Une pensée pour les enfants des martyrs, pour ceux de Chokri Belaïd et ceux de Mohamed Brahmi.
Une pensée pour les Tunisiennes et en particulier pour Maître Besma Khalfaoui et pour Madame Mabrouka Brahmi.
Une pensée pour les blessés de la révolution.
Une pensée pour tous les démocrates du monde qui nous ont soutenus.
Puisse cette constitution être un prélude vers le progrès, vers le bien-être social, vers cette société du savoir qui a toujours été notre ambition, vers la prospérité et l'amitié avec tous les peuples.
9 commentaires:
Oui, cher Jalel. Vive la Tunisie ! Vive sa nouvelle constitution ! Et bon vent au gouvernement de Mehdi Jomahâ ! Et... Messieurs du nouveau gouvernement, faites l'impossible, car le monde a les yeux braqués sur vous.
Jalel , que vaut une constitution écrite, comme jadis et encore, par les partis politiques qui ne pensent qu'à servir leurs intérêts, écrite selon le principe de passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné. Jamais l'expression ''tous pourris'' n'a été aussi juste !On aurait pu profiter de la ''révolution'' pour éviter enfin ! le conflit d'intérêts, convoquer une Assemblée constituante tirée au sort. C'était aux citoyens d'écrire la Constitution, loin des pressions directes ou indirectes exercées par les partis politiques. La Constitution actuelle est au mieux la jumelle de celle de 1959,''une embrouille'' comme on dit, bourrée de bombes à retardement. Maintenant qu'elle est là, ''il faut faire avec'' en attendant la vraie révolution qui aura, surtout, surtout,... sa nuit du 4 août, et donnera enfin le droit de vivre au peuple d'en bas.
Désolé Halagu, la Constitution n'a pas été écrite par les partis. Vous n'avez qu'à comparer les versions successives.
Cette constitution a été par les femmes et les hommes dévoués à ce pays, elle a été écrite par la société civile, par l'UGTT.
Les démocrates se sont battus pour cette constitution, certains ont payé de leur vie.
Pour le moment, nous pouvons parer au plus urgent (la situation économique) mais tout le monde s'accorde à dire qu'un jour on reprendra certains articles.
Amitiés
Je viens de lire, à l'instant, l'interview d'un des plus grands spécialistes du droit constitutionnel. Très instructif!
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140131084823/
Merci, Halagu
Cher Halagu, je pense qu’à moins de vouloir passer encore trois autres années à pinailler t à risquer le pire, on n’avait pas d’autre choix que ce compromis boiteux. Mais tu as raison de dire que tout dépend de ce que les Tunisiens vont faire de ce pis-aller.
Tout de même, selon le constitutionnaliste sénateur belge Francis Delperée qui a collaboré à la constitution tunisienne, « Ce n’est peut-être pas, comme on l’a dit ici, la ‘’plus belle constitution au monde »’, mais c’est le texte le plus progressiste du monde arabe et il correspond aux standards internationaux. »
D’autre part, le philosophe Mohamed Ali Halouani, Docteur en philosophie à Paris I et professeur de philosophie à la faculté des lettres de Sfax estime que, loin d’être parfaite elle constitue un compromis acceptable et (lui aussi) qu’on n’avait vraiment le choix si on voulait donner à Jomahâ et à son équipe une petite chance de sortir la Tunisie du bourbier économique dans laquelle elle s’enfonce depuis 3 ans. PRIMUM VIVERE DEINDE PHILOSOPHARI !
Lire aussi
http://www.saudiwave.com/fr/articles/44-articles/4298-les-naufrages-de-la-constitution.htm
Cet après midi (samedi 1er février) la chaine Public Sénat a diffusé un excellent doc. ''Tunisiennes, sur la ligne de front''. Il montre bien qu'au delà de l'économie, le problème social, est ''plus que jamais'' crucial... En tout cas le misérable, et le citoyen tout court, ne bouffera pas les textes de lois.
http://www.publicsenat.fr/vod/documentaire/tunisiennes,-sur-la-ligne-de-front/145407
Bien sûr, Halagu, car les loups restent des loups, même un instant déguisés en moutons ("timeo Nahdhaos et Dona ferentes", dirait aujourd'hui Virgile):
http://www.tunisiadaily.com/2014/02/01/scandale-du-mois-rached-ghannouchi-appelle-a-fouetter-olfa-riahi/
Priorité n° 1 de Jomahâ : le social et l'économique. Espérons qu'il s'y tienne.
Il n'est pas mauvais qu'entre-temps Nahdha continue à se discréditer de la sorte.
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