vendredi 31 août 2012

Place aux Foins


C'était place aux Foins dans mon rêve
La libraire me montrait un manuscrit illisible
Je n'ai pas baissé les yeux, il n'y avait plus aucun ailleurs
- Ni à travers la fenêtre ni du côté des bibelots -
J'ai vu la naissance des seins et leur albâtre
Je n'ai pas baissé les yeux
Tant ils doivent ressembler à ceux de l'amour
J'étais si près d'Elle, si près de sa robe bleue
C'était à Saint-Pétersbourg où je n'ai jamais été

Jalel El Gharbi

4 commentaires:

giulio a dit…

Ne s'agirait-il pas de Nathalie, par hasard, reconvertie (privatisation oblige) de guide à Gilbert en libraire à Jalel ? De Moscou à St.-Petersbourg ? De réalité passée à rêve futur ? Mais pourquoi futur ?
Peut-être t'attend-elle derrière un vitrine de la Perspective Nevsky ?

Jalel El Gharbi a dit…

Cher Giulio, j'irai voir la Perspective Nevsky, lire ses passantes et voir ses librairies

Djawhar a dit…

Je le lis depuis plusieurs jours et je n’arrive pas à le fermer tant il ne ferme pas. Ce poème est d’une générosité qui déborde les portes du sens esthétique traditionnel. La magnificence ne s’invente pas, elle est innée, et il ya des poèmes/ poètes comme celui-ci qui l’a dans ses gènes.

Djawhar a dit…

"qui l'ont dans leurs gènes".sorry .