Among strangers I’ve Known all my life
Sanford Fraser
The poetry of the New York poet Sanford Fraser uses images from life to show life. It catches the ephemeral instant to express thirst for the eternal. It’s a poetry in which, as in Cummings or François de Cornières…, the insignificant suggests that nothing in life is insignificant. Sanford Fraser snaps pictures that by themselves say the world is what it is : an impure thing. He let us hear the immensity of solitude – a solitude olmost ontological : we appear and we disappear alone. For years I have attentively followed the poetic development of my friend Sanford Fraser and I can say that he says something essential : social realities are truly the expression of antological realities because existence gives us every other minute allegories of being and nothingness. It is sufficient to look. One of his collection is called Tourist because it defines the tourist, this passenger, this passer-by, is what he sees. The tourist : a witness who passes. His last collection Among stangers I’ve known all my life is both powerful and gentle, tender and defient. Here, the poet seems to say that the Outsider is person other than himself. And the reader feels so close to the poet and to the strangers.
Sanford Fraser
The poetry of the New York poet Sanford Fraser uses images from life to show life. It catches the ephemeral instant to express thirst for the eternal. It’s a poetry in which, as in Cummings or François de Cornières…, the insignificant suggests that nothing in life is insignificant. Sanford Fraser snaps pictures that by themselves say the world is what it is : an impure thing. He let us hear the immensity of solitude – a solitude olmost ontological : we appear and we disappear alone. For years I have attentively followed the poetic development of my friend Sanford Fraser and I can say that he says something essential : social realities are truly the expression of antological realities because existence gives us every other minute allegories of being and nothingness. It is sufficient to look. One of his collection is called Tourist because it defines the tourist, this passenger, this passer-by, is what he sees. The tourist : a witness who passes. His last collection Among stangers I’ve known all my life is both powerful and gentle, tender and defient. Here, the poet seems to say that the Outsider is person other than himself. And the reader feels so close to the poet and to the strangers.
Parmi les étrangers que j’ai connus toute ma vie
Sanford Fraser
La poésie de Sanford Fraser, poète new-yorkais, choisit des images de la vie pour dire la vie. Elle se saisit de l’instant éphémère pour dire sa soif d’éternité. C’est une poésie qui, comme chez Cummings ou chez ce poète François de Cornière (il y a longtemps que je n’ai plus entendu parler de lui), l’anodin insinue que rien n’est anodin dans la vie. Sanford Fraser happe des images qui, par elles-mêmes disent que le monde est ce qu’il est : chose immonde. Il laisse entendre l’immensité de la solitude. Une solitude quasiment ontologique : nous apparaissons et nous disparaissons seuls.Cela fait des années que je suis attentivement le cheminement poétique de mon ami Sanford Fraser et je puis dire qu’il dit quelque chose d’essentiel : les réalités sociales sont plutôt l’expression de réalités ontologiques car l’existence nous offre à chaque instant des allégories de l’être, du néant. Il suffit de regarder. Un de ses recueils s’intitule Tourist car ce qui définit le touriste, ce passager, ce passant, c’est qu’il voit. Le touriste : un être du regard qui passe. Son dernier recueil Parmi des étrangers que j’ai connus toute ma vie est à la fois un recueil puissant et doux, tendre et intraitable. Ici , le poète semble dire que l’étranger n’est personne d’autre que lui-même et le lecteur se sent si proche du poète et des étrangers.
La poésie de Sanford Fraser, poète new-yorkais, choisit des images de la vie pour dire la vie. Elle se saisit de l’instant éphémère pour dire sa soif d’éternité. C’est une poésie qui, comme chez Cummings ou chez ce poète François de Cornière (il y a longtemps que je n’ai plus entendu parler de lui), l’anodin insinue que rien n’est anodin dans la vie. Sanford Fraser happe des images qui, par elles-mêmes disent que le monde est ce qu’il est : chose immonde. Il laisse entendre l’immensité de la solitude. Une solitude quasiment ontologique : nous apparaissons et nous disparaissons seuls.Cela fait des années que je suis attentivement le cheminement poétique de mon ami Sanford Fraser et je puis dire qu’il dit quelque chose d’essentiel : les réalités sociales sont plutôt l’expression de réalités ontologiques car l’existence nous offre à chaque instant des allégories de l’être, du néant. Il suffit de regarder. Un de ses recueils s’intitule Tourist car ce qui définit le touriste, ce passager, ce passant, c’est qu’il voit. Le touriste : un être du regard qui passe. Son dernier recueil Parmi des étrangers que j’ai connus toute ma vie est à la fois un recueil puissant et doux, tendre et intraitable. Ici , le poète semble dire que l’étranger n’est personne d’autre que lui-même et le lecteur se sent si proche du poète et des étrangers.
Sanford Fraser : Among strangers I’ve Known all my life Parmi les étrangers que j’ai connus toute ma vie. bilingual collection NYQ Books, 2009