mardi 31 mai 2011

Roger Dutailly


Giulio-Enrico Pisani vient de publier dans le Zeitung Vum Lëtzebuerger Vollek ce compte-rendu :
Roger Dutailly : « Extrême émonction » (1)
.. avec les compliments posthumes de Saint-John Perse

Comment annoncer – et qu’est-ce qu’un titre sinon une annonce ? – un recueil de poèmes sur l’expulsion de tout ce qu’un homme peut extraire de soi, sans avoir recours à l’impoéticité de termes comme régurgitation, défécation, miction, vomissement, larmoiement ou autres évoquant les rejets de fonctionnement organique ? Comment formuler cette catharsis radicale, mais ayant cette fois trait à l’immatériel, sinon en employant un terme rare, donc peu dérangeant et, de plus, accouplé à un adjectif qui par sa superlativité et son association funèbre lui permet de transcender la simple déjection ? Par l’Extrême émonction, évidemment. Pas si évident que ça, en fait. Après avoir fait le vide en soi, avoir chassé de son esprit tout ce qu’il contenait, tout ce qu’il avait vainement accumulé d’espérances en un énième ciel rêvé, le poète s’accorde, à défaut d’absolution et après émonction, une sorte d’extrême onction et achève son recueil par le troisième panneau de son dernier triptyque en franchissant le « Septième pont vers l’immortalité : J’eusse tant voulu qu’on me mît en terre / auprès des six tertres blancs / le long de la voie de Suzhou à Nanjing ... »
Des regrets ? Pas vraiment, car au-delà des fantasmes du présent et des fantômes du passé, la vie se renouvelle et « Tes mains, bébé, attrapent et font virevolter le fin / et si doux tissu / et sur tes jolis petits pieds tu reprends ton mouvement / accompagné de tes rires sonores / qui tant, alors, apaisèrent mon âme », sont les derniers mots du dernier poème de son recueil. Est-ce la grâce espérée au lieu du coup de grâce attendu ? C’est comme si, après s’être débarrassé de l’incommensurable magma bouillonnant au fond de son subconscient exprimé avec un maximum de vocables de son immense répertoire par tous les pores de sa conscience, Dutailly avait fait exploser son volcan, à l’instar de Saint-John Perse sous l’éclairage de Laurent Fels (2), dans l’éclat des contraires. C’est la guerre du monde extérieur contre l’intérieur et le repli sur soi, l’opposition/symbiose avec la figure de l’Étranger ou alter ego du narrateur et c’est enfin les « frères ennemis » : bruit–silence, plein–vide, féminin–masculin, repos–mouvement, vie–mort.
Aussi hermétique par endroits que Saint-John Perse, Laurent Fels, Paul Mathieu ou José Ensch, Dutailly peut même l’être d’avantage par l’opulence, la recherche et l’unicité de son vocabulaire que par le sous-entendu, le symbole, l’allégorie ou la métaphore. Il est vrai qu’on a parfois l’impression paradoxale que sa prolixité frôle les non-dits de Laurent Fels. (3) Mais cela tient sans doute à l’absence de contrôle que le poète peut exercer sur ses sources intérieures, privant ses geysers – peut-être trop d’un coup – des soupapes de la raison. Ferdinand Stoll relève à juste titre dans son avant-propos combien la poésie dutaillienne est puissante, quasi-prométhéenne, le principe vital y étant (CQFD) en permanence aux prises avec la mort. Pleinement d’accord aussi avec Stoll sur l’importance de la nature, des eaux vives, des rochers, de l’orient et de la musique dans la sensibilité et l’expression du poète. Mais ne nous trompons pas. Tout cela n’est jamais que décor, ambiance, scène, sur laquelle sont régurgitées du jardin (intérieur) des épisodes du passé, où toute transcendance n’est qu’illusion à côté d’une omniprésence quasi-obsédante : la femme.
Appelée « la jeune femme » « elle », « tu », « te », « vous », « votre », « ton », « ta », « belle aux yeux sombres », « source pure », « fleur de réséda » et j’en passe, contenue dans les « nous » « nos » ou « seule », devenant ici « nuée », ailleurs « l’aïeule », parfois même nommée (4), la femme ne quitte à aucun moment le recueil. Tout au plus se retire-t-elle ici ou là derrière le paravent d’un sonnet ombreux, pudique, faussement neutre, parfois bucolique, guette le lecteur, mine de rien, prête à reprendre possession de lui à tout moment, après avoir libéré le poète sous la plume duquel elle s’est métamorphosée en poésie... « Tout comme l’approche de la féminité, qui pour moi reste un mythe, voire un mystère, dont l’âge me délivrera, après en avoir épuisé les douleurs par toutes les ressources de la création poétique », nous confie-t-il en effet. Cependant, là où je ne saurais suivre Stoll, c’est dans l’importance qu’il accorde au sonnet chez Dutailly. Il appert en effet rapidement au lecteur sensible que ses plus beaux poèmes ne sont souvent composés ni en sonnets, ni en rimes libres, ni même en vers. Les nombreux sonnets qui émaillent surtout la première partie de l’ouvrage en sont également – c’est mon opinion et elle n’engage que moi – le maillon faible, bémol d’une construction poétique par ailleurs puissante et éminemment lyrique. Étonnamment, chez ce grand amateur de musique, c’est souvent leur harmonie qui a des ratés. Parfois leurs pieds trébuchent ; les rimes sont plus d’une fois faibles, triviales ou tirées par les cheveux ; ailleurs des mots quelconques blessent l’oeil qui survolait une phrase légère comme mouette frôlant l’onde. C’est surtout le cas au début. À partir de la page 58 une certaine aisance s’installe, l’albatros s’arrache de plus en plus aux plancher des règles établies (5) et culmine en chef-d’oeuvre (pourtant encore un sonnet) page 68 avec « Diaphanéité » et le sublime tercet « De mes fragilités, brisez le camaïeu, / si bien dissimulé sous des traits épineux ; / De mes étonnements soyez la source pure ! » Magnifique, et tellement vrai ! Et pourquoi l’étonnement se bornerait-il, comme le pensaient les philosophes grecs, à être source de science ? Pourquoi ne serait-il pas la poésie et son origine ? (6)
