Monet Les Nymphéas
Je me souviens...
Amants
des nuits solitaires
Nous
étions aussi pauvres qu’abeilles au petit matin
Et rongés
par nos désirs, nous faisions voler nos cerfs
Nous
rêvions des étrangères, jamais des femmes
Au-dessus
de la mer, il y avait toujours un pont
Nous n'avions rien hormis l'élégante écriture
Hormis des romans et des poèmes en toutes langues
Personne ne voyait nos hardes.
Je me souviens...
Un jour, tous les garçons ont pleuré
De voir saigner l'amie qui aimait les Maths.
Nul ne songeait
A nous reprocher nos misères car nous imitions si bien les accents
De New-York et de Paris et nous savions par coeur
Les noms des rues où passait Raskolnikof et nous lui savions
Gré de ne pas s'être suicidé.
2 commentaires:
Que de nostalgie de l'ailleurs dans tes merveilleux poèmes, cher Jalel !
Merci infiniment, cher Giulio.
Enregistrer un commentaire