Oeuvre magistrale de Bahzad illustrant le recueil de Saadi El Boustan (Le verger)
برزت من المنازل و القباب فلم يعسر على أحد حجابي
فمنزلي الفضاء وسقف بيتي سماء الله أو قطع السحاب
فأنت إذا أردت دخلت بيتي علي مسلما من غير باب
أبو الشمقمق
Comme j’ai quitté
maisons et toitures,
Nul ne peinera à voir ma figure
Car ma demeure est l’espace ; pour plafond
J'ai le Ciel ou des pans de
nuages
Si on veut
entrer chez moi en ami
On ne devra point passer par un huis
Car je n’ai pas pu trouver
de battant
Pouvant joindre la
terre au firmament
Abu Chamqmaq 730-815
6 commentaires:
Un bijou de poème d'une beauté et une élévation époustouflante, cher Jalel !
Vraiment dommage que ce poète ne soit nulle part mentionné sur l'internet occidental.
Si au moins du pouvais créer une version francophone (et anglaise?) du Wikipedia arabe! Ce n'es pas difficile.
Cher Giulio
Abu Chamqmaq n'est pas le seul qui mériterait d'être connu.
Je retiens ta suggestion d'une page wikipedia
Amicalement
Note que la page arabe existe déjà, cher Jalel, suffit de la traduire en français.
C'est noté, cher Giulio
Merci
Il s'agit bien d'Abî ssh-Shamaqmaq ? Un autre ?
"Si j'embarquais, détroits deviendraient les vastes océans
Et nulle vague n'ondulerait
Dans la paume de ma main, le rubis rouge
Se changerait en vulgaire verrerie"
C'est dans "Le Dîwân de la poésie arabe classique" - nef, choix des textes d'Adonis et la traduction par Houria Abdelouahed et Adonis
Textes magnifiques en tout cas, j'adore...
oui, oui,Cléanthe, il s'agit du même poète. Ces différences orthographiques sont fréquentes.
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