Mais poésie ne signifie pas règles. De plus, outre les règles convenues, le sonnet a des exigences d’esthétique et d’harmonie qui ne peuvent en aucun cas céder au sens profond de l’expression poétique. Si celle-ci ne peut s’en accommoder, tant pis ; il faut l’en libérer. Cependant, certains sonnets dutaillens émergent, purs, très réussis, comme, justement « Diaphanéité ». Le poète n’est pourtant pas à l’abri des rechutes, que je ne vais pas détailler ici et ce d’autant moins qu’ils ne boitent peut-être que dans mon regard et que dans ses poèmes libres, de plus en plus nombreux au fur et mesure que l’on pénètre dans l’eschatologie onirique de ses épanchements, l’auteur s’envole vers des hauteurs dignes des plus grands poètes, laissant loin derrière lui les quelques impairs dus au trop vouloir bien faire.
Trop grande est en effet l’exigence de l’oeuvre pour qu’on lui tienne rigueur de ces quelques faiblesses. Dès le commencement le poète court, trébuche, zigzague, se reprend, sautille, puis retombe, se relève, c’est vrai. Mais enfin il rebondit, s’élevant libre et désinvolte Icare à l’assaut de ce firmament qui deviendra monument, mausolée et, somme toute, sa vision Taj-Mahalienne. Désormais parfaitement à l’aise dans ce firmament aux teintes surréalistes, quasiment libéré des chaînes d’antan, il vole, ici en rase-mottes entre les rochers à la recherche de quelques pulsation chtonienne, ou là, haut parmi les étoiles, qu’il n’a qu’à saisir au passage pour les faire briller dans ses pages.
Voyez donc le premier panneau de « La faim, nous l’appelions amour », où il s’élance avec « Laissez-moi le temps, qu’un hêtre retrouve ses ramures... » puis se voit obligé de « ... contempler mon chagrin / étonnant ses yeux lissés de blanc / larmes de comprendre qu’elle ne pouvait regagner son nid // j’eus oublié ton corps poignardé / par ta main funeste... » et enfin regrette : « Que n’y eus-je accroché mes doigts / durcis à force d’y recueillir des larmes... ». Mais qu’est ce peu de mots, amis lecteurs, à côté d’un merveilleux tout ? Comment en quelques notes et deux accords faire comprendre, apprécier, aimer une symphonie dont chaque vers mobilise un instrument idéal ? Ici le piccolo, là le violoncelle, ailleurs le concert de violons, puis les contrebasses, les timbales, les cuivres, puis la diva, puis tous ensemble... et enfin le finale : « Même la faim m’est devenue l’amour, / la faim de la noire frange d’écume qui tant me fait défaut. »
Né en 1947 à La Comté (Pas-de-Calais) en milieu ouvrier, Roger Dutailly est aujourd’hui retraité de la Fonction publique, ancien président fondateur du Cercle littéraire du Ministère de l’Intérieur et avoue un goût marqué pour la musique baroque, ainsi que pour les voyages. Il a visité la Chine à deux reprises, mais aime surtout l’Europe centrale, dont la région viennoise en Autriche, et fait régulièrement du vélo en région parisienne et dans les montagnes vosgiennes. « ... des collines d’Artois », m’écrit-il « où fut bercée mon enfance solitaire, le goût pour la poésie me vint tant au contact de la nature dans ses plus beaux aspects que dans la fréquentation assidue des oeuvres classiques (...) La découverte des textes étrangers, notamment allemands (Hölderlin en particulier), ne me fut permise que tardivement. » Dutailly a vu éditer en 2005 son recueil de poèmes Élégie d’Èze-Bord-de-Mer aux Éditions Poiêtês ; (7) il publie régulièrement des textes dans la revue Les Cahiers de Poésie aux éditions Joseph Ouaknine et prévoit la sortie de trois nouveaux ouvrages.
***
(1) Extrême émonction, Éditions Poiêtês, 226 pages, commander par mail à contact@poesie-web.eu
(2) cf. mon article « Énièmes quêtes de Laurent Fels dans Anabase de Saint-John Perse » dans Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek du 13.1.2010. En ligne sub www.zlv.lu/spip/spip.php ?article1995
(3) Extrême émonction serait-il l’anti-La dernière tombe restera ouverte de Laurent Fels ? (présenté dans Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek - 21.12 .2007)
(4) Notamment là où, grand amateur de musique, Dutailly dédie son poème à une cantatrice comme Montserrat Caballé, Nathalie Stutzmann ou Vivica Genaux.
(5) ... ainsi que des possibles huées des médiocres ?
(6) Maurice Couquiaud : « Lorsque les philosophes eux-mêmes désertent le seuil métaphysique, il advient au poète de relever là le métaphysicien, et c’est la poésie alors, non la philosophie, qui se révèle la vraie fille de l’étonnement, selon l’expression du philosophe antique à qui elle fut le plus suspecte » in L’étonnement poétique : un regard foudroyé.
(7) Voir mon article dans Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek - 12.11.2005
Giulio-Enrico Pisani
mardi 31 mai 2011

