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mardi 10 juillet 2012
Sidi Mehrez saint patron de Tunis
Sidi Mehrez, saint patron de Tunis. J'y serai bien resté plus longtemps. Le monument vaut la visite.
La piété des jeunes filles qui le fréquentent me semble être plutôt une piété amoureuse.
6 commentaires:
Djawhar
a dit…
Je le visiterai, boirai de l’eau de son puits et y formulerai le vœu d’une Tunisie unie, prospère et moderne comme il a aidé à la construire il y a environ dix siècles.
Comme on a besoin, en ces temps de grandes calamités de nos sociétés, de revisiter les pages glorieuses de ces hommes qui ont su allier, à travers un dévouement constant à la patrie, et au-delà du sens même d’el Oumma, dévotion religieuse et piété sociale et communautaire .
On dit que Sidi Mahrez était le protecteur des femmes, des étudiants, des juifs et de la ville de Tunis. Je me souviens d'une aile de ce mausolée qui servait de refuge pour les femmes isolées, les filles-mères abandonnées et les orphelines sans ressources. C'est un fait rare, ou même exceptionnel, dans le monde musulman. J'espère que ce refuge n'a pas disparu. Il y a quelques années, j'ai fait la connaissance d'un médecin descendant de Sidi Mahrez, il était intarissable quand il évoquait la vie et l’œuvre de son ancêtre. Il m'a appris en particulier que ce dernier avait écrit des poèmes. Je n'ai plus entendu parler de ce détail. Le deuxième Saint important à Tunis est Sidi Belhassen, un soufi (donc plus austère) dont le mausolée est visité surtout par les hommes, alors que les visiteurs de Sidi Mahrez sont en majorité des femmes et des jeunes filles (peut-être pour les raisons que vous avez indiquées). Chacun son Saint!
@ Halagu : aujourd'hui il y a en Tunisie des grandes et belles institutions pour protéger les femmes et veiller à leurs droits, comme, par exemple le CREDIF (Centre de Recherches, d'Etudes, de Documentation et d'Information sur la Femme)qui coopère avec les (et qui apprend des)wahhabites du Golfe. Progrès garanti !
Voir sub www.credif.org.tn/index.php?lang=fr et laisser défiler l'actualité jusqu'à la fenêtre "Une délégation saoudienne..."
à travers ces mots je me remémore les lieux de mon enfance"bab souika",et la douceur de l'incontournable visite du mausolée de Sidi Mehrez avec ma grand mère .
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6 commentaires:
Je le visiterai, boirai de l’eau de son puits et y formulerai le vœu d’une Tunisie unie, prospère et moderne comme il a aidé à la construire il y a environ dix siècles.
Comme on a besoin, en ces temps de grandes calamités de nos sociétés, de revisiter les pages glorieuses de ces hommes qui ont su allier, à travers un dévouement constant à la patrie, et au-delà du sens même d’el Oumma, dévotion religieuse et piété sociale et communautaire .
On dit que Sidi Mahrez était le protecteur des femmes, des étudiants, des juifs et de la ville de Tunis. Je me souviens d'une aile de ce mausolée qui servait de refuge pour les femmes isolées, les filles-mères abandonnées et les orphelines sans ressources. C'est un fait rare, ou même exceptionnel, dans le monde musulman. J'espère que ce refuge n'a pas disparu.
Il y a quelques années, j'ai fait la connaissance d'un médecin descendant de Sidi Mahrez, il était intarissable quand il évoquait la vie et l’œuvre de son ancêtre. Il m'a appris en particulier que ce dernier avait écrit des poèmes. Je n'ai plus entendu parler de ce détail.
Le deuxième Saint important à Tunis est Sidi Belhassen, un soufi (donc plus austère) dont le mausolée est visité surtout par les hommes, alors que les visiteurs de Sidi Mahrez sont en majorité des femmes et des jeunes filles (peut-être pour les raisons que vous avez indiquées). Chacun son Saint!
@ Halagu : aujourd'hui il y a en Tunisie des grandes et belles institutions pour protéger les femmes et veiller à leurs droits, comme, par exemple le CREDIF (Centre de Recherches, d'Etudes, de Documentation et d'Information sur la Femme)qui coopère avec les (et qui apprend des)wahhabites du Golfe. Progrès garanti !
Voir sub www.credif.org.tn/index.php?lang=fr et laisser défiler l'actualité jusqu'à la fenêtre "Une délégation saoudienne..."
... en Tunisie de grandes...
"de" et non "des", sorry !
à travers ces mots je me remémore les lieux de mon enfance"bab souika",et la douceur de l'incontournable visite du mausolée de Sidi Mehrez avec ma grand mère .
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