jeudi 2 janvier 2014

Tarek Al Karmy Poète palestinien, traduction du poète Tahar Bekri

Tarek AL KARMY  ( Palestine)


Poème rimé de l’esseulé de l’année

Murmure restera Dieu sur la lèvre d’un enfant et
Dans les yeux de l’aveugle il y a un tonnerre qui se boit une lumière qui tombe…
Comme ce monde est étroit comme la fourmilière est vaste
Je marcherai contre les arbres jusqu’à notre origine dans les cieux
Cette nuit je dirai à ma femme : ôte-toi je resterai mon orphelin

Qui a poignardé le taureau volant (mon dieu) tenant une lance fatale afin de planter ses cornes dans ma chair et sur mon cœur il a circoncis un baiser de sabot
Qui a mûri mon cœur afin de le cueillir de la branche du tonnerre et qui a nommé la pomme dans l’assiette tranquille peur
Cette nuit j’entre comme les enfants de Dieu dans la nouvelle année
Ma peau sont mes haillons et
Ma bouche une blessure nucléaire et
Mon chant hémorragie
Cette nuit il y aura celui qui retiendra les souffles comme une tempête
Il y a celui qui jette la vie pour la plier comme un livre de poussière sur
L’étagère



© Traduction Tahar Bekri

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