Majida Roumi sings Chebbi (RARE) ماجدة الرومي تغني الشابي- الا انهض



Mon semblable

Chebbi (1909- 1934) Traduction Jalel El Gharbi

Tu es né pour être libre comme l’ombre du zéphyr
Libre comme lumière céleste dans le jour
Pour fredonner comme un oiseau où que tu ailles
Pour déclamer ce que le Ciel t’a inspiré
Pour t’évader parmi les roses du matin
Pour jouir de la clarté où qu’elle soit
Pour marcher, comme tu l’entends, dans les prairies
Pour cueillir des fleurs sur les coteaux fleuris
Dieu t’a conçu ainsi ô cher enfant de l’existence
Ainsi la vie t’a-t-elle jeté dans l’univers
Pourquoi acceptes-tu les chaînes qui avilissent ?
Pourquoi plies-tu l’échine
Devant les tyrans qui enchaînent ?
Pourquoi étouffes-tu la puissance de ton cri
Quand l’écho en résonne ?
Pourquoi fermes-tu les paupières devant l’aube
Alors que sa lueur est douce ?
Pourquoi te contentes-tu de vivre dans les cavernes ?
Où sont tes chants, tes élans ?
Craindrais-tu le bel hymne du ciel ?
Redouterais-tu la lumière en plein jour ?
Allons lève-toi et marche vers demain
La vie n’attend jamais celui-là qui s’endort
Ne crains pas ce qu’il y a par delà des collines
Il n’y a rien d’autre que le jour grandissant
Et le jeune printemps
Brodant de fleurs son ample pèlerine
Rien que des senteurs florales
Des rayons miroitant à la surface de l’eau
Et les pigeons roucoulant des prairies
Dans l’élan de leur chant
À la lumière si douce et belle !
À la lumière, cette ombre du Ciel !

mardi 24 mai 2011

Ode en rouge et blanc 1 Ode in rosso e bianco, O d a e n b l a n c o y r o j o



Et ma mort sera douce.
Je tomberai comme un pétale de coquelicot
Que personne n’a cueilli.
Je m’éteindrai sans peine,
Comme les pétales des marguerites
Qui disent « elle ne m’aime pas »
Ou  « un peu ».
Je fermerai les yeux facilement
Comme une cerise qui roule sur la blancheur du melon
Je m’éteindrai chaudement
Comme un oreiller rouge sur un drap blanc
Et ma mort sera douce
Tant je t’aime.

