Poème de Nathalie Ronvaux
De la place Tahrir à l’île d’Utoeya De Homs
à Toulouse
À bout portant chair sanglante la bête immonde entaille terre et ciel
La haine n’a
ni nom ni visage elle se dit au nom des pères au
nom des dieux au nom des terres au nom des mers
Unie à
l’égorgeur de mémoire elle se dresse
comme un rideau de fer édifié de
croyances de vengeance de folie de règne de sang de race de gloire de
Mes mots n’ont
vécu aucune guerre ils ne peuvent ni
la percer ni l’habiter ni se targuer de quel sang
ils seraient
mêlés
Entre
légende et réalité rumeurs
et faits ils rejoignent
un lion empreint
de la diversité murmurant un hymne
de la coexistence
Extrait de La Liberté meurt chaque jour. Editions PHI
Extrait de La Liberté meurt chaque jour. Editions PHI
Histoire et
Mémoire veines ombilicales du présent
1 commentaire:
"La haine n’a pas de visage…elle n’est ni juive… ni arabe…ni chrétienne. Elle est humaine. Transmissible génétiquement tant que l’une des parties la cultive avec soin..."
Albert Simeoni in "Les memoires d'un Goulettois,l'enfant de la Goulette"
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