Jeudi 17 janvier, le tribunal de première instance de la Manouba rendra son verdict dans l'affaire du Doyen Kazdaghli. Ce procès oppose le Pr Kazdaghli à une salafiste en niqab qui prétend, certificat médical de complaisance à l'appui, avoir été giflée par le doyen ! Au cas où notre collègue, démocratiquement élu, viendrait à être condamné, ne fût-ce que symboliquement, la réaction du corps enseignant et de tout le personnel de la faculté sera des plus vigoureuses tant la coupe a débordé.
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Vanessa Burggraf (France 24) en a touché un mot hier, à Marzouki, lors de son entretien exclusif au palais de Carthage. Réponse (à peu près) : "nous sommes en démocratie et je ne peux simplément téléphoner à tel ou tel juge, pour lui dire ce qu'il doit faire".
Tiens, tiens ! On dirait qu’il a découvert la séparation des pouvoirs. Problème : le gouvernement provisoire n'est pas, mais alors pas du tout sur cette longueur d'onde. De son propre aveu (sur www.businessnews.com.tn/) le ministre de la Justice, Noureddine Bhiri a affirmé, lundi 7 janvier 2013, que «La justice n'est toujours pas indépendante et son indépendance n'est pas pour demain d'autant qu'elle a été soumise, des décennies durant, à d'autres pouvoirs».
On se demande alors ce qu’il attend, puisque c’est lui le ministre de la justice.
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