Ode in rosso e bianco 
E la mia morte sarà dolce.
Cadrò come un petalo di papavero
Che nessuno ha colto,
Mi adagerò senza fatica,
Come i petali delle margherite
Che dicono “ lei non m’ama ”
Oppure “ un po’ ”.
Chiuderò gli occhi facilmente
Come una ciliegia che rotola sul candore del melone
Mi adagerò caldamente
Come un cuscino rosso su di un lenzuolo bianco
E la mia morte sarà dolce
Per quanto t’amo.

Traduzione Pina Isopo

O d a e n b l a n c o y r o j o

Y mi muerte será dulce
Me caeré como pétalo de ababol
Que nadie cogió.
Me apagaré sin pesadumbre
Como los pétalos de las margaritas
Que dicen «no me quiere»
O «me quiere».
Cerraré los ojos fácilmente
Como rueda una cereza sobre la blancura del melón
Me apagaré calidamente
Como almohada roja sobre sábana blanca
Y mi muerte será dulce
De tanto amarte 

Traduction Evelyne Boix-Moles.
تغريدةُُ بالأحمِر و الأبيض
كم يكون موتي جميلا
عندما أتهاوى مثل ورقة الخشخاش
التى لم يقطفها أحد
و أنطفىءُ بدونِ عناء
كأوراق زهرِ الأقحوان
الذي يعنى لا تحِبًنى
أو قليلاََ
وأغمِِضُ عينايا بدون عناء
كما الكرزةِ الملتفةِ ببياضِ الشمام
وأنطفءُ بدفءِِ
مثلَ الوِسادةِ الحمراءِ  فوق  ستارِِ أبيض
كم يكون موتي جميلا
لأنٌني أحبًك

Traduction Hour  Ben Guesmia.

Und süß wird mein Tod sein.
Ich werd fallen wie eine Mohnblume
Die niemand gepflückt hat.
Ich werde mich schmerzlos auslöschen
Wie die Blütenblätter der Margeriten
Die „sie liebt mich nicht“ sagen
Oder „ein wenig“.
Ich werd mühelos die Augen schließen
Wie eine Kirsche auf die Weiße einer Melone rollt
Werde ich mich warm auslöschen
Wie ein roter Kopfkissen auf einen weißen Laken
Und mein Tod wird süß sein
So sehr liebe ich Dich. 

Traduction Giulio-Enrico Pisani

mardi 17 mai 2011

Dialogue et citoyenneté en Méditerranée

Dialogue et citoyenneté en Méditerranée
Conférence et débat
Jeudi 19 mai 2011
Auditorium du parc natural do Vale do Guardiana, Mértola. (Portugal)
Programme
15h00
La fondation Anna Lindh et les nouvelles perspectives s'ouvrant pour la Méditeranée
- Claudio Torres, Directeur du Campo Arqueologico de Métrola
- Francisco Motta Veiga, Directeur du Réseau Portugais de la Fondation Anna Lindh.
- Gianluca Solera, Coordinateur Général des Réseaux de la Fondation Anna Lindh.
16 h
Pause
16h15 :
Débat : un printemps arabe ?
- Modérateur : Paulo Gorjao
- Giovanna Tanzarella, Déléguée Générale de la Fondation René Seydoux pour le Monde Méditérannéen, Paris.
 - Jalel El Gharbi, Professeur d'université. Tunis
 - Carlos Magno, Journaliste
18h30 Clôture
Joao Cravinho, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et à la coopération.

vendredi 13 mai 2011

Très touché, merci Béatrice Libert.

La revue "Traversée" vient de publier ce poème de Béatrice Libert. Très touché. Merci Béatrice.
J'écris pour te toucher
 A Jalel El Gharbi

J'écris pour te toucher,
Paroles digitales.

J'accomplis chaque jour
Un pas vers le sommet.

Une neige m'attend
Qui doute chaque soir

Lorsque descend la nuit.
J'escalade l'Everst

D'intrépides pensées.
En chemin, le vent tourne

Et mon ardeur aussi.
Tes mots sont des leviers.

Ils osent avec moi
Lorsque je cherche à dire

Ce qui nourrit notre âme
Marchant à contre-gué.

