Voici le programme détaillé :
LUNDI 9 MAI – Palazzo DU MESNIL – Salle des Conférences
9h30 Ouverture par
Lida VIGANONI, Rettore dell’Università degli Studi di Napoli L’Orientale
Amneris ROSELLI , Preside della Facoltà di Lettere e Filosofia
Augusto GUARINO, Preside della Facoltà di Lingue Straniere
Agostino CILARDO, Preside della Facoltà di Studi Arabo-Islamici e del Mediterraneo
Elena CANDELA, Direttore del Dipartimento di Studi Comparati
Salvatore LUONGO, Direttore del Dipartimento di Studi Letterari e Linguistici dell’Europa
Riccardo MAISANO, Direttore del Dipartimento di Studi dell’Europa Orientale
Président de séance: Augusto Guarino (Naples)
10h00 C. Becker (Paris ): “Perversions fin-de-siècle selon Zola: le déchet".
10h20 J. Noiray (Paris ): “Fantasmes de décadence dans les Rougon-Macquart”.
Président de séance: Colette Becker (Paris )
10h40 S. Disegni (Naples): “Marais fin de siècle”
11h00 M.Wetherill (Manchester ): "Réécritures fin de siècle"
11h20 Discussion
11h40 Pause
Président de séance: Mario Petrone (Naples )
12h00 M. Cerullo (Naples ): “Le roman d’apprentissage: l’exemple du Petit Chose d’Alphonse Daudet”
12h20 N. Benhamou (Paris): “Le théâtre du Grand-Guignol et les adaptations de récits réalistes-naturalistes (1897-1938). L’exemple de Maupassant”.
12,40 Discussion
Déjeuner
Institut Français de Naples “Grenoble ” Salle Dumas
16h30 Ouverture par
Denis Barbet., Consul de France à Naples – Directeur de l’Institut Français de Naples
Fabrice Morio, Vice Directeur de l’Institut Français de Naples
Président de séance: Agostino Cilardo (Naples)
17h00 M. Petrone (Naples ): “Les prostituées dévotes dans La Maison Tellier , les prostituées patriotiques dans Boule de Suif et Mlle Fifi et la prostituée sépulcrale dans Les Tombales”
17h20 J. el Gharbi (Tunis ): "Faris Chidyaq et la référence à Rabelais"
Président de séance: Jacques Noiray
17h40 J. Ponnier (Bordeaux ):“Paul Bourget et d’autres romanciers mondains”
18h00 L. Stibler (Paris ) : “La prose expérimentale dans Les Lauriers sont coupés d’Edouard Dujardin (1887).”
Président de séance: Giovanella Fusco Girard (Naples)
18h20 L. Caminiti (Naples): “Histoire et fiction dans la Camorra d' Hugues Rebell"
18h40 L. Zammartino (Naples) : Dans la tératologie de la conversation fin-de-siècle. Que reste-t-il de sa grandeur?
19h00 Discussion
Pot de l’amitié
MARDI 10 Mai - Palazzo DU MESNIL – Salle des Conférences
9h30 Ouverture par
Arturo DE VIVO, Preside della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università degli Studi di Napoli “Federico II”
Président de séance: Silvia Disegni (Naples)
10h00 A.-S. Dufief (Angers ): “A. Daudet: soutien de famille et la crise des valeurs
10h20 J.-S. Macke (Paris ): “Les textes lyriques d’Émile Zola, un testament littéraire ? "
10h40 Sophie Guermès (Paris): "La dissonance incarnée (problèmes de la représentation du personnage romanesque à la fin du XIXe)
11h00 Discussion
11h20 Pause
Président de séance: Gabriel-Aldo Bertozzi (Pescara)
11h40 P. Dufief (Brest): “Francis Poictevin: les dérivés de l’écriture artiste
12h00 F. D’Ascenzo (Pescara): “Francis Poictevin ou les outrances de la prose fin-de-siècle”
12h20 Y. Preumont (Cosenza): "Traduire la fin des bourgeois"
12,40 Discussion
Déjeuner
Président de séance: Rosalba Guerini (Naples)
16h00 M. Carlangelo (Naples): “L'Innocente di Gabriele d'Annunzio”
16h20 M. Genovese, (Roma) “Jean Lorrain et le fantastique fin-de-siècle”
11 commentaires:
P A S T I C H E
Heureux qui, comme Jalel, va faire un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit le renom,
Qui encore a voyagé, plein de sage passion,
Autour de notre mer le reste de son âge !
