samedi 22 septembre 2012

Une romancière qatari en français


La semaine prochaine paraîtra ma traduction du roman de Dalal Khalifa "La Fable du lac" aux éditions Aden dans sa collection Lettres du Monde.

Voici la quatrième couverture ;

Peut-on réellement rester soi-même quand l’image renvoyée par les eaux du lac nous révèle notre véritable personnalité et nous laisse entrevoir un destin auquel on n’aurait pu rêver ?
L’amitié qui unit le flamboyant Mokhtar au raisonnable Amir sera-t-elle assez solide pour résister aux dangers de l’attrait du pouvoir ?
Le lac peut-il se tromper, ses révélations peuvent-elles altérer notre personnalité ? Peut-on rester juste quand on emprisonne les murmures de sa conscience et que l’on préfère ignorer les souffrances d’autrui ?
C’est tout l’enjeu de cette fable, relatée minutieusement par Dalal Khalifa, où se mêlent amour, amitié, trahison, meurtre, misère, fidélité, révolte, espoir et désespoir, ambition et humanité.


Dalal Khalifa est professeur d’anglais. Elle vit et travaille au Qatar. Elle a déjà publié plusieurs romans et nouvelles en langue arabe. La Fable du lac est son premier roman traduit en français.

aden 
La Fable du lac 
Dalal Khalifa
Editions Aden
LETTRES DU MONDE 
ISBN 978-1-909226-44-9

10 commentaires:

giulio a dit…

Comme c'est étrange, cher Jalel ! Les 3 premiers paragraphes de la préface pourraient servir parfaitement au roman d'un auteur arabe (il y était question d'un coup d'état) dont tu m'avait fait voir ta traduction. Vois-tu lequel ? N'y aurait-il pas anguille sous roche ?

giulio a dit…

Ou bien est-ce justement ce roman là ? Mais, dans ce cas, le traducteur c'est toi...

gmc a dit…

DIFFEREMMENT IDENTIQUE

Soi-même est un cimetière
Où ce qui est vivant
Ne connaît pas la mort
Tandis que ce qui est mort
S'invente des vies illusoires

Soi-même est aussi un cimeterre
Deux lames unies par l'acier
Face-à-face de la symbiose
Sur lequel ruissellent les larmes
Que la pluie fredonne en souriant

giulio a dit…


génial et somptueux, gmc !

Jalel El Gharbi a dit…

Superbe votre poème GMC. Merci
Giulio, c'est bien le roman que j'ai traduit et dont je t'ai fait lire de larges extraits
AMitiés

Evel a dit…

test

Michèle Pambrun-Paillard a dit…

Magnifique poème de gmc ! Merci Gilles-Marie.

Jalel, pour les livres traduits j'ai toujours pensé qu'il fallait indiquer sur le premier plat (première de couv.) le nom des DEUX auteurs.
Aujourd'hui je le pense plus que jamais.

J'ai noté titre et éditions pour l'acheter et le signaler aux bibliothécaires de ma connaissance.

Amitiés
Michèle Pambrun

Jalel El Gharbi a dit…

Michèle, je ne peux pas dire que je n'ai pas remarqué l'absence du nom du traducteur..
Merci pour tout, chère Michèle

giulio a dit…


J'espère qu'il est au moins clairement mentionné à l'intérieur !

Jalel El Gharbi a dit…

Cher Giulio,
Oui, oui il est mentionné à l'intérieur.