Et c'est la même quête
De la même beauté...

mercredi 4 mai 2011

Convegno a Napoli. Programma. Colloque à Naples. Programme

Le colloque des Proses se tiendra à Naples les 9 et 10 mai. J'aurai le plaisir d'y prendre part.
Voici le programme détaillé :

LUNDI  9 MAI – Palazzo  DU  MESNIL – Salle des Conférences

9h30 Ouverture par
Lida VIGANONI, Rettore dell’Università degli Studi di Napoli  L’Orientale 
Amneris ROSELLI , Preside della Facoltà di Lettere e Filosofia
Augusto GUARINO, Preside della Facoltà di Lingue Straniere
Agostino CILARDO, Preside della Facoltà di Studi Arabo-Islamici e del Mediterraneo
Elena CANDELA, Direttore del Dipartimento di Studi Comparati
Salvatore LUONGO, Direttore del Dipartimento di Studi Letterari e Linguistici dell’Europa
Riccardo MAISANO, Direttore del Dipartimento di Studi dell’Europa Orientale

Président de séance: Augusto Guarino (Naples)

10h00 C. Becker (Paris ): “Perversions fin-de-siècle selon Zola: le déchet".
10h20 J. Noiray (Paris ): “Fantasmes de décadence dans les Rougon-Macquart”.

Président de séance: Colette Becker (Paris)

10h40 S. Disegni (Naples): “Marais fin de siècle”
11h00  M.Wetherill (Manchester): "Réécritures fin de siècle"

11h20 Discussion
11h40 Pause

Président de séance: Mario Petrone (Naples)

12h00 M. Cerullo (Naples): “Le roman d’apprentissage: l’exemple du Petit Chose d’Alphonse Daudet”
12h20 N. Benhamou (Paris):Le théâtre du Grand-Guignol et les adaptations de récits réalistes-naturalistes (1897-1938). L’exemple de Maupassant”.

12,40 Discussion
Déjeuner


Institut Français de Naples “Grenoble” Salle Dumas


16h30 Ouverture par
Denis Barbet., Consul de France à Naples – Directeur de l’Institut Français de Naples
Fabrice Morio, Vice Directeur de l’Institut Français de Naples

Président de séance: Agostino Cilardo (Naples)

17h00  M. Petrone (Naples): “Les prostituées dévotes dans  La Maison Tellier, les prostituées patriotiques dans Boule de Suif et Mlle Fifi et  la prostituée sépulcrale dans Les Tombales
17h20 J. el Gharbi (Tunis): "Faris Chidyaq et la référence à Rabelais"

Président de séance: Jacques Noiray

17h40 J. Ponnier (Bordeaux):“Paul Bourget et d’autres romanciers mondains”
18h00 L. Stibler (Paris) : “La prose expérimentale dans Les Lauriers sont coupés d’Edouard Dujardin (1887).”

Président de séance: Giovanella Fusco Girard (Naples)

18h20 L. Caminiti (Naples): “Histoire et fiction dans la Camorra d'  Hugues Rebell"
18h40 L. Zammartino (Naples) : Dans la tératologie de la conversation fin-de-siècle. Que reste-t-il de sa grandeur?

19h00 Discussion
Pot de l’amitié


MARDI 10 Mai - Palazzo  DU  MESNIL – Salle des Conférences

9h30 Ouverture par
Arturo DE VIVO, Preside della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università degli Studi di Napoli “Federico II”

Président de séance: Silvia Disegni (Naples)

10h00 A.-S. Dufief  (Angers): “A. Daudet: soutien de famille et la crise des valeurs
10h20 J.-S. Macke (Paris): “Les textes lyriques d’Émile Zola, un testament littéraire ? "
10h40 Sophie Guermès (Paris): "La dissonance incarnée (problèmes de la représentation du personnage romanesque à la fin du XIXe)

11h00 Discussion
11h20 Pause

Président de séance: Gabriel-Aldo Bertozzi (Pescara)

11h40  P. Dufief (Brest): “Francis Poictevin: les dérivés de l’écriture artiste
12h00 F. D’Ascenzo (Pescara): “Francis Poictevin ou les outrances de la prose fin-de-siècle”
12h20 Y. Preumont (Cosenza): "Traduire la fin des bourgeois"

 12,40 Discussion
Déjeuner

Président de séance: Rosalba Guerini (Naples)

16h00 M. Carlangelo (Naples): “L'Innocente di Gabriele d'Annunzio
16h20 M. Genovese, (Roma)  “Jean Lorrain et le fantastique fin-de-siècle”