Des plages occitanes aux coteaux du Vésuve
Des ardeurs du Qatar à la Lusitanie,
Des rives de l’Alzette au Liban des effluves,
Qui lui sont provinces et souvent des amies,
Il porte l’étendard d’amitié et de culture
Au-delà des palais romains la brillante luxure.
Car bien plus que Nemesis il aime Calliope ;
Au-delà des béotiens la triste indifférence
Et des tristes sectaires les ukases à outrance,
Il remarie l’Asie, l’Afrique et l’Europe.
@ Giulio
Quel beau poème et comme je suis jalouse que ce n’est pas moi qui l’ai écrit ! mais je vais vous dire quelque chose qui va vous étonner : je crois qu’on est quelques -uns ici à être dans un état extraordinaire d’empathie car c’est avec cette même réflexion que je vais dans un écrit que je suis en train de préparer … et votre poème me servira joyeusement comme une référence de premier ordre. Merci à vous, cher Giulio, d’avoir dit ce que j’avais à dire et ce que je dis.
@ jalel
Très bon colloque à vous, cher globe-trotter, et étonnez-nous encore par votre comparatisme extraordinaire qui nous fait non seulement nous revendiquer de votre étonnante théorie "L’Orcident", mais nous mêler aussi avec joie, avec bonheur, comme si c’est nous le autres, aux autres, et effacer une fois pour toutes les frontières qui nous assiègent.
Faris Chidyaq et Rabelais ! Il n’y a en fait que vous qui puissiez aller jusqu’à ces limites inattendues, combien belles et combien édifiantes pour cette harmonie, cette intimité arabo-occidentale tant recherchée par les humanistes. Bravo !
@ Mahdia : ce n'est qu'un pauvre pastiche de l'immortel "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage" de Joachim DU BELLAY, car, personnellement, je ne raffole pas du sonnet, trop contraignant pour le poète, et privilégiant les quatrains à rimes alternées ou, de plus en plus, le vers totalement libre. Cependant, occasionnellement, "non é vietato sporgersi!"
Giulio, j'ai toujours aimé ce poème de DU BELLAY qui a toujours figuré dans les différents cours que je donne à mes étudiants à l'université, mais le pastiche que vous en faites est très réussi. D'autant plus qu'on ne doit,"on ne peut parler du poète que poétiquement" (Jalel EL Gharbi).
Merci pour votre "non é vietato sporgersi!"( il m'est destiné , je pense). J'en puiserai avec modération.
@ Mahdia : en principe, je me la destinais, car j'aime toucher à la transgression, quoique, comme dit monsieur Lepers pour la fine, avec modération.
Mais je vous l'offre de tout coeur.
@ Jalel : Le mot pour rire !
Tan qu'à disserter sur les prostituées, ton confrère, Mario Petrone, pourrait s'occuper un peu de Quartilla dans le Satyricon de son ancêtre, cette orgiastique prêtresse de Priape (aujourd'hui on dirait une "madame" de haut vol).
Merci Mahdia ; merci Giulio
@ Giulio : Si Mario Petrone lorgne du côté des belles de Maupassant, c'est certainement parce qu'il a dû épuiser le répertoire latin.
Amicalement
Lire : "l'aie écrit" dans mon 1er commentaire.
Merci Giulio pour "l'offre de tout cœur"!
Jalel, quelle finesse et quelle poésie pour dire l'extravagant !
"L'humour est la forme la plus saine de la lucidité", dit Jacques Brel.
Plutôt qui "l'ait écrit", je pense!
c'est drôle comme le subjonctif nous joue des tours de taille ! Oui, et il n'y a pas que les femmes qui ont le souci de la taille de guêpe, même les tours à New York rêvent de finesse!
Il arrive pourtant que certaines choses naissent élégantes dès l'origine : l'exemple du langage de notre ami J. El Gharbi.
Le colloque des proses... voila un joli nom... et pour lui répondre cette mosaique de Paestum somptueuse : El tuffatore...
Bon séjour, cher Jalel
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