Primo ça fait beaucoup mieux dans Le jardin et puis… même si on le perd vue, ce n’est pas grave, car rien n'est plus joli qu'un papillon envolé.
@ Christiane : Merci chère amie. Merci pour vos voeux. Bonne fête du Mouled à tous (commémorant la naissance du prophète Mohamed).
@ Lidia : J'ai lu et j'invite nos ami(e)s à lire ce beau texte sur votre blog.
@ Sylvaine : Quelle pertinence dans le choix de vos extraits. Merci chère amie. Portez-vous bien.
@ Giulio : Ce que tu relates dans ton papillon, nous l'avons tous vécu un jour ou l'autre , rassure-toi cher ami.
Je suis très amusée par le mot papillon. ça fait un peu... bizarre non ? Et pourtant j'aime bien les papillons mais je ne pourrai jamais appeler un com ou un post papillon sans piquer un fou-rire. Giulio, proposez autre chose ...
Pourquoi, Christiane? Ni post ni com sont du français, contrairement à papillon.
Grand Usuel Larousse: petit feuillet imprimé.
Le Petit Robert: feuillet imprimé sur lequel figure un avis au lecteur.
Quant à Internet, 227000 pages rapprochent ou mettent en équivalence papillon et billet.
Mais rire étant parait-il le meilleur remède contre la grisaille, la déprime et la tristesse, pourquoi vous en priverais-je?
Il est vrai qu'on pourrait aussi dire: billet.
Giulio,
Ah oui, "billet", je préfère ! "Papillon" ça me donne vraiment envie de rire et de dire des sottises... Enfin, vous m'offrez un Giulio, chasseur de papillons, assez fantastique, un collage à la Prévert...
On ne s'ennuie pas avec vous ! Vous êtes totalement imprévisible...
Merci pour ce quart d'heure de poésie.
ô, Giulio, vous n'êtes pas froissé ?
Vous m'avez donné une vision des blogs tellement jolie et gaie. Je voyais cet univers d'écrans et de claviers, de mystérieuses connections, bruissant des battements de soie des ailes de millions de papillons de toutes les couleurs et les mots devenaient fleurs et les blogs des prairies sous le vent de l'été et puis venaient des hommes et des femmes. Ils avaient un visage, un corps, un sourire, une voix. Les papillons les entouraient et ils riaient. Les fleurs avaient recouvert les frontières, les papillons avaient déréglé les radars des armées,les militaires devenaient poètes, les déserts se couvraient de coquelicot, les enfants mangeaient du miel, les nourrices avaient du lait , les gens s'aimaient...
Mais il y a votre livre, les gens ne s'aiment pas toujours, les enfants ont faim, les barques sont noyées par les flots de mers hostiles, les frontières s'habillent de barbelés et les hommes meurent... faute de papillons...
c....christiane
c'est parti trop vite !
A Giulio et Jalel,
Aliéné par mes activités artistiques, je vous glisse en vitesse ce petit papillon en guise de salut amical et me réjouis de vous lire en parcourant ce livre à la couve légère et magrittienne (les pieds souliers),voir van gohguienne (sa série de sabots). Salut mes compagnons de voyage.
Philip.
Mais oui C... hristiane, trop vite... comme un papillon.
Admirable cependant, combien de poésie vous insufflez en un battement d'ailes, chère Christiane, à mon discours, qui n'était somme toute sémanticologicoraisonneur.
Voulez-vous vraiment faire d'un pédant profane capable au mieux de sauts de puce poétiques (hugh, j'allais dire envols)un vrai poète?
À propos de notre peit ouvrage, "Nous sommes tous des migrants": ne vous méprenez pas. Il chante l'espoir, la grandeur, la poésie, la dignité et transforme la souffrance en...
@ Philip : Merci d'être passé.
Bonne chance pour vos travaux.
Amicalement
Oui, Giulio, je ne vous vois pas ne pas faire un large accroc dans le filet qui retient prisonniers tant de pauvres gens mais j'ai encore dans le coeur le bruit métallique des portes du centre de rétention où j'essayais de faire un bout de route avec des mineurs isolés et j'entends encore leurs paroles d'enfants vieillis, meurtris, asphyxiés par la guerre, les viols, la prostitution... Pauvres petits papillons épinglés par la vie dans un silence de cendres.
Vous et Jalel, ça donne de la force, oui , de la force... Vous annoncez l'été des papillons...
Amitiés
Ma grand-mère disait, philosophe avant l'heure: "nous sommes tous nés sans-papier", quelle sagesse, bel ouvrage...
stephanie Gaou :
Votre grand-mère avait raison. ici, il s'agit d'hommes et de femmes qui, comme nous tous, sont nés sans papiers mais qui meurent sans papiers.
Merci de votre passage
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