Quelques villages 1
Hergla : La mer. Le cimetière marin. Ici, sur cette côte qui va de Hergla jusqu’à Mehdia en passant par Lamta on apprécie de mourir près de l’étendue bleue. On ajointe ainsi éternité et bleu, éternité et mer.
La mer a conservé sa teneur en silence, malgré le rythme des vagues et un moteur lointain. La place du village rappelle ses origines berbères. Ici on travaille l’alfa qu’on va chercher dans les lointaines steppes. On travaille la poterie. Quelques beaux restaurants.
Et une belle mosquée qui surplombe le village. Et partout des fleurs, des bougainvilliers surtout. Tout est fleuri. Lorsque le poète Lorand Gaspar visita ce village qui l’a beaucoup charmé, il n’était pas fleuri.
Ici le bleu est de rigueur.
Récapitulons : Hergla voisine avec l’étendue, le bleu, les fleurs et le sourire.
Hergla : La mer. Le cimetière marin. Ici, sur cette côte qui va de Hergla jusqu’à Mehdia en passant par Lamta on apprécie de mourir près de l’étendue bleue. On ajointe ainsi éternité et bleu, éternité et mer.
La mer a conservé sa teneur en silence, malgré le rythme des vagues et un moteur lointain. La place du village rappelle ses origines berbères. Ici on travaille l’alfa qu’on va chercher dans les lointaines steppes. On travaille la poterie. Quelques beaux restaurants.
Et une belle mosquée qui surplombe le village. Et partout des fleurs, des bougainvilliers surtout. Tout est fleuri. Lorsque le poète Lorand Gaspar visita ce village qui l’a beaucoup charmé, il n’était pas fleuri.
Ici le bleu est de rigueur.
Récapitulons : Hergla voisine avec l’étendue, le bleu, les fleurs et le sourire.
4 commentaires:
«Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!»
Écrivit Valery dans Le Cimetière Marin,
Pressentant – qui sait – mon passage tangent,
Vous qui passez sans me voir, ainsi que
Le flash de Jalel sur Hergla
Et que toujours, pour Gilbert,
«Pendant ce temps là,
La Méditerranée joue avec les galets»,
Et que Lorand Gaspard nota,
Tout simplement, parlant d’Hergla (1)
«Qu’ici l’inconnu est aveuglant»
(1) Exact Jalel ??? Aucune mention de cette dernière phrase dans tes 3 articles sur L.G., quoique tu cites dans ton L.G. 2. «Les feuilles d’observation», que tu sembles bien connaître. Cette très jolie phrase en serait extraite.
Cher Giulio : Feuilles d'observation est sans doute l'oeuvre la plus connue du poète à Tunis parce qu'il y a une édition tunisienne de ce livre. Si je ne parle pas de la section " Quatre Villages Tunisiens" de cette oeuvre (Ajim, Tekrouna, Hergla et Dougga) c'est pour deux raisons :
- Je ne voulais pas que mon hommage au poète puisse être expliqué par les complicités tunisiennes. Ce n'est pas parce qu'il a écrit avec amour sur la Tunisie que j'ai écrit sur lui.
- Mon texte, en fait une communication présenté lors d'un colloque à la Manouba, auquel il a assisté porte exclusivement sur l'expression "il y a".
Je poste aujourd'hui pour toi et pour tous nos amis(es) le texte en question.
Amicalement
Voilà quatre que je n'ai vu la mer... Quel manque !
Très beau texte, cher Jalel.
@ Meriem : Soyez attentive au rythme d'un poème et vous retrouverez la mer. Il y a des accointances entre poésie et mer.
Bien à vous
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