mercredi 24 février 2010

Ce qu'en pense Christiane Parrat



Il est rare qu'un poète possède si parfaitement deux langues éloignées. Ici, pas de fracture périlleuse de la traduction. Ces poèmes diffusent leur langue harmonieuse et claire. Thrène déchirant, voix singulière posant les interrogations qui se posent à l'homme dans une langue musicale et chatoyante. Le voyageur inscrit son chant dans la longue caravane de la poésie arabe traversant les omeyades de Damas, les califats de Bagdad, les royaumes andalous. marchant à l'amble des princes bédouins. Voyage amoureux aussi et déploration des hautes solitudes du désir.. Chaîne des écritures... Ronsard, Valéry,Verlaine, Al-Ma'arri, Ibn ar-Rûmî, Baudelaire et Deguy. Le vers français répond à l'hémistiche arabe. Mais il y a là langue originale, souffle obscur, musique rare. "Le moyen de chasser les tristesses" comme l'écrivait Al-kindi au IXe siècle... La Vàc, c'est-à-dire la Voix et la Parole. Voix articulée et signifiante, celle qui porte les dieux, celle qui pénètre le ciel et la terre, ici, choisit son passeur : Jalel El Gharbi, l'inspiré et son chant s'ajuste au chant des hommes rapprochant, fécondant. Ce livre "Prière du vieux maître soufi le lendemain de la fête" est un vrai bonheur

Jalel El Gharbi : Prière du vieux maître soufi le lendemain de la fête.
Editions du Cygne
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-priere-vieux-maitre.html

5 commentaires:

Pier Paolo a dit…

J'ai hâte de lire le livre.

Jalel El Gharbi a dit…

Cher Pier, j'avoue que je suis au moins aussi impatient que vous de le découvrir.
Amicalement

Blue a dit…

Hum, moi de même...

عمشة في بلاد العميان كحلة لنظار a dit…

Félicitations

Jalel El Gharbi a dit…

Merci infiniment Helenablue
Merci infiniment كحلة الانظار