Le Secrétaire général de l'UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) a officiellement demandé à la France d'annuler la dette tunisienne, d'investir en Tunisie et de restituer à la centrale syndicale les archives relatives à l'assassinat du leader Farhat Hached.
Monsieur Laurent Fabius a promis d'étudier ces questions.
Une réponse positive montrerait que la France appuie de manière effective la transition démocratique qui a besoin d'être soutenue pour contrecarrer l’extrémisme religieux et que les relations franco-tunisiennes sont plus tournées vers l'avenir que vers le passé. L'annulation de la dette tunisienne serait un soutien inestimable pour le camp des démocrates et des amis de la France.
2 commentaires:
étrange démarche de la part d'un syndicat ! L'UGTT voudrait-elle se substituer à un gouvernement dont, depuis bientôt deux ans, entre soumission et opposition, entre tolérance et protestations stériles, elle n'est même pas parvenue à exploiter les innombrables impairs pour le faire ne fût-ce que vaciller ?
Cher Giulio,
L'histoire de l'UGTT montre que ce n'est pas un syndicat comme les autres. Le quai d'Orsay qui a reçu le secrétaire général de la centrale syndicale sait qu'il représente les forces démocratiques du pays mieux que tout autre parti, que l'UGTT joue un rôle politique comme elle l'a toujours fait, sans pour autant ambitionner de prendre le pouvoir ni même de le changer mais plutôt de l'infléchir dans un sens plutôt qu'un autre.
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